Texte intégral
Q- A. Hausser-. Un mot sur ce qui s'est passé vendredi, dans ce RER, que vous empruntez d'ailleurs assez régulièrement en venant de Chantilly. On a le sentiment que plus la mobilisation contre l'antisémitisme est forte, et plus ceux qui profanent et les antisémites réagissent...
R- "Il y a, dans ce pays, une montée de la xénophobie, de l'antisémitisme, on le sait. Le président de la République l'a dit très clairement et avec beaucoup de force la semaine dernière. Il faut que l'ensemble de la nation se mobilise là dessus. Cet acte est particulièrement ignoble et écurant. Mais c'est la responsabilité de chacun, ce n'est pas uniquement la responsabilité de l'Etat"
Q-Mais ça, ce sont des paroles...
R- "Oui, mais au delà des paroles, il faut que l'ensemble des services de police, il faut que les services sociaux, il faut que les services de justice aussi, interviennent évidemment de plus en plus. Je crois que c'est une préoccupation constante du Président, c'est une préoccupation constante des uns et des autres."
Q-Et de l'enseignement ?
R - "Oui, bien sûr. Il faut, évidemment, aussi, apprendre aux enfants et aux jeunes vers quoi va une société lorsqu'elle devient xénophobe ou antisémite. Il faut combattre cela à la racine du mal."
Q-Quand S. Royal dit, ce matin, que "l'incantation ne suffit pas", c'est aussi un peu votre sentiment ?
R - "C'est polémique. En tout cas, si elle vise les propos du président de la République, c'est évidemment très polémique. Le président de la République a réaffirmé, avec vraiment une très grande force, une très grande dignité - mais ce n'est pas la première fois, depuis longtemps, c'est une préoccupation de J. Chirac... Mais quand le président de la République parle, derrière, les services se mettent en oeuvre. Il faut évidemment que la police et la justice, mais aussi que l'Education nationale fassent de plus en plus ce boulot d'intégration des uns et des autres. C'est le fait d'un certain nombre de jeunes voyous, d'écervelés. Mais probablement faut-il aller plus loin. Il faut condamner dans tous les sens du terme. Il faut condamner au plan des principes, et puis condamner lourdement au plan judiciaire."
Q-Ce matin, vous êtes un peu ici pour faire le bilan de votre action et aussi pour parler de l'UMP, puisque vous en êtes le trésorier, et qu'A. Juppé va quitter la présidence - c'est sûr, maintenant - dans le courant de la semaine, après le 14 Juillet en tout cas. Hier, J.-L. Borloo disait : "La présidence de l'UMP, ils ne pensent qu'à ça, tous, tout le Gouvernement". Vous aussi ?
R - "Non, enfin... J'ai le sentiment évidemment, que cela occupe beaucoup l'ensemble des uns et des autres, certainement à tort d'ailleurs, parce qu'il ne faut pas mettre cela trop en avant. Il y a d'autres préoccupations. Maintenant, c'est assez logique. A. Juppé démissionnera cette semaine, puisqu'il a dit que c'était à la mi-juillet. Les uns et les autres viendront et seront candidats probablement, on parle d'un certain nombre de noms. On verra bien ! Ce sont les militants qui choisiront. Ce qui m'importe, c'est que l'UMP soit un grand parti démocratique, ce qu'il est. Et les militants choisiront le président, le meilleur."
Q-Quand vous dites que ce qui vous importe c'est que "l'UMP soit un grand parti démocratique", cela veut dire que vous souhaitez une vraie compétition ou que l'on se mette d'accord sur un nom ?
R - "Je souhaite d'abord que l'UMP se sorte bien de cet acte de présidence. Il faut que tout ce qui sera fait, d'ici au mois de novembre, ne perturbe pas l'UMP après, il ne faut pas que cela laisse des blessures, il ne faut pas que cela casse la dynamique de l'UMP..."
Q-Cela peut éclater ?
R - "Elle peut éclater, oui, il y a évidemment des risques. Et on ne gagnera en 2007 que si on est unis. C'est banal de le dire, mais encore faut-il le faire. Donc l'union est nécessaire à la victoire en 2007. Si l'on n'est pas unis, si l'on n'arrive pas à trouver les moyens de s'entendre avec l'UDF, alors on perdra en 2007. C'est aussi simple que cela. Donc, la présidence de l'UMP concourt à cela ; ce doit être une présidence qui renforce l'UMP et renforce l'unité de l'UMP, et qui n'amène pas à une bagarre ou à une scission stérile de ce mouvement auquel je tiens beaucoup."
Q-Et qu'est-ce qui amènerait une scission ?
R - "Probablement, une candidature trop violente, trop insistante, trop pressante ; probablement, aussi, des candidatures qui s'opposeraient un peu, sur la forme, d'une manière qui ne conviendrait pas. Je pense que c'est une élection qui doit se passer dans la dignité."
Q- "Une candidature trop violente" : vous faites allusion à N. Sarkozy ?
R - "Non, je fais allusion au climat de l'élection de l'UMP. Il ne faut pas que ce soit un enjeu de pouvoir au delà de ce qu'est l'UMP."
Q-C'est à dire que le président de l'UMP ne doit pas être candidat à l'élection présidentielle ?
R - "Je n'ai pas dit cela. Mais le président de l'UMP, en tout cas, doit se satisfaire de l'UMP en ce moment."
Q- "Se satisfaire de l'UMP" et ne pas siéger au Gouvernement ?
R - "Oui, par exemple. Mais je crois que là, la règle a été fixée. On n'a pas besoin de tourner autour du pot. La règle a été fixée par le président de la République, elle a été rappelée par le Premier ministre. C'est une règle assez naturelle dans l'équilibre des pouvoirs. C'est un grand parti politique, on a besoin de s'en occuper évidemment à plein temps, et les militants le méritent."
Q-Mais la règle pourrait souffrir l'exception si son patron, le patron de l'UMP, redevenait le premier ministre, comme cela avait été toujours été le cas pour le RPR auparavant ?
R - "Ecoutez, le Premier ministre est patron de la majorité, c'est le chef de la majorité dans la Vème République. Donc, le chef de la majorité a évidemment la possibilité d'être le patron du parti politique. Je crois que cela a déjà été indiqué à plusieurs reprises. Là, je parlais des ministres."
Q-A propos d'A. Juppé, dont vous regrettez le départ, parce que vous êtes un de ses proches depuis longtemps - vous avez travaillé avec lui à Matignon -, quand vous voyez que 70 % des Français ne souhaitent pas qu'il revienne, cela vous chagrine-t-il ou vous dites-vous que c'est normal après tout ?
R - "Non, c'est le contraire qui m'étonnerait. Si plus de Français souhaitaient qu'il revienne, ce serait étonnant, après un certain nombre d'années où A. Juppé a beaucoup servi de bouc émissaire, à tout point de vue, sur le plan politique notamment. J'ai le sentiment que ce serait presque étonnant que les sondages aillent dans un sens différent. Et puis, le 30 janvier, A. Juppé a été condamné, vous le savez. Donc, A. Juppé n'a pas, non plus, depuis de longs mois, tenté de rétablir son image. Ce qu'il a fait, ce n'était pas pour lui-même, c'était pour l'intérêt général et l'intérêt de l'UMP. Donc, ce sondage n'est pas surprenant. Maintenant, je peux indiquer que je souhaite évidemment qu'A. Juppé continue à servir le pays, d'une manière ou d'une autre."
Q-Et vous souhaitez qu'il revienne, dans l'hypothèse où il peut être blanchi ou sa peine peut être amoindrie ?
R - "Je crois qu'il ne faut pas s'exprimer après cela, parce que ce serait anticiper sur une décision de justice. On verra en fin d'année ce que la justice décidera. Si A. Juppé peut continuer à servir le pays, j'imagine qu'il le fera. En tout cas, on sera nombreux à penser qu'il faudra qu'il le fasse. C'est lui qui a la réponse."
Q-En attendant, vous êtes au Gouvernement. Vous avez quitté votre mairie, à la demande du président de la République. Tout le monde n'a pas encore démissionné. Vous vous dites que vous avez été trop vite ?
R - "Non, j'ai démissionné très vite, j'ai démissionné dès le 17 mai, parce que, encore une fois, une règle a été fixée par le président de la République, comme quoi être ministre et président d'un exécutif, c'est à dire être maire par exemple, n'est pas compatible avec la fonction de ministre que je veux bien admettre. Donc, je l'ai fait tout de suite ; d'autres l'ont fait un petit peu plus tard. Je crois qu'à peu près tout le monde est aujourd'hui, à quelques exceptions près, en accord avec cette règle. Il faut se consacrer à ses fonctions. Notamment, on ne peut pas être patron à plusieurs endroits, il faut se consacrer à ses fonctions. Même si, bien évidemment, on reste présent dans sa mairie, ce qui est bien naturel."
Q-Très brièvement : vous avez dit : "Il y a 350 commissions de trop". Combien en avez-vous supprimées jusqu'à présent ?
R - "350. On a supprimé toutes les commissions qui sont apparues comme de trop. Mais le risque, c'est que chaque jour, l'administration en crée d'autres. Il faut donc être très vigilant là dessus."
Q-Le budget : l'effort pour la Défense sera maintenu. C'est une bonne chose ?
R- "C'est une bonne chose. La loi de programmation doit être maintenue. Il y a eu plusieurs lois de programmation qui ont été votées - sécurité, justice, militaire et défense. Il faut évidemment que ces lois de programmation soient respectées, sinon je ne vois pas l'intérêt de faire des lois de programmation."
Q-Et "il est urgent que "la décentralisation aboutisse", comme le dit J.-P. Raffarin ?
R- "Il est urgent que l'on fasse un pas en avant sur la décentralisation. C'est aussi un problème de réforme de l'Etat."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 13 juillet 2004)
R- "Il y a, dans ce pays, une montée de la xénophobie, de l'antisémitisme, on le sait. Le président de la République l'a dit très clairement et avec beaucoup de force la semaine dernière. Il faut que l'ensemble de la nation se mobilise là dessus. Cet acte est particulièrement ignoble et écurant. Mais c'est la responsabilité de chacun, ce n'est pas uniquement la responsabilité de l'Etat"
Q-Mais ça, ce sont des paroles...
R- "Oui, mais au delà des paroles, il faut que l'ensemble des services de police, il faut que les services sociaux, il faut que les services de justice aussi, interviennent évidemment de plus en plus. Je crois que c'est une préoccupation constante du Président, c'est une préoccupation constante des uns et des autres."
Q-Et de l'enseignement ?
R - "Oui, bien sûr. Il faut, évidemment, aussi, apprendre aux enfants et aux jeunes vers quoi va une société lorsqu'elle devient xénophobe ou antisémite. Il faut combattre cela à la racine du mal."
Q-Quand S. Royal dit, ce matin, que "l'incantation ne suffit pas", c'est aussi un peu votre sentiment ?
R - "C'est polémique. En tout cas, si elle vise les propos du président de la République, c'est évidemment très polémique. Le président de la République a réaffirmé, avec vraiment une très grande force, une très grande dignité - mais ce n'est pas la première fois, depuis longtemps, c'est une préoccupation de J. Chirac... Mais quand le président de la République parle, derrière, les services se mettent en oeuvre. Il faut évidemment que la police et la justice, mais aussi que l'Education nationale fassent de plus en plus ce boulot d'intégration des uns et des autres. C'est le fait d'un certain nombre de jeunes voyous, d'écervelés. Mais probablement faut-il aller plus loin. Il faut condamner dans tous les sens du terme. Il faut condamner au plan des principes, et puis condamner lourdement au plan judiciaire."
Q-Ce matin, vous êtes un peu ici pour faire le bilan de votre action et aussi pour parler de l'UMP, puisque vous en êtes le trésorier, et qu'A. Juppé va quitter la présidence - c'est sûr, maintenant - dans le courant de la semaine, après le 14 Juillet en tout cas. Hier, J.-L. Borloo disait : "La présidence de l'UMP, ils ne pensent qu'à ça, tous, tout le Gouvernement". Vous aussi ?
R - "Non, enfin... J'ai le sentiment évidemment, que cela occupe beaucoup l'ensemble des uns et des autres, certainement à tort d'ailleurs, parce qu'il ne faut pas mettre cela trop en avant. Il y a d'autres préoccupations. Maintenant, c'est assez logique. A. Juppé démissionnera cette semaine, puisqu'il a dit que c'était à la mi-juillet. Les uns et les autres viendront et seront candidats probablement, on parle d'un certain nombre de noms. On verra bien ! Ce sont les militants qui choisiront. Ce qui m'importe, c'est que l'UMP soit un grand parti démocratique, ce qu'il est. Et les militants choisiront le président, le meilleur."
Q-Quand vous dites que ce qui vous importe c'est que "l'UMP soit un grand parti démocratique", cela veut dire que vous souhaitez une vraie compétition ou que l'on se mette d'accord sur un nom ?
R - "Je souhaite d'abord que l'UMP se sorte bien de cet acte de présidence. Il faut que tout ce qui sera fait, d'ici au mois de novembre, ne perturbe pas l'UMP après, il ne faut pas que cela laisse des blessures, il ne faut pas que cela casse la dynamique de l'UMP..."
Q-Cela peut éclater ?
R - "Elle peut éclater, oui, il y a évidemment des risques. Et on ne gagnera en 2007 que si on est unis. C'est banal de le dire, mais encore faut-il le faire. Donc l'union est nécessaire à la victoire en 2007. Si l'on n'est pas unis, si l'on n'arrive pas à trouver les moyens de s'entendre avec l'UDF, alors on perdra en 2007. C'est aussi simple que cela. Donc, la présidence de l'UMP concourt à cela ; ce doit être une présidence qui renforce l'UMP et renforce l'unité de l'UMP, et qui n'amène pas à une bagarre ou à une scission stérile de ce mouvement auquel je tiens beaucoup."
Q-Et qu'est-ce qui amènerait une scission ?
R - "Probablement, une candidature trop violente, trop insistante, trop pressante ; probablement, aussi, des candidatures qui s'opposeraient un peu, sur la forme, d'une manière qui ne conviendrait pas. Je pense que c'est une élection qui doit se passer dans la dignité."
Q- "Une candidature trop violente" : vous faites allusion à N. Sarkozy ?
R - "Non, je fais allusion au climat de l'élection de l'UMP. Il ne faut pas que ce soit un enjeu de pouvoir au delà de ce qu'est l'UMP."
Q-C'est à dire que le président de l'UMP ne doit pas être candidat à l'élection présidentielle ?
R - "Je n'ai pas dit cela. Mais le président de l'UMP, en tout cas, doit se satisfaire de l'UMP en ce moment."
Q- "Se satisfaire de l'UMP" et ne pas siéger au Gouvernement ?
R - "Oui, par exemple. Mais je crois que là, la règle a été fixée. On n'a pas besoin de tourner autour du pot. La règle a été fixée par le président de la République, elle a été rappelée par le Premier ministre. C'est une règle assez naturelle dans l'équilibre des pouvoirs. C'est un grand parti politique, on a besoin de s'en occuper évidemment à plein temps, et les militants le méritent."
Q-Mais la règle pourrait souffrir l'exception si son patron, le patron de l'UMP, redevenait le premier ministre, comme cela avait été toujours été le cas pour le RPR auparavant ?
R - "Ecoutez, le Premier ministre est patron de la majorité, c'est le chef de la majorité dans la Vème République. Donc, le chef de la majorité a évidemment la possibilité d'être le patron du parti politique. Je crois que cela a déjà été indiqué à plusieurs reprises. Là, je parlais des ministres."
Q-A propos d'A. Juppé, dont vous regrettez le départ, parce que vous êtes un de ses proches depuis longtemps - vous avez travaillé avec lui à Matignon -, quand vous voyez que 70 % des Français ne souhaitent pas qu'il revienne, cela vous chagrine-t-il ou vous dites-vous que c'est normal après tout ?
R - "Non, c'est le contraire qui m'étonnerait. Si plus de Français souhaitaient qu'il revienne, ce serait étonnant, après un certain nombre d'années où A. Juppé a beaucoup servi de bouc émissaire, à tout point de vue, sur le plan politique notamment. J'ai le sentiment que ce serait presque étonnant que les sondages aillent dans un sens différent. Et puis, le 30 janvier, A. Juppé a été condamné, vous le savez. Donc, A. Juppé n'a pas, non plus, depuis de longs mois, tenté de rétablir son image. Ce qu'il a fait, ce n'était pas pour lui-même, c'était pour l'intérêt général et l'intérêt de l'UMP. Donc, ce sondage n'est pas surprenant. Maintenant, je peux indiquer que je souhaite évidemment qu'A. Juppé continue à servir le pays, d'une manière ou d'une autre."
Q-Et vous souhaitez qu'il revienne, dans l'hypothèse où il peut être blanchi ou sa peine peut être amoindrie ?
R - "Je crois qu'il ne faut pas s'exprimer après cela, parce que ce serait anticiper sur une décision de justice. On verra en fin d'année ce que la justice décidera. Si A. Juppé peut continuer à servir le pays, j'imagine qu'il le fera. En tout cas, on sera nombreux à penser qu'il faudra qu'il le fasse. C'est lui qui a la réponse."
Q-En attendant, vous êtes au Gouvernement. Vous avez quitté votre mairie, à la demande du président de la République. Tout le monde n'a pas encore démissionné. Vous vous dites que vous avez été trop vite ?
R - "Non, j'ai démissionné très vite, j'ai démissionné dès le 17 mai, parce que, encore une fois, une règle a été fixée par le président de la République, comme quoi être ministre et président d'un exécutif, c'est à dire être maire par exemple, n'est pas compatible avec la fonction de ministre que je veux bien admettre. Donc, je l'ai fait tout de suite ; d'autres l'ont fait un petit peu plus tard. Je crois qu'à peu près tout le monde est aujourd'hui, à quelques exceptions près, en accord avec cette règle. Il faut se consacrer à ses fonctions. Notamment, on ne peut pas être patron à plusieurs endroits, il faut se consacrer à ses fonctions. Même si, bien évidemment, on reste présent dans sa mairie, ce qui est bien naturel."
Q-Très brièvement : vous avez dit : "Il y a 350 commissions de trop". Combien en avez-vous supprimées jusqu'à présent ?
R - "350. On a supprimé toutes les commissions qui sont apparues comme de trop. Mais le risque, c'est que chaque jour, l'administration en crée d'autres. Il faut donc être très vigilant là dessus."
Q-Le budget : l'effort pour la Défense sera maintenu. C'est une bonne chose ?
R- "C'est une bonne chose. La loi de programmation doit être maintenue. Il y a eu plusieurs lois de programmation qui ont été votées - sécurité, justice, militaire et défense. Il faut évidemment que ces lois de programmation soient respectées, sinon je ne vois pas l'intérêt de faire des lois de programmation."
Q-Et "il est urgent que "la décentralisation aboutisse", comme le dit J.-P. Raffarin ?
R- "Il est urgent que l'on fasse un pas en avant sur la décentralisation. C'est aussi un problème de réforme de l'Etat."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 13 juillet 2004)