Texte intégral
La France a la volonté de développer la politique étrangère et de sécurité commune. Nous souhaitons à la fois accroître l'action extérieure de l'Union, l'efficacité de ce qui est fait, les moyens qui sont dévolus à la PESC. Nous pensons que, même en l'absence du traité constitutionnel qui prévoyait des avancées dans le cadre des traités existants, il est possible de développer ces activités. C'est l'une des choses dont nous nous sommes entretenus aujourd'hui et hier avec Javier Solana. Nous avons aussi passé en revue les principales questions d'actualité internationale mais mon premier message et celui sur lequel je voudrais insister est qu'il y a, je crois, une attente de l'Europe, sur la scène internationale à la fois de la part de nos partenaires parce que l'Europe exprime une vision qui lui est propre, particulière et j'ajouterais qu'il y a une attente d'Europe de la part de nos concitoyens. Je le mesure régulièrement quand je vais dans nos régions, parler d'Europe et écouter ce qu'on nous dit : les attentes sont réelles concernant la capacité des Européens à s'organiser, à s'unir, à peser sur la scène internationale, à faire entendre leur voix. Nous sommes attendus, à nous de savoir répondre.