Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Mes chers Compatriotes,
C'est pour moi un réel plaisir que de vous rencontrer à l'occasion de cette brève visite au Cap-Vert, qui est aussi pour moi l'une des toutes premières que j'effectue dans le cadre des nouvelles fonctions gouvernementales que viennent de me confier le président de la République et le Premier ministre.
Je veux vous dire l'honneur que je ressens à me voir confier ce ministère en charge de la Coopération, du Développement, et de la Francophonie. Je veux vous dire aussi la détermination qui sera la mienne à la tête de ce ministère pour y faire notamment progresser les priorités voulues par le chef de l'Etat en faveur de l'Afrique.
Hier à l'Outre-mer, aujourd'hui à la Coopération, ma fidélité à la personne du président de la République reste en effet la première de mes motivations, et mon exigence de tous les instants.
Aujourd'hui parmi vous, à Praia, je souhaite vous témoigner, malgré la distance et le sentiment d'isolement que vous ressentez peut-être, l'intérêt que les autorités françaises vous portent ainsi qu'au Cap-Vert.
Je veux rendre hommage à votre action dans ce pays, dans des conditions parfois difficiles, et dans un environnement contraignant que je ne sous-estime pas.
Avec vous, je veux croire au rôle utile que la France peut avoir pour y contribuer à un développement économique et social durable.
Comme vous le savez, nous entretenons des relations très amicales avec le Cap-Vert, fruit d'une coopération ancienne qui a contribué aux progrès économiques et sociaux impressionnants qu'a réalisés ce pays depuis son indépendance.
Notre coopération s'inscrit dans un souci de complémentarité avec les aides apportées par les autres bailleurs de fonds, notamment par l'Union européenne et par les organismes financiers multilatéraux. C'est cette volonté d'une coopération rénovée, prenant en compte l'appartenance du Cap-Vert à différents ensembles régionaux africains, que j'ai exprimée à mes interlocuteurs.
Beaucoup parmi vous apportent leurs contributions à nos relations avec le Cap-Vert que ce soit par leurs activités économiques, ou plus directement par leur action personnelle au sein des services de l'Ambassade. Je tiens à les en remercier tout particulièrement ce soir, car c'est grâce aux efforts que vous déployez tous au quotidien que la France a pu se forger l'image d'un pays dynamique, ouvert au dialogue des cultures, et soucieux de participer au progrès économique des pays défavorisés, notamment en Afrique.
Le rayonnement de la France passe par l'action des hommes, et vous êtes tous porteurs de ces valeurs qui sont à la base de nos engagements.
Nous menons une coopération avec nos partenaires capverdiens centrée sur la formation des hommes et le renforcement de la bonne gouvernance. Nous comptons beaucoup sur le centre culturel de Praia et l'Alliance française de Mindel pour assurer le rayonnement de la France dans ce pays où la culture, et plus particulièrement la musique, revêtent une importance toute particulière. C'est pour cela que nous sommes très désireux de développer encore la francophonie et accentuer nos efforts pour la formation des étudiants capverdiens, de telle sorte que nos échanges soient encore plus denses et plus fructueux à l'avenir.
Mais je souhaite aussi vous dire combien le gouvernement est sensible aux préoccupations des Français qui vivent à l'étranger, notamment en matière de santé et d'éducation. Je visiterai demain l'école francophone "les Alizés", bien consciente de la nécessité d'assurer un enseignement de qualité à vos enfants, mais aussi à tous ceux qui font confiance à notre système éducatif, qui a fait ses preuves partout dans le monde.
Sur tous ces sujets auxquels je vous sais sensibles, je puis vous assurer que nous recherchons des solutions qui puissent répondre à vos légitimes préoccupations ; sachez également que les aspects touchant à la sécurité figureront en bonne place dans les discussions que je vais avoir avec les autorités capverdiennes.
Mais au total, il s'agit bien par nos efforts collectifs de contribuer au développement de notre présence au Cap-Vert. Vous y êtes encore peu nombreux, puisque votre communauté ne compte actuellement qu'environ 200 personnes.
Je veux croire que cette présence est appelée à s'accroître, en raison des potentialités de ce pays, si riche culturellement, si prometteur au plan touristique, parfaitement démocratique et stable.
En conclusion, je souhaite donc vous adresser mes encouragements, et vous assurer de mon soutien. Soyez convaincus de me trouver à vos côtés pour contribuer au renforcement de la coopération française en Afrique, et au Cap-Vert.
Vive la République, vive la France !
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 juin 2005)
Mesdames et Messieurs,
Mes chers Compatriotes,
C'est pour moi un réel plaisir que de vous rencontrer à l'occasion de cette brève visite au Cap-Vert, qui est aussi pour moi l'une des toutes premières que j'effectue dans le cadre des nouvelles fonctions gouvernementales que viennent de me confier le président de la République et le Premier ministre.
Je veux vous dire l'honneur que je ressens à me voir confier ce ministère en charge de la Coopération, du Développement, et de la Francophonie. Je veux vous dire aussi la détermination qui sera la mienne à la tête de ce ministère pour y faire notamment progresser les priorités voulues par le chef de l'Etat en faveur de l'Afrique.
Hier à l'Outre-mer, aujourd'hui à la Coopération, ma fidélité à la personne du président de la République reste en effet la première de mes motivations, et mon exigence de tous les instants.
Aujourd'hui parmi vous, à Praia, je souhaite vous témoigner, malgré la distance et le sentiment d'isolement que vous ressentez peut-être, l'intérêt que les autorités françaises vous portent ainsi qu'au Cap-Vert.
Je veux rendre hommage à votre action dans ce pays, dans des conditions parfois difficiles, et dans un environnement contraignant que je ne sous-estime pas.
Avec vous, je veux croire au rôle utile que la France peut avoir pour y contribuer à un développement économique et social durable.
Comme vous le savez, nous entretenons des relations très amicales avec le Cap-Vert, fruit d'une coopération ancienne qui a contribué aux progrès économiques et sociaux impressionnants qu'a réalisés ce pays depuis son indépendance.
Notre coopération s'inscrit dans un souci de complémentarité avec les aides apportées par les autres bailleurs de fonds, notamment par l'Union européenne et par les organismes financiers multilatéraux. C'est cette volonté d'une coopération rénovée, prenant en compte l'appartenance du Cap-Vert à différents ensembles régionaux africains, que j'ai exprimée à mes interlocuteurs.
Beaucoup parmi vous apportent leurs contributions à nos relations avec le Cap-Vert que ce soit par leurs activités économiques, ou plus directement par leur action personnelle au sein des services de l'Ambassade. Je tiens à les en remercier tout particulièrement ce soir, car c'est grâce aux efforts que vous déployez tous au quotidien que la France a pu se forger l'image d'un pays dynamique, ouvert au dialogue des cultures, et soucieux de participer au progrès économique des pays défavorisés, notamment en Afrique.
Le rayonnement de la France passe par l'action des hommes, et vous êtes tous porteurs de ces valeurs qui sont à la base de nos engagements.
Nous menons une coopération avec nos partenaires capverdiens centrée sur la formation des hommes et le renforcement de la bonne gouvernance. Nous comptons beaucoup sur le centre culturel de Praia et l'Alliance française de Mindel pour assurer le rayonnement de la France dans ce pays où la culture, et plus particulièrement la musique, revêtent une importance toute particulière. C'est pour cela que nous sommes très désireux de développer encore la francophonie et accentuer nos efforts pour la formation des étudiants capverdiens, de telle sorte que nos échanges soient encore plus denses et plus fructueux à l'avenir.
Mais je souhaite aussi vous dire combien le gouvernement est sensible aux préoccupations des Français qui vivent à l'étranger, notamment en matière de santé et d'éducation. Je visiterai demain l'école francophone "les Alizés", bien consciente de la nécessité d'assurer un enseignement de qualité à vos enfants, mais aussi à tous ceux qui font confiance à notre système éducatif, qui a fait ses preuves partout dans le monde.
Sur tous ces sujets auxquels je vous sais sensibles, je puis vous assurer que nous recherchons des solutions qui puissent répondre à vos légitimes préoccupations ; sachez également que les aspects touchant à la sécurité figureront en bonne place dans les discussions que je vais avoir avec les autorités capverdiennes.
Mais au total, il s'agit bien par nos efforts collectifs de contribuer au développement de notre présence au Cap-Vert. Vous y êtes encore peu nombreux, puisque votre communauté ne compte actuellement qu'environ 200 personnes.
Je veux croire que cette présence est appelée à s'accroître, en raison des potentialités de ce pays, si riche culturellement, si prometteur au plan touristique, parfaitement démocratique et stable.
En conclusion, je souhaite donc vous adresser mes encouragements, et vous assurer de mon soutien. Soyez convaincus de me trouver à vos côtés pour contribuer au renforcement de la coopération française en Afrique, et au Cap-Vert.
Vive la République, vive la France !
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 juin 2005)