Texte intégral
Monsieur le Président (Docteur Patrick Toubon, Président de Qualibio),
Mesdames, Messieurs,
Je vous souhaite à toutes et à tous la plus cordiale bienvenue à l'occasion de ces " 10èmes Assises nationales Qualibio sur les techniques hospitalières ".
Monsieur le Président Toubon, lorsque vous avez demandé au Sénat d'accueillir votre manifestation, je n'ai pas hésité un instant.
Pourquoi ?
Parce que votre séminaire relatif à " l'accréditation des établissements de santé, à la gestion des risques et à l'évaluation des pratiques professionnelles" se situe au cur de l'actualité : actualité économique et actualité législative.
L'actualité économique tout d'abord, car ces dernières années ont mis en exergue deux faits majeurs de notre vie économique : en premier lieu, la prise de conscience de la grande majorité des acteurs politiques et économiques ainsi que de nos concitoyens du poids que représentent les dépenses de santé. Chaque année, la France dépense 350 milliards d'euros pour sa sécurité sociale, dont les deux tiers en faveur de la santé. Près de 50 milliards d'euros sont affectés chaque année au secteur hospitalier public. Ces dépenses concernent notre vie quotidienne.
Après trois années de réformes ambitieuses, courageuses et indispensables, l'heure est désormais à l'information, à l'explication et à la mise en uvre sur le terrain.
L'Etat se doit de relever ce défi démocratique et d'offrir à chaque français une politique de santé efficace et moderne. Les collectivités territoriales, notamment à travers la mise en place de " l'acte deux " de la décentralisation, les parlementaires et les élus locaux sont directement concernés par l'ensemble de ces thématiques. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai décidé de lancer, avec mes collègues sénatrices et sénateurs, le 24 octobre prochain la première édition des " Rencontres sociales du Sénat " dont le thème sera cette année " le parcours de soin ".
Ces débats essentiels sur le thème de la santé en France mais aussi en Europe se déroulent alors même que des négociations importantes sur la définition des normes, sur les accréditations des établissements hospitaliers, sur la gestion des risques et l'évaluation des pratiques professionnelles se multiplient aux niveaux national et international. Ces problématiques relatives aux " techniques hospitalières " constituent un enjeu national et détermineront sans aucun doute les contours de l'hôpital de demain. Actualité économique mais aussi actualité législative puisque votre manifestation s'inscrit dans un programme législatif relativement chargé. Après avoir engagé d'importantes réformes relatives à l'assurance maladie et à l'égalité des chances pour les personnes handicapées, nous avons modifié au printemps dernier notre constitution pour y adosser la charte de l'environnement qui consacre le principe de précaution.
Or l'application de ce principe n'est pas sans conséquence sur la vie quotidienne des patients et du corps médical et paramédical, notamment en milieu hospitalier.
Votre colloque, Mesdames, Messieurs, s'inscrit donc parfaitement dans cette actualité économique et législative si dense.
Vous le constatez, Mesdames, Messieurs, les réflexions abordées dans votre colloque apporteront, sans nul doute des réponses concrètes aux parlementaires mais aussi aux élus de terrain que les sénateurs ne cessent d'être au quotidien.
Je suis très heureux à cet égard que le Professeur Jean-Claude Etienne, sénateur de la Marne soit présent demain parmi vous lors de la table ronde. Il saura sans nul doute, avec la compétence et la verve qui le caractérisent, vous faire part de ses réflexions sur l'évaluation des pratiques médicales dans l'évolution du système de santé français.
Je vous souhaite une excellente journée et de fructueux échanges.
(Source http://www.senat.fr, le 3 octobre 2005)
Mesdames, Messieurs,
Je vous souhaite à toutes et à tous la plus cordiale bienvenue à l'occasion de ces " 10èmes Assises nationales Qualibio sur les techniques hospitalières ".
Monsieur le Président Toubon, lorsque vous avez demandé au Sénat d'accueillir votre manifestation, je n'ai pas hésité un instant.
Pourquoi ?
Parce que votre séminaire relatif à " l'accréditation des établissements de santé, à la gestion des risques et à l'évaluation des pratiques professionnelles" se situe au cur de l'actualité : actualité économique et actualité législative.
L'actualité économique tout d'abord, car ces dernières années ont mis en exergue deux faits majeurs de notre vie économique : en premier lieu, la prise de conscience de la grande majorité des acteurs politiques et économiques ainsi que de nos concitoyens du poids que représentent les dépenses de santé. Chaque année, la France dépense 350 milliards d'euros pour sa sécurité sociale, dont les deux tiers en faveur de la santé. Près de 50 milliards d'euros sont affectés chaque année au secteur hospitalier public. Ces dépenses concernent notre vie quotidienne.
Après trois années de réformes ambitieuses, courageuses et indispensables, l'heure est désormais à l'information, à l'explication et à la mise en uvre sur le terrain.
L'Etat se doit de relever ce défi démocratique et d'offrir à chaque français une politique de santé efficace et moderne. Les collectivités territoriales, notamment à travers la mise en place de " l'acte deux " de la décentralisation, les parlementaires et les élus locaux sont directement concernés par l'ensemble de ces thématiques. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai décidé de lancer, avec mes collègues sénatrices et sénateurs, le 24 octobre prochain la première édition des " Rencontres sociales du Sénat " dont le thème sera cette année " le parcours de soin ".
Ces débats essentiels sur le thème de la santé en France mais aussi en Europe se déroulent alors même que des négociations importantes sur la définition des normes, sur les accréditations des établissements hospitaliers, sur la gestion des risques et l'évaluation des pratiques professionnelles se multiplient aux niveaux national et international. Ces problématiques relatives aux " techniques hospitalières " constituent un enjeu national et détermineront sans aucun doute les contours de l'hôpital de demain. Actualité économique mais aussi actualité législative puisque votre manifestation s'inscrit dans un programme législatif relativement chargé. Après avoir engagé d'importantes réformes relatives à l'assurance maladie et à l'égalité des chances pour les personnes handicapées, nous avons modifié au printemps dernier notre constitution pour y adosser la charte de l'environnement qui consacre le principe de précaution.
Or l'application de ce principe n'est pas sans conséquence sur la vie quotidienne des patients et du corps médical et paramédical, notamment en milieu hospitalier.
Votre colloque, Mesdames, Messieurs, s'inscrit donc parfaitement dans cette actualité économique et législative si dense.
Vous le constatez, Mesdames, Messieurs, les réflexions abordées dans votre colloque apporteront, sans nul doute des réponses concrètes aux parlementaires mais aussi aux élus de terrain que les sénateurs ne cessent d'être au quotidien.
Je suis très heureux à cet égard que le Professeur Jean-Claude Etienne, sénateur de la Marne soit présent demain parmi vous lors de la table ronde. Il saura sans nul doute, avec la compétence et la verve qui le caractérisent, vous faire part de ses réflexions sur l'évaluation des pratiques médicales dans l'évolution du système de santé français.
Je vous souhaite une excellente journée et de fructueux échanges.
(Source http://www.senat.fr, le 3 octobre 2005)