Texte intégral
Je suis particulièrement heureuse d'être parmi vous ce matin et ce n'est pas une simple formule de politesse.
Aujourd'hui, alors que les voix du dénigrement systématique de la France se font nombreuses, je veux, en étant ici, au milieu des élèves de cette école, rendre hommage à la France de l'excellence, celle de l'enseignement et de la recherche.
Fidèle à ses traditions et à sa devise, l'Ecole Polytechnique forme depuis maintenant deux siècles de nombreux décideurs de ce pays : hauts fonctionnaires pour le service de l'Etat, savants de haut niveau pour la recherche, cadres à fort potentiel pour les entreprises.
Tous sont à l'image de cette France que nous aimons, forte et imaginative.
L'école participe depuis deux siècles à l'excellence et au rayonnement de la France dans le domaine scientifique et technique. Des domaines qui sont de plus en plus cruciaux, à l'heure de la mondialisation.
Nous devons être fiers de ce que nous sommes et la France doit être fière de ses décideurs, de ses chercheurs, de ses ingénieurs.
Son excellence a encore été prouvée jeudi avec le lancement réussi du satellite Syracuse III A. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce succès qui marque aux yeux du monde entier une nouvelle étape significative dans l'accroissement des capacités françaises de télécommunications militaires.
Polytechnique fut la première des écoles d'ingénieur sous tutelle du ministère de la défense à signer un contrat pluriannuel qui couvre la période 2002-2006 ; montrant ainsi la voie à bien d'autres écoles
Les objectifs de ce contrat ont été tenus.
Je veux vous en féliciter.
L'école a fortement développé sa capacité de recherche tout en s'ouvrant à la recherche privée. Cette ouverture est évidemment nécessaire. Peut-il exister, une recherche sans cette ouverture.
Preuve de son rayonnement international, elle s'est aussi ouverte au monde à travers son recrutement, et accueille aujourd'hui une centaine d'étudiants étrangers.
L'X et le campus de Palaiseau en développement sont à l'image de l'ambition que je forme pour notre enseignement supérieur et notre recherche en France.
La Défense, forte de ses écoles, forte de ses centres de recherche, mais aussi de l'ambition que j'ai pour elle en matière scientifique et technologique, est plus que jamais à la pointe de cette politique d'ouverture et de mutualisation.
Il ne saurait y avoir d'enseignement supérieur sans recherche. Autour de l'X, nous devons faire émerger un campus de dimension internationale grâce au partenariat entre établissements d'enseignement et de recherche.
Je me félicite que depuis plusieurs années la Défense puisse apporter dans les prochaines années une contribution déterminante au développement du campus.
Au-delà du laboratoire Thales, qui sera bientôt inauguré, et de l'Institut d'Optique Théorique et Appliquées (IOTA), deux projets sont apportés par la Défense.
En faisant ce matin le point des dossiers avec les différents acteurs, j'ai pu constater, en les écoutant, que le projet d'implantation sur le plateau du département d'optique théorique et appliquée de l'ONERA progressait bien.
Je veillerai à ce qu'il soit présenté dans les meilleurs délais au conseil d'administration de l'ONERA.
L'implantation de l'ONERA sur ce site doit permettre une étroite coopération avec l'IOTA, Thales et les départements d'optique de l'X et de l'ENSTA.
A un horizon de quelques années, le plateau regroupera près de 600 chercheurs-opticiens, c'est-à-dire six fois plus qu'aujourd'hui.
De quoi constituer une des plus grandes concentrations au monde de savoirs et de compétences dans le domaine de l'optique.
Optics Valley justifiera ainsi pleinement son ambition mondiale !
De même, je souhaite que l'étude du transfert de l'ENSTA sur le plateau se poursuive pour être soumise au plus vite à la décision de son conseil d'administration.
Pendant trop longtemps la notion de temps a été trop extensive dans la conduite des programmes au sein du ministère de la Défense et certains d'entre eux demandaient plusieurs décennies. Cela change et dans ce domaine la volonté politique est déterminante.
Ces projets ambitieux illustrent le dynamisme du plateau. Notre objectif commun doit être d'en faire un campus de taille et de renommée internationale. Pour aller plus loin, je place beaucoup d'espoir dans ParisTech.
J'ai soutenu les discussions engagées entre les Mines, les Ponts et l'ENSTA.
Le rapprochement réalisé entre l'ENSTA et les Ponts est une première étape pragmatique et prometteuse.
Nos écoles doivent avoir l'envergure internationale suffisante pour attirer élèves et professeurs et pour assurer des échanges de haut niveau en envoyant leurs propres étudiants à l'étranger.
Nous ne pouvons plus rester repliés sur nous même. C'est un enjeu majeur de croissance et de rayonnement international pour la France.
La concurrence est de taille : plus de 10 000 étudiants au MIT de Boston, 15 000 à Cambridge, sans oublier l'ETH de Zürich ou encore l'université de Stanford... Tous ces campus ont une taille largement supérieure à ceux qui existent en France.
Nous devons mettre en place un projet, international, ouvert et ambitieux.
C'est une urgence, c'est l'urgence première. Les questions de statut viendront après. Ce qu'il faut d'abord c'est de la volonté et ensuite de l'action.
J'attends pour cela que ParisTech, qui associe aujourd'hui dix grandes écoles d'ingénieurs de Paris, entre dans une nouvelle phase.
Je remercie le général de Nomazy de s'être pleinement investi dans ce projet et je l'incite à aller encore plus loin
J'entends placer la Défense à la pointe de la politique technologique et industrielle du gouvernement.
On ne le dit pas suffisamment, la défense est au coeur de la recherche et du développement en France
La recherche et l'enseignement supérieur sont au coeur de la croissance économique de demain.
Vous pouvez compter sur la mobilisation du ministère en faveur de la recherche, et tout particulièrement de la recherche duale.
Une politique de défense doit être volontariste, concrète, mais aussi visionnaire. Le propre des militaires et de planifier, et pour cela il faut porter le regard plus loin.
J'ai voulu dès mon arrivée à la Défense qu'elle retrouve les moyens de préparer l'avenir, qu'elle se mobilise en matière de prospective stratégique.
C'est l'objet du plan prospectif à 30 ans, mais ce qui est à l'origine de ma décision de sanctuariser les crédits d'études-amont qui ne doivent plus servir à combler les imprévus de la phase de développement
La Défense par ailleurs doit être plus à l'écoute de la recherche civile, aussi bien pour tirer profit des avancées de celle-ci que pour assurer la diffusion de notre propre technologie.
J'ai voulu pour rendre cette volonté plus efficace que la Défense dispose d'un contact unique : au sein de la DGA, la Mission pour la Recherche et l'Innovation Scientifique jouera un rôle d'interface avec la recherche civile.
Elle fera connaître nos propres besoins et identifiera les projets d'intérêt commun.
Pour collaborer avec les chercheurs, nous devons nous appuyer sur des ingénieurs reconnus et légitimes.
Je compte sur chacun et chacune d'entre vous, jeunes polytechniciens, pour rejoindre cette aventure.
La recherche et l'innovation sont au coeur de la nouvelle politique industrielle que j'ai voulue pour la défense : c'est donc tout naturellement que nous allons jouer un rôle de premier plan dans le pôle SYSTEMATIC.
La Défense est impliquée dans plus de la moitié des pôles de compétitivité de niveau mondial.
Elle joue un rôle prépondérant dans celui du plateau de Saclay.
Nos capacités opérationnelles de sécurité et de défense reposeront en effet demain sur des " systèmes de systèmes " que le pôle SYSTEMATIC a pour ambition de concevoir et de réaliser.
Avec l'X et l'ONERA, mais aussi avec des entreprises telles que Thales, EADS, Dassault ou encore Alcatel, ce pôle fédère des acteurs qui constituent l'essentiel de la base industrielle et technologique de défense.
Il permettra à la France de développer des technologies essentielles à ses capacités de sécurité et de défense, dans un contexte de forte concurrence, notamment des Etats-Unis et de l'Asie.
Soyez assurés de la mobilisation de mon ministère.
Je sais pouvoir compter sur l'X pour être un acteur de premier plan de ce pôle.
Les projets futurs du plateau de Palaiseau répondent à notre ambition commune de faire émerger un grand campus international.
Cela nous ne le feront pas seuls, et
Je tiens à saluer les élus locaux, dont certains sont présents ce matin, pour leur implication.
Le développement du plateau et l'emploi de ses terrains doivent respecter une forte cohérence stratégique.
L'élaboration et la préservation de cette cohérence constitueront l'une des premières responsabilités de l'Etat, donc des préfets et des élus locaux.
Ces projets d'avenir constituent par ailleurs le cadre dans lequel je souhaite inscrire le prochain contrat pluriannuel d'objectif et de moyens de l'Ecole Polytechnique.
Dès maintenant, les travaux préparatoires de ce contrat devront s'inscrire dans la continuité du précédent, tirer les enseignements des réussites et difficultés, exprimer la ferme volonté de toujours progresser.
L'Etat maintiendra son effort, mais il sera indispensable de renforcer les partenariats et les ressources propres issues du mécénat, des entreprises et des fondations.
Avec la mise en place du pôle de compétitivité SYSTEMATIC et l'arrivée progressive d'industriels, d'organismes de recherches et d'écoles sur le plateau de Palaiseau, nous avons l'occasion aujourd'hui de créer un complexe de niveau mondial.
Il alliera formation et recherche sur des technologies à haute valeur ajoutée.
Il nous permettra d'innover et d'accroître notre compétitivité industrielle.
Cet objectif nous engage et nous oblige.
Saisissons cette opportunité : pour l'enseignement, pour la recherche, pour la défense, pour la France !
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 24 octobre 2005)
Aujourd'hui, alors que les voix du dénigrement systématique de la France se font nombreuses, je veux, en étant ici, au milieu des élèves de cette école, rendre hommage à la France de l'excellence, celle de l'enseignement et de la recherche.
Fidèle à ses traditions et à sa devise, l'Ecole Polytechnique forme depuis maintenant deux siècles de nombreux décideurs de ce pays : hauts fonctionnaires pour le service de l'Etat, savants de haut niveau pour la recherche, cadres à fort potentiel pour les entreprises.
Tous sont à l'image de cette France que nous aimons, forte et imaginative.
L'école participe depuis deux siècles à l'excellence et au rayonnement de la France dans le domaine scientifique et technique. Des domaines qui sont de plus en plus cruciaux, à l'heure de la mondialisation.
Nous devons être fiers de ce que nous sommes et la France doit être fière de ses décideurs, de ses chercheurs, de ses ingénieurs.
Son excellence a encore été prouvée jeudi avec le lancement réussi du satellite Syracuse III A. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce succès qui marque aux yeux du monde entier une nouvelle étape significative dans l'accroissement des capacités françaises de télécommunications militaires.
Polytechnique fut la première des écoles d'ingénieur sous tutelle du ministère de la défense à signer un contrat pluriannuel qui couvre la période 2002-2006 ; montrant ainsi la voie à bien d'autres écoles
Les objectifs de ce contrat ont été tenus.
Je veux vous en féliciter.
L'école a fortement développé sa capacité de recherche tout en s'ouvrant à la recherche privée. Cette ouverture est évidemment nécessaire. Peut-il exister, une recherche sans cette ouverture.
Preuve de son rayonnement international, elle s'est aussi ouverte au monde à travers son recrutement, et accueille aujourd'hui une centaine d'étudiants étrangers.
L'X et le campus de Palaiseau en développement sont à l'image de l'ambition que je forme pour notre enseignement supérieur et notre recherche en France.
La Défense, forte de ses écoles, forte de ses centres de recherche, mais aussi de l'ambition que j'ai pour elle en matière scientifique et technologique, est plus que jamais à la pointe de cette politique d'ouverture et de mutualisation.
Il ne saurait y avoir d'enseignement supérieur sans recherche. Autour de l'X, nous devons faire émerger un campus de dimension internationale grâce au partenariat entre établissements d'enseignement et de recherche.
Je me félicite que depuis plusieurs années la Défense puisse apporter dans les prochaines années une contribution déterminante au développement du campus.
Au-delà du laboratoire Thales, qui sera bientôt inauguré, et de l'Institut d'Optique Théorique et Appliquées (IOTA), deux projets sont apportés par la Défense.
En faisant ce matin le point des dossiers avec les différents acteurs, j'ai pu constater, en les écoutant, que le projet d'implantation sur le plateau du département d'optique théorique et appliquée de l'ONERA progressait bien.
Je veillerai à ce qu'il soit présenté dans les meilleurs délais au conseil d'administration de l'ONERA.
L'implantation de l'ONERA sur ce site doit permettre une étroite coopération avec l'IOTA, Thales et les départements d'optique de l'X et de l'ENSTA.
A un horizon de quelques années, le plateau regroupera près de 600 chercheurs-opticiens, c'est-à-dire six fois plus qu'aujourd'hui.
De quoi constituer une des plus grandes concentrations au monde de savoirs et de compétences dans le domaine de l'optique.
Optics Valley justifiera ainsi pleinement son ambition mondiale !
De même, je souhaite que l'étude du transfert de l'ENSTA sur le plateau se poursuive pour être soumise au plus vite à la décision de son conseil d'administration.
Pendant trop longtemps la notion de temps a été trop extensive dans la conduite des programmes au sein du ministère de la Défense et certains d'entre eux demandaient plusieurs décennies. Cela change et dans ce domaine la volonté politique est déterminante.
Ces projets ambitieux illustrent le dynamisme du plateau. Notre objectif commun doit être d'en faire un campus de taille et de renommée internationale. Pour aller plus loin, je place beaucoup d'espoir dans ParisTech.
J'ai soutenu les discussions engagées entre les Mines, les Ponts et l'ENSTA.
Le rapprochement réalisé entre l'ENSTA et les Ponts est une première étape pragmatique et prometteuse.
Nos écoles doivent avoir l'envergure internationale suffisante pour attirer élèves et professeurs et pour assurer des échanges de haut niveau en envoyant leurs propres étudiants à l'étranger.
Nous ne pouvons plus rester repliés sur nous même. C'est un enjeu majeur de croissance et de rayonnement international pour la France.
La concurrence est de taille : plus de 10 000 étudiants au MIT de Boston, 15 000 à Cambridge, sans oublier l'ETH de Zürich ou encore l'université de Stanford... Tous ces campus ont une taille largement supérieure à ceux qui existent en France.
Nous devons mettre en place un projet, international, ouvert et ambitieux.
C'est une urgence, c'est l'urgence première. Les questions de statut viendront après. Ce qu'il faut d'abord c'est de la volonté et ensuite de l'action.
J'attends pour cela que ParisTech, qui associe aujourd'hui dix grandes écoles d'ingénieurs de Paris, entre dans une nouvelle phase.
Je remercie le général de Nomazy de s'être pleinement investi dans ce projet et je l'incite à aller encore plus loin
J'entends placer la Défense à la pointe de la politique technologique et industrielle du gouvernement.
On ne le dit pas suffisamment, la défense est au coeur de la recherche et du développement en France
La recherche et l'enseignement supérieur sont au coeur de la croissance économique de demain.
Vous pouvez compter sur la mobilisation du ministère en faveur de la recherche, et tout particulièrement de la recherche duale.
Une politique de défense doit être volontariste, concrète, mais aussi visionnaire. Le propre des militaires et de planifier, et pour cela il faut porter le regard plus loin.
J'ai voulu dès mon arrivée à la Défense qu'elle retrouve les moyens de préparer l'avenir, qu'elle se mobilise en matière de prospective stratégique.
C'est l'objet du plan prospectif à 30 ans, mais ce qui est à l'origine de ma décision de sanctuariser les crédits d'études-amont qui ne doivent plus servir à combler les imprévus de la phase de développement
La Défense par ailleurs doit être plus à l'écoute de la recherche civile, aussi bien pour tirer profit des avancées de celle-ci que pour assurer la diffusion de notre propre technologie.
J'ai voulu pour rendre cette volonté plus efficace que la Défense dispose d'un contact unique : au sein de la DGA, la Mission pour la Recherche et l'Innovation Scientifique jouera un rôle d'interface avec la recherche civile.
Elle fera connaître nos propres besoins et identifiera les projets d'intérêt commun.
Pour collaborer avec les chercheurs, nous devons nous appuyer sur des ingénieurs reconnus et légitimes.
Je compte sur chacun et chacune d'entre vous, jeunes polytechniciens, pour rejoindre cette aventure.
La recherche et l'innovation sont au coeur de la nouvelle politique industrielle que j'ai voulue pour la défense : c'est donc tout naturellement que nous allons jouer un rôle de premier plan dans le pôle SYSTEMATIC.
La Défense est impliquée dans plus de la moitié des pôles de compétitivité de niveau mondial.
Elle joue un rôle prépondérant dans celui du plateau de Saclay.
Nos capacités opérationnelles de sécurité et de défense reposeront en effet demain sur des " systèmes de systèmes " que le pôle SYSTEMATIC a pour ambition de concevoir et de réaliser.
Avec l'X et l'ONERA, mais aussi avec des entreprises telles que Thales, EADS, Dassault ou encore Alcatel, ce pôle fédère des acteurs qui constituent l'essentiel de la base industrielle et technologique de défense.
Il permettra à la France de développer des technologies essentielles à ses capacités de sécurité et de défense, dans un contexte de forte concurrence, notamment des Etats-Unis et de l'Asie.
Soyez assurés de la mobilisation de mon ministère.
Je sais pouvoir compter sur l'X pour être un acteur de premier plan de ce pôle.
Les projets futurs du plateau de Palaiseau répondent à notre ambition commune de faire émerger un grand campus international.
Cela nous ne le feront pas seuls, et
Je tiens à saluer les élus locaux, dont certains sont présents ce matin, pour leur implication.
Le développement du plateau et l'emploi de ses terrains doivent respecter une forte cohérence stratégique.
L'élaboration et la préservation de cette cohérence constitueront l'une des premières responsabilités de l'Etat, donc des préfets et des élus locaux.
Ces projets d'avenir constituent par ailleurs le cadre dans lequel je souhaite inscrire le prochain contrat pluriannuel d'objectif et de moyens de l'Ecole Polytechnique.
Dès maintenant, les travaux préparatoires de ce contrat devront s'inscrire dans la continuité du précédent, tirer les enseignements des réussites et difficultés, exprimer la ferme volonté de toujours progresser.
L'Etat maintiendra son effort, mais il sera indispensable de renforcer les partenariats et les ressources propres issues du mécénat, des entreprises et des fondations.
Avec la mise en place du pôle de compétitivité SYSTEMATIC et l'arrivée progressive d'industriels, d'organismes de recherches et d'écoles sur le plateau de Palaiseau, nous avons l'occasion aujourd'hui de créer un complexe de niveau mondial.
Il alliera formation et recherche sur des technologies à haute valeur ajoutée.
Il nous permettra d'innover et d'accroître notre compétitivité industrielle.
Cet objectif nous engage et nous oblige.
Saisissons cette opportunité : pour l'enseignement, pour la recherche, pour la défense, pour la France !
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 24 octobre 2005)