Texte intégral
Notre réunion au cours de laquelle je vais vous présenter une nouvelle équipe resserrée du RPR se tient dans un contexte particulier et, par bien des côtés, symbolique.
D'abord, l'inauguration ce matin de la première statue du Général de Gaulle à Paris, celui qui a toujours inspiré notre réflexion et notre vision de la France. Le gaullisme ne se résume pas à une époque, à une idée. Il correspond à une philosophie de l'Homme qui transcende les époques. C'est d'abord le refus de la fatalité. C'est ensuite une certaine conception de la personne : sa dignité, sa liberté, sa participation à un destin commun.
L'autre élément du contexte, c'est celui d'un regard devenu plus critique, je dirais, plus lucide des Français sur la politique gouvernementale. Il nous créé une obligation d'autant plus forte et urgente de leur présenter les propositions alternatives qui répondent à leurs critiques en terme de perspectives d'alternance.
Le troisième, c'est celui de la crise du politique. Un contexte de suspicion à l'égard des politiques, portant sur leurs capacités à écouter et à tenir leurs engagements.
Ainsi, le RPR doit-il donner une identité garante de sa reconnaissance. Cette identité, c'est l'homme, c'est le souci de l'homme, c'est le souci de la personne humaine. Il revient à notre Mouvement de faire entendre la voix des Français, des Français simplement épris de vérité et de sincérité, qui attendent d'un projet politique qu'il ait au cur cette dimension humaine, cette échelle humaine, cette préoccupation du quotidien. Notre combat, notre querelle ", c'est l'homme.
Au-delà de son identité réaffirmée, notre Mouvement doit faire connaître son activité, son programme, ses propositions. Parti de militants, présent dans toutes les villes, le RPR peut répondre à la critique des Français qui reprochent aux politiques d'ignorer leurs problèmes quotidiens et leurs aspirations. Le gaullisme est vivant. Il porte la France, il a sauvé la France et la France le porte en son sein, au point que nos contemporains sont gaullistes sans le savoir. C'est çà, la victoire du Gaullisme, c'est çà, l'héritage gaullien.
Mais, je dois le constater, on me dit souvent, on vous dit souvent, et vous me dîtes souvent : "on ne vous entend pas". Il faut donc une action plus forte et plus lisible. J'ai donc procédé, en accord avec le Secrétaire Général, à certains ajustements prenant en compte le travail ou l'absence de travail des uns ou des autres et les contraintes municipales de certains. J'ai aussi voulu simplifier notre organigramme. Le système de délégués généraux couvrant plusieurs secteurs n'a pas fonctionné".
(source http://www.rpr.org, le 10 novembre 2000)
D'abord, l'inauguration ce matin de la première statue du Général de Gaulle à Paris, celui qui a toujours inspiré notre réflexion et notre vision de la France. Le gaullisme ne se résume pas à une époque, à une idée. Il correspond à une philosophie de l'Homme qui transcende les époques. C'est d'abord le refus de la fatalité. C'est ensuite une certaine conception de la personne : sa dignité, sa liberté, sa participation à un destin commun.
L'autre élément du contexte, c'est celui d'un regard devenu plus critique, je dirais, plus lucide des Français sur la politique gouvernementale. Il nous créé une obligation d'autant plus forte et urgente de leur présenter les propositions alternatives qui répondent à leurs critiques en terme de perspectives d'alternance.
Le troisième, c'est celui de la crise du politique. Un contexte de suspicion à l'égard des politiques, portant sur leurs capacités à écouter et à tenir leurs engagements.
Ainsi, le RPR doit-il donner une identité garante de sa reconnaissance. Cette identité, c'est l'homme, c'est le souci de l'homme, c'est le souci de la personne humaine. Il revient à notre Mouvement de faire entendre la voix des Français, des Français simplement épris de vérité et de sincérité, qui attendent d'un projet politique qu'il ait au cur cette dimension humaine, cette échelle humaine, cette préoccupation du quotidien. Notre combat, notre querelle ", c'est l'homme.
Au-delà de son identité réaffirmée, notre Mouvement doit faire connaître son activité, son programme, ses propositions. Parti de militants, présent dans toutes les villes, le RPR peut répondre à la critique des Français qui reprochent aux politiques d'ignorer leurs problèmes quotidiens et leurs aspirations. Le gaullisme est vivant. Il porte la France, il a sauvé la France et la France le porte en son sein, au point que nos contemporains sont gaullistes sans le savoir. C'est çà, la victoire du Gaullisme, c'est çà, l'héritage gaullien.
Mais, je dois le constater, on me dit souvent, on vous dit souvent, et vous me dîtes souvent : "on ne vous entend pas". Il faut donc une action plus forte et plus lisible. J'ai donc procédé, en accord avec le Secrétaire Général, à certains ajustements prenant en compte le travail ou l'absence de travail des uns ou des autres et les contraintes municipales de certains. J'ai aussi voulu simplifier notre organigramme. Le système de délégués généraux couvrant plusieurs secteurs n'a pas fonctionné".
(source http://www.rpr.org, le 10 novembre 2000)