Déclaration de M. Charles Josselin, ministre délégué à la coopération et à la francophonie, en réponse à une question sur la situation aux Comores, à l'Assemblée nationale le 2 décembre 1998.

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Le gouvernement suit avec attention l'évolution de la situation, en particulier depuis que, l'été dernier, s'est produite l'explosion sécessionniste d'Anjouan. Lors du sommet franco-africain, je m'en suis entretenu avec le président comorien par intérim, qui a déjà pris certaines mesures positives, désignant comme Premier ministre le chef de l'opposition et levant l'embargo sur les personnes et les biens à destination d'Anjouan. Cette île, s'étant sentie oubliée de Moroni, était tentée de se rapprocher de Mayotte, mais la France n'est évidemment pas impliquée dans le mouvement sécessionniste. Elle tient à l'intégrité du territoire comorien et j'appuie l'offre de médiation de l'OUA et de la Conférence inter-îles qui va se tenir prochainement. Elle est prête à aider le président comorien à explorer les voies constitutionnelles permettant de résoudre la crise. Elle est prête, enfin, à soutenir un plan de reconstruction et de développement qui apporterait une solution durable.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 octobre 2001)