Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de la privatisation a rendu compte au Conseil des ministres du déroulement des réunions qui se sont tenues à Washington en prélude à l'assemblée annuelle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.
- Les perspectives de l'économie mondiale pour 1987 ont été jugées favorables dans leur ensemble, avec le maintien dans les pays industrialisés du taux de croissance de 1986 et une inflation faible estimée à 2,5 %. Toutefois, la persistance de déséquilibres des balances des paiements et d'un taux de chômage important apparaît préoccupante.
- Aucune décision immédiate n'a été prise pour agir de manière concertée sur les taux d'intérêt ou sur les taux de change. Il a toutefois été convenu que les grands pays industrialisés se tiendraient prêts à agir de concert si la nécessité s'en faisait sentir, du fait en particulier d'un ralentissement de la croissance. En outre, la communauté d'analyse des pays européens et la solidarité qui s'étaient exprimées lors de la dernière réunion informelle des ministres des finances des Douze demeurent et constituent un des aspects positifs de la conjoncture actuelle.
- A été retenue la proposition française d'étudier les conditions dans lesquelles le franchissement de certains seuils par des indicateurs significatifs (taux de change, balance des paiements, taux d'intérêt) pourrait déclencher de manière automatique des procédures de consultation.
- S'agissant de la dette, les participants se sont accordés, comme la France le demandait, pour ne pas réduire les limites d'accès des pays en développement au Fonds monétaire international. Enfin, la décision de procéder à une nouvelle reconstitution des ressources de l'Agence internationale du développement à hauteur de 11,5 milliards de dollars a été reportée à la fin de l'année.
- Les perspectives de l'économie mondiale pour 1987 ont été jugées favorables dans leur ensemble, avec le maintien dans les pays industrialisés du taux de croissance de 1986 et une inflation faible estimée à 2,5 %. Toutefois, la persistance de déséquilibres des balances des paiements et d'un taux de chômage important apparaît préoccupante.
- Aucune décision immédiate n'a été prise pour agir de manière concertée sur les taux d'intérêt ou sur les taux de change. Il a toutefois été convenu que les grands pays industrialisés se tiendraient prêts à agir de concert si la nécessité s'en faisait sentir, du fait en particulier d'un ralentissement de la croissance. En outre, la communauté d'analyse des pays européens et la solidarité qui s'étaient exprimées lors de la dernière réunion informelle des ministres des finances des Douze demeurent et constituent un des aspects positifs de la conjoncture actuelle.
- A été retenue la proposition française d'étudier les conditions dans lesquelles le franchissement de certains seuils par des indicateurs significatifs (taux de change, balance des paiements, taux d'intérêt) pourrait déclencher de manière automatique des procédures de consultation.
- S'agissant de la dette, les participants se sont accordés, comme la France le demandait, pour ne pas réduire les limites d'accès des pays en développement au Fonds monétaire international. Enfin, la décision de procéder à une nouvelle reconstitution des ressources de l'Agence internationale du développement à hauteur de 11,5 milliards de dollars a été reportée à la fin de l'année.