Texte intégral
Votre question part d'une volonté partagée d'assumer une politique continue et cohérente en matière d'équipement de nos forces armées, et prend un sens particulier au moment où nous allons conclure des accords structurants sur le rôle de l'Europe dans la préservation de la paix et la capacité de gérer des crises.
A la question du Rafale, les gouvernements successifs ont apporté la même réponse. Trois pays, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie savent concevoir et construire des avions de combat du meilleur niveau technique. La France choisit-elle d'être le quatrième et seul partenaire dans ce jeu ? Voilà la question. Depuis 1985-1986, les gouvernements ont fait ce choix, qui représente un engagement de 55 à 60 milliards sur treize ans, aujourd'hui entièrement financé. Nous avons bien fait de prendre cette décision. Le développement, ailleurs, d'avions comparables, a toujours coûté plus cher, en particulier l'Eurofighter.
Le gouvernement a la volonté de poursuivre une politique ambitieuse d'équipements militaires, et j'ai la chance que nous approchions de la fin de la loi de programmation militaire, qui se termine en 2002, et qui aura été réalisée à plus de 95 %. Nous avons passé ainsi 60 milliards de commandes nouvelles à l'industrie.
Sur les choix à venir, l'opposition m'a interrogé plusieurs fois ces dernières semaines. Vous aviez des doutes sur la réalisation du missile M 51 et sur l'avion de transport futur. Le M 51 sera bien commandé avant la fin de l'année, et nous disposons des moyens budgétaires de nous engager sur le nouvel avion de transport.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2000)
A la question du Rafale, les gouvernements successifs ont apporté la même réponse. Trois pays, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie savent concevoir et construire des avions de combat du meilleur niveau technique. La France choisit-elle d'être le quatrième et seul partenaire dans ce jeu ? Voilà la question. Depuis 1985-1986, les gouvernements ont fait ce choix, qui représente un engagement de 55 à 60 milliards sur treize ans, aujourd'hui entièrement financé. Nous avons bien fait de prendre cette décision. Le développement, ailleurs, d'avions comparables, a toujours coûté plus cher, en particulier l'Eurofighter.
Le gouvernement a la volonté de poursuivre une politique ambitieuse d'équipements militaires, et j'ai la chance que nous approchions de la fin de la loi de programmation militaire, qui se termine en 2002, et qui aura été réalisée à plus de 95 %. Nous avons passé ainsi 60 milliards de commandes nouvelles à l'industrie.
Sur les choix à venir, l'opposition m'a interrogé plusieurs fois ces dernières semaines. Vous aviez des doutes sur la réalisation du missile M 51 et sur l'avion de transport futur. Le M 51 sera bien commandé avant la fin de l'année, et nous disposons des moyens budgétaires de nous engager sur le nouvel avion de transport.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2000)