Texte intégral
Ce n'est pas dans cette station cossue des Alpes suisses que se décide l'avenir du monde mais, comme s'y retrouvent des centaines de chefs de gouvernement, de ministres, de dirigeants d'entreprises ou de journalistes, j'ai souhaité y faire entendre la voix de la France, en y défendant les positions du gouvernement.
Il y a un an, la mondialisation faisait souffler sur Davos un climat de douce euphorie. Or, avec la crise financière, la pensée unique internationale est en effet en recul. Lorsque nous discutons de la surveillance des banques, des centres "offshore" et de la spéculation financière, nous constatons que la France, et d'autres gouvernements européens, ont marqué des points. Nous ne sommes plus considérés comme de curieux agitateurs lorsque nous voulons introduire des règles de justice dans l'économie de marché.
D'autre part, si les Etats-Unis restent une grande puissance, l'Europe compte davantage que par le passé, grâce à sa croissance et grâce à l'euro - à tel point qu'il y a quelques jours, une revue américaine se demandait si l'Atlantique ne l'emporterait pas en importance sur le Pacifique dans le siècle qui vient, contrairement à ce qu'on pensait.
Enfin, la France intéresse. Il y a un an, comme vous l'avez dit, les emplois-jeunes et les 35 heures relevaient pour beaucoup de participants à ce sommet d'une politique incongrue. Aujourd'hui, le rôle que Lionel Jospin tient dans l'ensemble européen et l'influence de la France, sont remarqués. On s'étonne de la façon dont nous avons organisé notre croissance et, surtout, dont nous sommes parvenus à faire baisser le chômage, en effaçant l'aggravation enregistrée sous la législature précédente.
Nos idées avancent donc, le libéralisme galopant ayant cédé dans la bataille idéologique.
(Source http://www.finances.gouv.fr)
Il y a un an, la mondialisation faisait souffler sur Davos un climat de douce euphorie. Or, avec la crise financière, la pensée unique internationale est en effet en recul. Lorsque nous discutons de la surveillance des banques, des centres "offshore" et de la spéculation financière, nous constatons que la France, et d'autres gouvernements européens, ont marqué des points. Nous ne sommes plus considérés comme de curieux agitateurs lorsque nous voulons introduire des règles de justice dans l'économie de marché.
D'autre part, si les Etats-Unis restent une grande puissance, l'Europe compte davantage que par le passé, grâce à sa croissance et grâce à l'euro - à tel point qu'il y a quelques jours, une revue américaine se demandait si l'Atlantique ne l'emporterait pas en importance sur le Pacifique dans le siècle qui vient, contrairement à ce qu'on pensait.
Enfin, la France intéresse. Il y a un an, comme vous l'avez dit, les emplois-jeunes et les 35 heures relevaient pour beaucoup de participants à ce sommet d'une politique incongrue. Aujourd'hui, le rôle que Lionel Jospin tient dans l'ensemble européen et l'influence de la France, sont remarqués. On s'étonne de la façon dont nous avons organisé notre croissance et, surtout, dont nous sommes parvenus à faire baisser le chômage, en effaçant l'aggravation enregistrée sous la législature précédente.
Nos idées avancent donc, le libéralisme galopant ayant cédé dans la bataille idéologique.
(Source http://www.finances.gouv.fr)