Texte intégral
Cette visite du « Mistral » offre un bref aperçu des compétences remarquables que la Défense met en oeuvre pour concevoir, construire et exploiter les outils dont nos forces armées ont besoin.
L'effort de modernisation de notre outil de défense, soutenu depuis plus de quatre ans, trouve ici sa concrétisation la plus significative.
Le « Mistral » est un outil à la pointe de la technologie, répondant pleinement aux besoins de nos forces (1). Il témoigne de la volonté de la France de disposer des moyens maritimes les plus modernes (2).
Le BPC « Mistral » renforce significativement les capacités de la Marine nationale.
Le programme qui a abouti à la construction de ce bâtiment est exemplaire à bien des égards.
Sa phase de préparation a bénéficié des premières analyses capacitaires dans un cadre véritablement interarmées.
Le recours à un processus industriel innovant et à des technologies civiles a permis de limiter les coûts, tant d'acquisition que de possession.
L'intégration au plus tôt des préoccupations « santé » le rend apte à des opérations humanitaires d'importance.
Le « Mistral », tout comme le « Tonnerre » que j'ai pu visiter récemment à Brest, renforcent significativement nos capacités de projection de forces et de transport stratégique.
Leur point fort est surtout leur polyvalence, qui leur permet de répondre parfaitement aux besoins des forces armées.
Ils sont à la fois porte-hélicoptères, transporteurs de troupes et de matériels, grands hôpitaux embarqués, ou postes de commandement flottants, permettant de déployer un état-major européen ou international.
Le développement de ce type de bâtiments au sein des marines occidentales s'accompagne d'un renforcement des liens avec l'armée de terre, qui approfondit le concept d'opérations amphibies.
La France est elle aussi engagée dans ce mouvement, comme le montre le travail quotidien mené en commun par la Force d'Action Navale (ALFAN) et le Commandement de la Force d'Action Terrestre (CFAT), et l'existence de deux brigades spécialisées « amphibie ».
La France se doit de maintenir et de développer ses capacités navales pour peser dans les affaires internationales.
Le domaine maritime est plus que jamais un enjeu de sécurité et de défense.
Les mers et océans sont de plus en plus le théâtre d'attaques terroristes, de narco-trafic et de trafic d'armement, de flux d'immigration illégale.
De nombreuses puissances en devenir prennent conscience de ces enjeux maritimes.
Les fortes capacités navales militaires ne sont plus l'apanage de quelques marines occidentales.
La Chine s'est lancée dans un vaste programme d'accroissement et de modernisation de sa flotte.
La marine japonaise est aujourd'hui plus importante en tonnage que la marine française. L'Inde développe elle aussi ses capacités d'action en haute mer.
La France entend disposer des moyens lui permettant de relever dans la durée le défi de la sécurité maritime.
Au-delà de la livraison des deux bâtiments de projection et de commandement, la commande de huit FREMM s'inscrit également dans cet objectif.
Je souhaite donner à ces frégates, qui seront à terme l'ossature de notre flotte, une visibilité plus forte que le sigle de FREMM qui les désigne aujourd'hui.
C'est pourquoi j'ai accepté la proposition du chef d'état-major de la marine de leur attribuer les noms de régions françaises (Aquitaine, Normandie, Provence, Bretagne, Auvergne, Languedoc, Alsace, Lorraine).
La marine renoue ainsi avec la tradition qui l'unit aux régions de France.
Les parrainages qui ne manqueront pas de se nouer renforceront encore davantage son lien avec la nation.
Le « Mistral » est une illustration concrète de la modernisation de notre outil de défense.
Cet effort de modernisation devra se poursuivre.
Je tiens à passer ce message à tous ceux qui entendent assumer des responsabilités, à tous ceux qui se voient candidats aux prochaines échéances électorales en France.
Il est illusoire de croire qu'on peut assurer le redressement de nos forces, poursuivre les réformes engagées, sans maintenir l'effort budgétaire en matière de défense.
Poursuivre notre effort de défense dans la durée, c'est assurer les moyens de la sécurité de nos ressortissants, c'est aussi conserver un haut niveau de compétitivité technologique et industrielle.
C'est permettre à la France de défendre ses valeurs et de tenir son rang en Europe et dans le monde.
Nous le devons à celles et ceux qui font le choix courageux du métier des armes, dont les missions difficiles nécessitent des moyens adaptés et performants. Nous le devons à l'engagement, au professionnalisme, à l'efficacité de nos forces armées.
Nous le devons aux Français.
Nous le devons à la France.Source http://www.défense.gouv.fr, le 26 juin 2006
L'effort de modernisation de notre outil de défense, soutenu depuis plus de quatre ans, trouve ici sa concrétisation la plus significative.
Le « Mistral » est un outil à la pointe de la technologie, répondant pleinement aux besoins de nos forces (1). Il témoigne de la volonté de la France de disposer des moyens maritimes les plus modernes (2).
Le BPC « Mistral » renforce significativement les capacités de la Marine nationale.
Le programme qui a abouti à la construction de ce bâtiment est exemplaire à bien des égards.
Sa phase de préparation a bénéficié des premières analyses capacitaires dans un cadre véritablement interarmées.
Le recours à un processus industriel innovant et à des technologies civiles a permis de limiter les coûts, tant d'acquisition que de possession.
L'intégration au plus tôt des préoccupations « santé » le rend apte à des opérations humanitaires d'importance.
Le « Mistral », tout comme le « Tonnerre » que j'ai pu visiter récemment à Brest, renforcent significativement nos capacités de projection de forces et de transport stratégique.
Leur point fort est surtout leur polyvalence, qui leur permet de répondre parfaitement aux besoins des forces armées.
Ils sont à la fois porte-hélicoptères, transporteurs de troupes et de matériels, grands hôpitaux embarqués, ou postes de commandement flottants, permettant de déployer un état-major européen ou international.
Le développement de ce type de bâtiments au sein des marines occidentales s'accompagne d'un renforcement des liens avec l'armée de terre, qui approfondit le concept d'opérations amphibies.
La France est elle aussi engagée dans ce mouvement, comme le montre le travail quotidien mené en commun par la Force d'Action Navale (ALFAN) et le Commandement de la Force d'Action Terrestre (CFAT), et l'existence de deux brigades spécialisées « amphibie ».
La France se doit de maintenir et de développer ses capacités navales pour peser dans les affaires internationales.
Le domaine maritime est plus que jamais un enjeu de sécurité et de défense.
Les mers et océans sont de plus en plus le théâtre d'attaques terroristes, de narco-trafic et de trafic d'armement, de flux d'immigration illégale.
De nombreuses puissances en devenir prennent conscience de ces enjeux maritimes.
Les fortes capacités navales militaires ne sont plus l'apanage de quelques marines occidentales.
La Chine s'est lancée dans un vaste programme d'accroissement et de modernisation de sa flotte.
La marine japonaise est aujourd'hui plus importante en tonnage que la marine française. L'Inde développe elle aussi ses capacités d'action en haute mer.
La France entend disposer des moyens lui permettant de relever dans la durée le défi de la sécurité maritime.
Au-delà de la livraison des deux bâtiments de projection et de commandement, la commande de huit FREMM s'inscrit également dans cet objectif.
Je souhaite donner à ces frégates, qui seront à terme l'ossature de notre flotte, une visibilité plus forte que le sigle de FREMM qui les désigne aujourd'hui.
C'est pourquoi j'ai accepté la proposition du chef d'état-major de la marine de leur attribuer les noms de régions françaises (Aquitaine, Normandie, Provence, Bretagne, Auvergne, Languedoc, Alsace, Lorraine).
La marine renoue ainsi avec la tradition qui l'unit aux régions de France.
Les parrainages qui ne manqueront pas de se nouer renforceront encore davantage son lien avec la nation.
Le « Mistral » est une illustration concrète de la modernisation de notre outil de défense.
Cet effort de modernisation devra se poursuivre.
Je tiens à passer ce message à tous ceux qui entendent assumer des responsabilités, à tous ceux qui se voient candidats aux prochaines échéances électorales en France.
Il est illusoire de croire qu'on peut assurer le redressement de nos forces, poursuivre les réformes engagées, sans maintenir l'effort budgétaire en matière de défense.
Poursuivre notre effort de défense dans la durée, c'est assurer les moyens de la sécurité de nos ressortissants, c'est aussi conserver un haut niveau de compétitivité technologique et industrielle.
C'est permettre à la France de défendre ses valeurs et de tenir son rang en Europe et dans le monde.
Nous le devons à celles et ceux qui font le choix courageux du métier des armes, dont les missions difficiles nécessitent des moyens adaptés et performants. Nous le devons à l'engagement, au professionnalisme, à l'efficacité de nos forces armées.
Nous le devons aux Français.
Nous le devons à la France.Source http://www.défense.gouv.fr, le 26 juin 2006