Déclaration de M. Alain Madelin, président de Démocratie libérale, sur la décision de Jacques Chirac, de retirer de l'ordre du jour du Conseil des ministres du 14 février, le projet gouvernemental sur la Corse, Paris le 13 février 2001

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Le délai de réflexion supplémentaire que vient d'imposer le président de la République avant l'examen, en Conseil des Ministres, du projet de loi sur la Corse, doit être mis à profit par tous les responsables politiques.
Bien avant cette décision, j'avais, pour ma part, rencontré ce matin une délégation d'élus corses conduite par M. Jean Baggioni, président du Conseil exécutif de Corse, et M. José Rossi, président de l'Assemblée de Corse. Ces élus corses demandent que l'avenir de leur île puisse être appréhendé de façon sereine et responsable.
Le report demandé par le chef de l'Etat ne peut être utile que s'il est l'occasion d'une prise de conscience de la nécessité d'un règlement politique de la question corse dans notre cadre républicain et bien entendu dans le respect de nos règles constitutionnelles. Il s'agit d'une question d'intérêt national qui appelle des comportements responsables de la part de tous et qui invite tous les dirigeants politiques ainsi que le chef de l'Etat à faire clairement connaître leur vision de l'avenir de la Corse.
(Source http://www.demlib.com, le 15 février 2001).