Texte intégral
« Quelque chose est en train de naître dans l'esprit et le coeur des Français, qui est la recherche d'un autre destin que celui qui paraît leur être promis sans qu'ils aient eux-mêmes choisi ce destin. »
« Il y a plus d'un quart de siècle que chaque élection a entraîné une alternance et que ces alternances se sont toujours faites entre le PS et le RPR devenu UMP. »
« Ce cycle a été marqué par une très grande stérilité pour notre pays. »
« Le message de l'UDF, le premier message de l'UDF dans la vie politique française, c'est que le pluralisme, c'est mieux que le monopole. »
« Il y a longtemps que je pense que les clivages du passé sont des clivages dépassés. »
« Ce qui mûrit au sein du peuple français, c'est un choix national. Ce choix est me semble-t-il, contraint par deux grandes questions, et deux seulement.
Première de ces questions, question lourde, question principale : est-ce que le monde du pouvoir est en relation avec les Français ? »
« Je crois que la rupture, la fracture entre les citoyens et les pouvoirs est aussi grave, sinon plus qu'elle ne l'a jamais été. Je pense que l'immense majorité des Français ne reconnaît pas son pays dans ce que les gouvernants lui en disent. »
« Le jour où les Français reconnaîtront une démocratie dans laquelle leur voix peut être entendue, à ce moment-là tout changera.
Et pour que leur voix soit entendue, il faut que l'on change nos institutions. »
« La deuxième question, ce n'est pas celle d'une fracture mais celle d'un choc.
Il y a deux mouvements très profonds qui sont aujourd'hui en confrontation, qui forment un tremblement de terre. »
« Le premier de ces mouvements est la vague immense de la mondialisation : concentration des entreprises, délocalisation des entreprises, effet de gigantisme ... Où sont les dirigeants ? On n'en sait rien. Et à quelles lois obéissent-ils ? Il est très difficile de le dire. Et d'ailleurs, si vous votez une loi qui ne leur plaît pas, et bien ils déplacent le siège social pour se trouver à un endroit ou ce serait plus plaisant pour eux, juridiquement, fiscalement. »
« L'autre mouvement est le projet républicain français. Projet qui a été conçu et pensé dans le cadre de nos frontières hexagonales, avec nos valeurs nationales, avec le postulat que les gouvernants républicains français auraient la faculté de voter des lois républicaines françaises qui régiraient l'économie française, le travail... »
« Ces deux mouvements-là, le modèle républicain français qui est en chacun d'entre nous, la mondialisation qui concerne chacun d'entre nous, sont en confrontation.
Il faut exprimer cette confrontation pour que les Français comprennent, reconnaissent les mouvements intérieurs qui les animent. Il faut que nous proposions dans notre projet, que ces deux mouvements, non pas s'affrontent et s'annihilent, mais se conjuguent pour donner un nouveau modèle à la France. »
« Je crois que nous pouvons réaliser le modèle républicain français du XXIe siècle dans un projet national, humaniste, qui soit un des moyens pour que l'humanité trouve un nouvel espoir. »
« Je voudrais ajouter une troisième question, qui est peut-être déplacée en politique, mais je vais la dire quand même : il y a, au-dessus de nos décisions et de nos actions, la question d'une exigence morale. »
« Je n'ai pas envie d'une société de ghettos. Je n'ai pas envie d'une société qui renonce. Je n'ai pas envie d'une société où les moins favorisés sont entre eux et où les plus favorisés ne sortent pas de leur cercle de privilèges.
Je veux d'une société où il ne soit pas un vain de penser que l'égalité, cela existe, que la fraternité, cela existe et que la liberté a tout son poids aussi.
C'est un projet pour la France !
Il importe que nous posions bien les questions, que nous comprenions ce qui se passe. Il importe que nous ayons l'équipe pour que les Français voient un mouvement en marche. Il importe que nous ayons des réponses novatrices. Il importe que nous ayons des convictions et du coeur.
Et avec cela, la France va trouver la surprise qu'elle cherche. »
Source http://www.udf.org, le 27 septembre 2006
« Il y a plus d'un quart de siècle que chaque élection a entraîné une alternance et que ces alternances se sont toujours faites entre le PS et le RPR devenu UMP. »
« Ce cycle a été marqué par une très grande stérilité pour notre pays. »
« Le message de l'UDF, le premier message de l'UDF dans la vie politique française, c'est que le pluralisme, c'est mieux que le monopole. »
« Il y a longtemps que je pense que les clivages du passé sont des clivages dépassés. »
« Ce qui mûrit au sein du peuple français, c'est un choix national. Ce choix est me semble-t-il, contraint par deux grandes questions, et deux seulement.
Première de ces questions, question lourde, question principale : est-ce que le monde du pouvoir est en relation avec les Français ? »
« Je crois que la rupture, la fracture entre les citoyens et les pouvoirs est aussi grave, sinon plus qu'elle ne l'a jamais été. Je pense que l'immense majorité des Français ne reconnaît pas son pays dans ce que les gouvernants lui en disent. »
« Le jour où les Français reconnaîtront une démocratie dans laquelle leur voix peut être entendue, à ce moment-là tout changera.
Et pour que leur voix soit entendue, il faut que l'on change nos institutions. »
« La deuxième question, ce n'est pas celle d'une fracture mais celle d'un choc.
Il y a deux mouvements très profonds qui sont aujourd'hui en confrontation, qui forment un tremblement de terre. »
« Le premier de ces mouvements est la vague immense de la mondialisation : concentration des entreprises, délocalisation des entreprises, effet de gigantisme ... Où sont les dirigeants ? On n'en sait rien. Et à quelles lois obéissent-ils ? Il est très difficile de le dire. Et d'ailleurs, si vous votez une loi qui ne leur plaît pas, et bien ils déplacent le siège social pour se trouver à un endroit ou ce serait plus plaisant pour eux, juridiquement, fiscalement. »
« L'autre mouvement est le projet républicain français. Projet qui a été conçu et pensé dans le cadre de nos frontières hexagonales, avec nos valeurs nationales, avec le postulat que les gouvernants républicains français auraient la faculté de voter des lois républicaines françaises qui régiraient l'économie française, le travail... »
« Ces deux mouvements-là, le modèle républicain français qui est en chacun d'entre nous, la mondialisation qui concerne chacun d'entre nous, sont en confrontation.
Il faut exprimer cette confrontation pour que les Français comprennent, reconnaissent les mouvements intérieurs qui les animent. Il faut que nous proposions dans notre projet, que ces deux mouvements, non pas s'affrontent et s'annihilent, mais se conjuguent pour donner un nouveau modèle à la France. »
« Je crois que nous pouvons réaliser le modèle républicain français du XXIe siècle dans un projet national, humaniste, qui soit un des moyens pour que l'humanité trouve un nouvel espoir. »
« Je voudrais ajouter une troisième question, qui est peut-être déplacée en politique, mais je vais la dire quand même : il y a, au-dessus de nos décisions et de nos actions, la question d'une exigence morale. »
« Je n'ai pas envie d'une société de ghettos. Je n'ai pas envie d'une société qui renonce. Je n'ai pas envie d'une société où les moins favorisés sont entre eux et où les plus favorisés ne sortent pas de leur cercle de privilèges.
Je veux d'une société où il ne soit pas un vain de penser que l'égalité, cela existe, que la fraternité, cela existe et que la liberté a tout son poids aussi.
C'est un projet pour la France !
Il importe que nous posions bien les questions, que nous comprenions ce qui se passe. Il importe que nous ayons l'équipe pour que les Français voient un mouvement en marche. Il importe que nous ayons des réponses novatrices. Il importe que nous ayons des convictions et du coeur.
Et avec cela, la France va trouver la surprise qu'elle cherche. »
Source http://www.udf.org, le 27 septembre 2006