Texte intégral
Q - Jean Michel Aphatie : Bonjour François Bayrou.
François Bayrou : ... Bonjour Monsieur Aphatie...
Q - Vous avez l'air... choqué ?
François Bayrou : Je ne peux pas vous laisser dire ce que vous avez dit...
Q - Alors, allez-y !
François Bayrou : Lorsque vous avez un élu du peuple, républicain, démocrate, modéré dans ses opinions qui vient vous dire : il y a quelque chose qui va mal en France, et que vous trouvez rien de plus malin au micro que de dire : c'est Arlette Laguiller...
Q - Eh bien, modéré dans vos opinions, sans doute, François Bayrou, mais pas dans votre expression... Vous dites à la première page de votre livre : "C'est un peuple qu'ils croient sans importance". Et le "ils", pour vous François Bayrou, ce sont les "puissants aux habitudes méprisantes". Eh bien, les "puissants aux habitudes méprisantes", disons qu'on a l'habitude d'entendre ça ailleurs sur le spectre politique...
François Bayrou : Eh bien, c'est exactement ça qui crée le drame et la crise dans laquelle nous sommes en France, que vous, vous considériez que quand un élu du peuple vient vous dire : il y a un problème entre les citoyens français - le peuple des citoyens français - et ceux qui les gouvernent. Il y a un problème entre "Cette sphère, cette bulle", dit Jean-François Kahn, ce monde clos dans lequel on parle la même langue, on sort des mêmes écoles, on emploie les mêmes idées, concepts, mots et que le peuple des citoyens n'y retrouve pas sa vie de tous les jours. Quand un élu du Peuple vient vous le dire, vous croyez qu'il s'agit d'extrêmisme...
Q - Mais, bien sûr, François Bayrou...
François Bayrou : ... Et dont vous êtes à mille lieues... Et vous participez au problème en disant ce genre de choses...
Q - Mais François Bayrou, bien sûr qu'il y a un problème...
François Bayrou : Vous avez entendu le monsieur qui a parlé sur le répondeur de RTL à l'instant ? Il traduit cela. On a aujourd'hui en France un gouffre entre ce qu'on appelle les élites entre guillemets et ce que sont les citoyens et ce qu'ils ressentent de leur vie. Et on ne retrouve aucun de leurs problèmes à l'intérieur du cercle du pouvoir. C'est pourquoi je vous dis : il y a un tiers état c'est-à-dire un monde du pouvoir fermé comme, en d'autres temps, il y avait la noblesse de naissance et le clergé et puis, à l'extérieur, le peuple qui ne pouvait pas s'exprimer. On en est là. Et c'est pourquoi je vous dis : il faut que nous proposions un changement républicain. Pas un changement des extrêmes, comme vous l'avez dit : un changement républicain.
Q - François Bayrou, il y a longtemps qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un problème. Vous écrivez page 46, ceci : "l'Assemblée nationale aujourd'hui ressemble à une réunion du Rotary, tel qu'il était il y a vingt ans..."
François Bayrou : Mais c'est vrai !
Q - Vous vous en êtes rendu compte quand ?
François Bayrou : Mais je m'en suis rendu compte depuis le début...
Q - Vous siégez depuis vingt ans à l'Assemblée nationale, François Bayrou... Vous faites partie du système...
François Bayrou : Non. Vous, vous faites partie du système...
Q - Mais vous aussi, François Bayrou.
François Bayrou : ... En le défendant comme vous faites...
Q - Mais je ne le défends pas du tout.
François Bayrou : Vous faites partie du système... Mais ne vous défendez pas sur ce ton !
Q - Mais, je ne défends pas du tout le système.
François Bayrou : Je vous dis des vérités au micro. Bien sûr, que j'ai pensé pendant longtemps que de l'intérieur, on pouvait changer le système. Bien sûr.
Q - Et aujourd'hui, non ?
François Bayrou : Et aujourd'hui, je pense qu'il faut un changement des règles du jeu. Je pense que si le Parlement est traité comme il est traité en France, c'est-à-dire "quantité négligeable", les représentants du peuple n'ont même pas été consultés sur la privatisation des autoroutes, ni sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne... Vous vous rendez compte ce que ça veut dire...
Q - Mais, bien sûr, que ça fait longtemps que ça marche mal.... Mais...
François Bayrou : Mais, c'est pas longtemps que ça marche mal. Je vous propose que nous le changions au lieu de faire des commentaires gentillets au micro, en disant : en disant ça, vous êtes comme Arlette Laguiller... Au lieu de ça, je vous dis : faites oeuvre de citoyen ! Vous et moi faisons oeuvre de citoyen et disons que, désormais, en France, si l'on veut tourner la page sur cette décomposition à laquelle nous assistons, dont tous vos auditeurs se rendent compte, eh bien il faut changer les règles du jeu.
Q - Prenons des exemples concrets, François Bayrou. Changer les règles du Jeu. Vous dites dans ce livre, je ne sais plus ... je crois que c'est page 36 : "qu'on se moque en France de la corruption des hommes politiques ..." . Quand il y a eu toutes ces affaires, François Bayrou, aucun responsable politique n'a rompu avec une forme de solidarité...
François Bayrou : Ah, vous êtes... Vous êtes audacieux... (!)
Q - Voire... Je vais aller au bout de mon raisonnement...
François Bayrou : Je suis monté à la tribune et j'ai voté la censure. Aucun n'était à la tribune...
Q - Je n'en ai entendu qu'un dans la vie politique française, demander la "repentance" (c'était le mot qu'il avait employé), c'était Philippe Seguin, le 29 septembre 2000 dans "Le Monde".
François Bayrou : Eh bien, c'était très bien.
Q - On ne vous a jamais entendu, François Bayrou, demander des choses comme ça...
François Bayrou : Je vous répète : Ne dites pas, "on ne vous a jamais entendu"... Vous n'avez pas le droit de dire des contre-vérités à ce micro. Je suis monté à la tribune et j'ai voté la censure.
Q - Mais pas sur ce thème là.
François Bayrou : Sur ce thème là, parce que vous croyez qu'il y avait quoi derrière ?
Q - Y'a une censure sur le thème des affaires politico-financières ?
François Bayrou : Sur l'affaire Clearstream, vous croyez qu'il y avait quoi derrière ?
Q - C'est pas une affaire politico-financière.
François Bayrou : Non pas du tout (!) (?) ...
Q - Je parlais de l'affaire des financements des partis politiques...
François Bayrou : Lisez les journaux ! Eh bien sur l'affaire des financements des partis politiques, je n'y ai jamais trempé.
Q - Les responsables politiques français ont menti à la Justice... Ils n'ont pas aidé à ce que la vérité se fasse. Et François Bayrou, je suis désolé, on n'a pas entendu grand monde quand même...
François Bayrou : Mais c'est drôle comme vous défendez le système...
Q - Mais, je ne défends pas le système.
François Bayrou : C'est moi qui ai demandé, à l'époque, avec mes amis, qu'on impose le financement public des partis politiques et qu'on interdise le financement privé des partis. Parce que j'avais vu ce qui était en train de se produire, c'est-à-dire la dérive vers le modèle américain. J'ai demandé, et j'ai soutenu, et le gouvernement de l'époque l'a fait, que l'on vote en France une loi pour interdire le financement par les entreprises des partis politiques. Et je suis très heureux de l'avoir fait parce qu'au moins, on a un minimum de ce point de vue-là de garantie.
Q - Peut-on dire, François Bayrou, que votre livre "Au nom du tiers état", annonce la totalité de la campagne présidentielle qui sera la vôtre, une campagne présidentielle qu'on qualifiera comment ? De rupture, par exemple ?
François Bayrou : Non, je n'emploierai pas ce mot. Parce que "rupture", ça veut dire derrière "rupture avec le modèle républicain français".
Q - Et quel mot, vous emploieriez alors ?
François Bayrou : Et moi, je veux refonder le modèle républicain français. Je suis un RE-fondateur de ce qu'il faut pour la France : une démocratie saine, d'aplomb, droite, honnête dans laquelle on trouve des comportements qui sont des comportements - comment dire - de gens qui se respectent et qui se font respecter par les Français. Et ceci est une urgence républicaine.
Q - Ca n'est pas encore officiel, François Bayrou, mais on peut dire, ce matin, au micro de RTL que vous êtes candidat à la présidence de la République ?
François Bayrou : Ecoutez, je vous promets que le jour où ce sera officiel, je viendrai vous le dire.
Q - Voyez que vous ne rompez pas avec les codes et les usages des hommes politiques... Ce qui est une évidence pour tout le monde, vous ne pouvez pas le dire, ce matin, au micro de RTL.
François Bayrou : Mais c'est une évidence. Mais je n'ai pas envie de suivre votre calendrier. J'ai envie de suivre le mien.
Q - D'accord.
François Bayrou : Je n'accepterai pas que vous soyez comme ça en train d'édicter des règles. Vous êtes extrêmement sympathique, Monsieur Aphatie, je vous connais.. Nous sommes compatriotes. Mais je ne marcherai pas dans votre système.
Q - Eh bien, très bien.
François Bayrou : Et donc, je vous dis, de la manière de la plus claire que le jour où j'annoncerai ma candidature à l'élection présidentielle, je viendrai vous voir. Je vous le promets.
Q - Eh bien, c'est très gentil. François Bayrou "Au nom du Tiers Etat", édité par Hachette Littérature qui appartient au groupe Lagardère. Et donc, c'est à lire à partir de demain, dans les librairies. Merci François Bayrou. Source http://www.udf.org, le 10 octobre 2006
François Bayrou : ... Bonjour Monsieur Aphatie...
Q - Vous avez l'air... choqué ?
François Bayrou : Je ne peux pas vous laisser dire ce que vous avez dit...
Q - Alors, allez-y !
François Bayrou : Lorsque vous avez un élu du peuple, républicain, démocrate, modéré dans ses opinions qui vient vous dire : il y a quelque chose qui va mal en France, et que vous trouvez rien de plus malin au micro que de dire : c'est Arlette Laguiller...
Q - Eh bien, modéré dans vos opinions, sans doute, François Bayrou, mais pas dans votre expression... Vous dites à la première page de votre livre : "C'est un peuple qu'ils croient sans importance". Et le "ils", pour vous François Bayrou, ce sont les "puissants aux habitudes méprisantes". Eh bien, les "puissants aux habitudes méprisantes", disons qu'on a l'habitude d'entendre ça ailleurs sur le spectre politique...
François Bayrou : Eh bien, c'est exactement ça qui crée le drame et la crise dans laquelle nous sommes en France, que vous, vous considériez que quand un élu du peuple vient vous dire : il y a un problème entre les citoyens français - le peuple des citoyens français - et ceux qui les gouvernent. Il y a un problème entre "Cette sphère, cette bulle", dit Jean-François Kahn, ce monde clos dans lequel on parle la même langue, on sort des mêmes écoles, on emploie les mêmes idées, concepts, mots et que le peuple des citoyens n'y retrouve pas sa vie de tous les jours. Quand un élu du Peuple vient vous le dire, vous croyez qu'il s'agit d'extrêmisme...
Q - Mais, bien sûr, François Bayrou...
François Bayrou : ... Et dont vous êtes à mille lieues... Et vous participez au problème en disant ce genre de choses...
Q - Mais François Bayrou, bien sûr qu'il y a un problème...
François Bayrou : Vous avez entendu le monsieur qui a parlé sur le répondeur de RTL à l'instant ? Il traduit cela. On a aujourd'hui en France un gouffre entre ce qu'on appelle les élites entre guillemets et ce que sont les citoyens et ce qu'ils ressentent de leur vie. Et on ne retrouve aucun de leurs problèmes à l'intérieur du cercle du pouvoir. C'est pourquoi je vous dis : il y a un tiers état c'est-à-dire un monde du pouvoir fermé comme, en d'autres temps, il y avait la noblesse de naissance et le clergé et puis, à l'extérieur, le peuple qui ne pouvait pas s'exprimer. On en est là. Et c'est pourquoi je vous dis : il faut que nous proposions un changement républicain. Pas un changement des extrêmes, comme vous l'avez dit : un changement républicain.
Q - François Bayrou, il y a longtemps qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un problème. Vous écrivez page 46, ceci : "l'Assemblée nationale aujourd'hui ressemble à une réunion du Rotary, tel qu'il était il y a vingt ans..."
François Bayrou : Mais c'est vrai !
Q - Vous vous en êtes rendu compte quand ?
François Bayrou : Mais je m'en suis rendu compte depuis le début...
Q - Vous siégez depuis vingt ans à l'Assemblée nationale, François Bayrou... Vous faites partie du système...
François Bayrou : Non. Vous, vous faites partie du système...
Q - Mais vous aussi, François Bayrou.
François Bayrou : ... En le défendant comme vous faites...
Q - Mais je ne le défends pas du tout.
François Bayrou : Vous faites partie du système... Mais ne vous défendez pas sur ce ton !
Q - Mais, je ne défends pas du tout le système.
François Bayrou : Je vous dis des vérités au micro. Bien sûr, que j'ai pensé pendant longtemps que de l'intérieur, on pouvait changer le système. Bien sûr.
Q - Et aujourd'hui, non ?
François Bayrou : Et aujourd'hui, je pense qu'il faut un changement des règles du jeu. Je pense que si le Parlement est traité comme il est traité en France, c'est-à-dire "quantité négligeable", les représentants du peuple n'ont même pas été consultés sur la privatisation des autoroutes, ni sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne... Vous vous rendez compte ce que ça veut dire...
Q - Mais, bien sûr, que ça fait longtemps que ça marche mal.... Mais...
François Bayrou : Mais, c'est pas longtemps que ça marche mal. Je vous propose que nous le changions au lieu de faire des commentaires gentillets au micro, en disant : en disant ça, vous êtes comme Arlette Laguiller... Au lieu de ça, je vous dis : faites oeuvre de citoyen ! Vous et moi faisons oeuvre de citoyen et disons que, désormais, en France, si l'on veut tourner la page sur cette décomposition à laquelle nous assistons, dont tous vos auditeurs se rendent compte, eh bien il faut changer les règles du jeu.
Q - Prenons des exemples concrets, François Bayrou. Changer les règles du Jeu. Vous dites dans ce livre, je ne sais plus ... je crois que c'est page 36 : "qu'on se moque en France de la corruption des hommes politiques ..." . Quand il y a eu toutes ces affaires, François Bayrou, aucun responsable politique n'a rompu avec une forme de solidarité...
François Bayrou : Ah, vous êtes... Vous êtes audacieux... (!)
Q - Voire... Je vais aller au bout de mon raisonnement...
François Bayrou : Je suis monté à la tribune et j'ai voté la censure. Aucun n'était à la tribune...
Q - Je n'en ai entendu qu'un dans la vie politique française, demander la "repentance" (c'était le mot qu'il avait employé), c'était Philippe Seguin, le 29 septembre 2000 dans "Le Monde".
François Bayrou : Eh bien, c'était très bien.
Q - On ne vous a jamais entendu, François Bayrou, demander des choses comme ça...
François Bayrou : Je vous répète : Ne dites pas, "on ne vous a jamais entendu"... Vous n'avez pas le droit de dire des contre-vérités à ce micro. Je suis monté à la tribune et j'ai voté la censure.
Q - Mais pas sur ce thème là.
François Bayrou : Sur ce thème là, parce que vous croyez qu'il y avait quoi derrière ?
Q - Y'a une censure sur le thème des affaires politico-financières ?
François Bayrou : Sur l'affaire Clearstream, vous croyez qu'il y avait quoi derrière ?
Q - C'est pas une affaire politico-financière.
François Bayrou : Non pas du tout (!) (?) ...
Q - Je parlais de l'affaire des financements des partis politiques...
François Bayrou : Lisez les journaux ! Eh bien sur l'affaire des financements des partis politiques, je n'y ai jamais trempé.
Q - Les responsables politiques français ont menti à la Justice... Ils n'ont pas aidé à ce que la vérité se fasse. Et François Bayrou, je suis désolé, on n'a pas entendu grand monde quand même...
François Bayrou : Mais c'est drôle comme vous défendez le système...
Q - Mais, je ne défends pas le système.
François Bayrou : C'est moi qui ai demandé, à l'époque, avec mes amis, qu'on impose le financement public des partis politiques et qu'on interdise le financement privé des partis. Parce que j'avais vu ce qui était en train de se produire, c'est-à-dire la dérive vers le modèle américain. J'ai demandé, et j'ai soutenu, et le gouvernement de l'époque l'a fait, que l'on vote en France une loi pour interdire le financement par les entreprises des partis politiques. Et je suis très heureux de l'avoir fait parce qu'au moins, on a un minimum de ce point de vue-là de garantie.
Q - Peut-on dire, François Bayrou, que votre livre "Au nom du tiers état", annonce la totalité de la campagne présidentielle qui sera la vôtre, une campagne présidentielle qu'on qualifiera comment ? De rupture, par exemple ?
François Bayrou : Non, je n'emploierai pas ce mot. Parce que "rupture", ça veut dire derrière "rupture avec le modèle républicain français".
Q - Et quel mot, vous emploieriez alors ?
François Bayrou : Et moi, je veux refonder le modèle républicain français. Je suis un RE-fondateur de ce qu'il faut pour la France : une démocratie saine, d'aplomb, droite, honnête dans laquelle on trouve des comportements qui sont des comportements - comment dire - de gens qui se respectent et qui se font respecter par les Français. Et ceci est une urgence républicaine.
Q - Ca n'est pas encore officiel, François Bayrou, mais on peut dire, ce matin, au micro de RTL que vous êtes candidat à la présidence de la République ?
François Bayrou : Ecoutez, je vous promets que le jour où ce sera officiel, je viendrai vous le dire.
Q - Voyez que vous ne rompez pas avec les codes et les usages des hommes politiques... Ce qui est une évidence pour tout le monde, vous ne pouvez pas le dire, ce matin, au micro de RTL.
François Bayrou : Mais c'est une évidence. Mais je n'ai pas envie de suivre votre calendrier. J'ai envie de suivre le mien.
Q - D'accord.
François Bayrou : Je n'accepterai pas que vous soyez comme ça en train d'édicter des règles. Vous êtes extrêmement sympathique, Monsieur Aphatie, je vous connais.. Nous sommes compatriotes. Mais je ne marcherai pas dans votre système.
Q - Eh bien, très bien.
François Bayrou : Et donc, je vous dis, de la manière de la plus claire que le jour où j'annoncerai ma candidature à l'élection présidentielle, je viendrai vous voir. Je vous le promets.
Q - Eh bien, c'est très gentil. François Bayrou "Au nom du Tiers Etat", édité par Hachette Littérature qui appartient au groupe Lagardère. Et donc, c'est à lire à partir de demain, dans les librairies. Merci François Bayrou. Source http://www.udf.org, le 10 octobre 2006