Texte intégral
(...)
Nous avons aujourd'hui deux très grands dossiers en termes de prolifération nucléaire : le dossier nord-coréen et le dossier iranien. On voit que nous touchons là à la crédibilité même du système multilatéral de non-prolifération.
C'est la raison pour laquelle nous avons décidé - y compris la Chine, vous l'aurez remarqué - de réagir de manière unie et très ferme, rapidement, aux tirs annoncés par la Corée du Nord.
Devant l'absence de réponse de la part des Iraniens aux propositions que nous avons faites, nous allons repartir dans une dynamique au Conseil de sécurité des Nations unies, là aussi, de manière unie, avec les Etats-Unis, avec les Européens, avec les Chinois et les Russes, pour demander des sanctions.
Il me paraît très important que ces mesures soient réversibles, qu'à tout moment on puisse revenir à la négociation et que ces mesures soient aussi proportionnées.
(...)
J'avoue que, au fur et à mesure des réunions qui s'enchaînent, au fur et à mesure des propositions que nous faisons, il est parfois décourageant de voir qu'il n'y a, à aucun moment, de la part de l'Iran, un geste en réponse à notre main tendue. J'espère qu'en choisissant des mesures proportionnées et surtout réversibles, ils comprendront que ce n'est pas une punition que l'on veut leur infliger mais au contraire que c'est un moyen de leur expliquer que, s'ils ne font pas ce que l'on attend d'eux, c'est l'isolement vis-à-vis de la communauté internationale, et s'ils le font, nous sommes prêts à parler avec eux.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2006
Nous avons aujourd'hui deux très grands dossiers en termes de prolifération nucléaire : le dossier nord-coréen et le dossier iranien. On voit que nous touchons là à la crédibilité même du système multilatéral de non-prolifération.
C'est la raison pour laquelle nous avons décidé - y compris la Chine, vous l'aurez remarqué - de réagir de manière unie et très ferme, rapidement, aux tirs annoncés par la Corée du Nord.
Devant l'absence de réponse de la part des Iraniens aux propositions que nous avons faites, nous allons repartir dans une dynamique au Conseil de sécurité des Nations unies, là aussi, de manière unie, avec les Etats-Unis, avec les Européens, avec les Chinois et les Russes, pour demander des sanctions.
Il me paraît très important que ces mesures soient réversibles, qu'à tout moment on puisse revenir à la négociation et que ces mesures soient aussi proportionnées.
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J'avoue que, au fur et à mesure des réunions qui s'enchaînent, au fur et à mesure des propositions que nous faisons, il est parfois décourageant de voir qu'il n'y a, à aucun moment, de la part de l'Iran, un geste en réponse à notre main tendue. J'espère qu'en choisissant des mesures proportionnées et surtout réversibles, ils comprendront que ce n'est pas une punition que l'on veut leur infliger mais au contraire que c'est un moyen de leur expliquer que, s'ils ne font pas ce que l'on attend d'eux, c'est l'isolement vis-à-vis de la communauté internationale, et s'ils le font, nous sommes prêts à parler avec eux.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2006