Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Pour la cinquième fois depuis ma prise de fonction, j'ai le plaisir de vous présenter mes voeux de nouvel an.
Sur le plan personnel, je souhaite, à vous et vos familles santé, bonheur et épanouissement.
Sur un plan plus professionnel, j'espère que 2007 sera pour vous synonyme de réussite.
Je vous prie de transmettre ces voeux à l'ensemble de vos collaborateurs.
Mener une politique de Défense, c'est bien sûr avant tout assurer la protection de notre territoire et de nos populations.
C'est aussi mener une politique économique dont les répercussions dépassent nos frontières et le seul domaine de la Défense.
Premier investisseur public, la Défense participe à notre dynamisme économique et social, par les emplois qu'elle crée, par son impact sur la recherche et l'innovation.
La LPM a donné l'opportunité d'une relance de la politique industrielle, à la mesure de notre ambition économique. Son respect a garanti la visibilité indispensable à sa réalisation.
En 5 ans, nous avons restructuré et redynamisé notre industrie de défense, en l'ouvrant à l'Europe et à l'international. S'ajoutant au redressement de l'équipement de nos forces, cet effort devra être impérativement poursuivi.
En 5 ans, notre industrie s'est redressée, en s'appuyant sur la LPM respectée.
- L'Etat-stratège joue un rôle moteur pour la rénovation en profondeur de la Défense et de son industrie.
C'est pourquoi j'ai misé sur le redressement de l'effort de R&T. Il a doublé sur la durée de la LPM. Il replace la Défense au coeur de la politique de compétitivité et de croissance de la France.
- L'Etat est également client et maître d'ouvrage . La conduite des programmes d'armement et la préparation de l'avenir relèvent de lui. La réforme de la DGA a conforté celle-ci dans ces deux principales missions
L'inauguration du Laboratoire Technico-Opérationnel (« battle lab »), plateforme d'échange entre les armées, la DGA et les industriels sur les « systèmes de systèmes » en a montré récemment une application concrète .
- L'Etat actionnaire assume pleinement ses responsabilités, sans pour autant prétendre à tous les droits et tous les pouvoirs.
Sa contribution aux sorties de crise, qui émaillent la vie des affaires et notre histoire industrielle en fait un arbitre incontournable.
Dès 2002, j'ai souhaité rompre avec l'incohérence de l'Etat sous ses différentes casquettes.
Malgré le scepticisme de beaucoup, j'ai voulu montrer que le secteur public n'était pas voué à l'archaïsme et l'incohérence.
Les contrats d'entreprises de DCN et GIAT signent la réussite de cette nouvelle politique.
La transformation remarquable de DCN, puis l'aboutissement du rapprochement entre DCN et Thales sont un véritable succès.
GIAT devient Nexter : une page se tourne et un nouveau chapitre peut être ouvert. Nexter peut réfléchir à la consolidation du secteur munitionnaire français, et suivre de près l'évolution de son principal fournisseur, Eurenco.
De grands mouvements sont envisageables, notamment vers l'industrie allemande ou les grands systémiers.
Avec le renforcement des liens entre Alcatel et Thales nous mettons fin aux spéculations autour du capital de Thales, avec un projet industriel au coeur des métiers duaux des systèmes d'information et de commandement, avec des perspectives de mise en commun de la R&T, de développement commercial conjoint à l'international, etc...
Si EADS a été très secoué en 2006, la mise en place d'un nouveau management soudé, bénéficiant de notre confiance et de celle de ses actionnaires, doit permettre de relever les défis de l'A380, puis de l'A350.
Chez SAFRAN, nous voyons la fin d'une crise de gouvernance, qui sévissait malgré la solidité des fondamentaux de l'entreprise.
Maintenant, il faut se tourner vers l'avenir, avec la définition d'une stratégie ambitieuse et adaptée de développement.
Je fais pleinement confiance à Francis Mer pour mener à bien cette tâche.
La Défense est aussi attentive à la nécessaire consolidation des sous-traitants. Elle encourage toute démarche allant dans le bon sens.
Nous participons déjà activement aux pôles de compétitivité.
Ainsi, nous pouvons aujourd'hui compter sur une industrie performante, qui saura relever les défis nouveaux.
Nous pouvons être fiers d'avoir une Défense et une industrie plus ouvertes sur l'Europe et l'international.
- Le dynamisme à l'exportation mesure la vitalité de notre industrie et de notre économie.
Le redressement de nos exportations s'est confirmé cette année, n'en déplaise aux chantres du déclin.
En 2006, il y a eu 5,53 milliards d'euro de prises de commandes, soit une hausse de 35% par rapport à 2005.
Ce redressement s'appuie sur l'excellence des produits français qui arrivent à maturité en entrant en service dans les forces.
Il sera renforcé par les mesures que j'ai proposées au Premier Ministre, à partir du rapport Fromion.
Elles visent :
* La simplification progressive des contrôles, dans le strict respect de nos principes fondateurs
* L'approbation à haut niveau d'un plan stratégique de soutien des exportations et la création d'un outil de coordination des différents ministères, dont le secrétariat serait assuré par la Défense.
* La réaffirmation du rôle de DCI, qui doit étendre ses activités en amont (accompagnement du client) et en aval (accompagnement du soutien et du MCO).
- Depuis cinq ans notre politique industrielle de défense a conforté l'Europe de la Défense.
Nous pouvons en être fiers !
L'Agence européenne de défense jouera un rôle majeur de proposition et d'harmonisation de nos programmes d'armement futurs.
La R&T est essentielle pour l'émergence d'une industrie européenne.
Le lancement de 2 programmes communs de recherche, l'un sur la protection des forces, l'autre sur la radio logicielle, démontrent que l'Agence est aujourd'hui pleinement opérationnelle.
La consolidation de notre stratégie européenne s'est poursuivie avec le premier exercice d'une Long Term Vision, similaire à notre PP30.
Le « code de conduite » contribuera au renforcement de la compétitivité de l'industrie européenne. Il constitue un premier pas vers un décloisonnement des marchés européens de défense.
L'industrie, associée à son élaboration par l'implication du CIDEF et de l'ASD, doit contribuer à son succès par l'application d'un code des bonnes pratiques pour la chaîne de sous-traitance (CoBPSC).
Ne sous-estimons pas le réveil des égoïsmes nationaux.
Nous ne devons pas tomber dans la facilité du protectionnisme et ne tolérer aucun discours hypocrite, en France ou chez nos partenaires.
Seule une action européenne globale et continue donnera une visibilité à nos concitoyens sur l'avenir de l'Europe et de la France.
L'effort entrepris pour doter la France d'un outil de défense élargi, rénové et crédible doit être poursuivi.
Pour l'équipement de nos forces,
Il n'y a pas d'alternatives majeures au modèle d'armée en cours de réalisation.
La France ne pourra pas se passer des programmes, dont la plupart sont d'ailleurs irréversibles.
Les engagements pris ont été tenus.
Depuis 2002 jusqu'à aujourd'hui, nous avons ainsi passé des commandes historiques : l'A400M, les 59 Rafale, les FREMM, les Barracuda, le missile de croisière naval, Felin...
Cet effort s'est inscrit dans une volonté politique cohérente et constante.
- Le PA2 devra également être poursuivi. C'est un besoin opérationnel évident.
C'est aussi un choix politique qui concerne le rang de la France, un choix de coopération avec les Britanniques.
Je me suis donné les moyens et nous avons beaucoup progressé ces derniers mois avec nos partenaires.
Ce sera une responsabilité lourde pour le futur chef des Armées.
-Cela ne signifie pas qu'il n'y aura pas d'aménagements.
Il y en a tous les ans.
- Faire des choix c'est, en continu, tirer les enseignements du retour d'expérience et, dans un souci d'efficacité opérationnelle, ajuster là où c'est possible, pour faire davantage ailleurs.
C'est ainsi que j'ai renoncé à deux frégates Horizon, au profit de FREMM anti-aériennes, ou au Rafale biplace de la Marine.
- Les réformes que j'ai engagées, de la DGA, des prérogatives du CEMA, permettent au Ministre de mieux rendre les nécessaires arbitrages.
Ainsi, il y aura des domaines où il faudra faire plus. Je pense bien évidemment à l'espace.
Sa maîtrise est un des enjeux stratégiques majeurs du XXIe siècle.
Il doit être une des priorités de la prochaine LPM, dans la lignée des systèmes d'information et de communication.
Dans les prochains jours sortira la version publique des travaux menés sous la présidence de l'ambassadeur Bujon de l'Estang (GOSPS).
Le redressement du MCO et du soutien est lui aussi engagé.
Mais il faut continuer et amplifier cet effort. Il y va de la crédibilité opérationnelle de nos forces et de notre efficacité.
Au plan européen, nos partenaires allemands et britanniques acceptent d'ouvrir le sujet.
- Dans le domaine du MCO aéronautique, je salue le travail accompli.
La Défense a besoin d'un outil étatique performant et plus intégré entre civils et militaires.
Toutes les activités de soutien étatique à caractère industriel devront être regroupées dès 2008 au sein d'un service, rattaché à l'Armée de l'Air.
- La refondation du soutien de l'Armée de Terre est un objectif partagé maintenant par nous tous.
C'est un défi qui suppose des réformes de méthode et d'organisation tant de commandement qu'industrielles.
Je compte sur vous tous pour aller de l'avant dès 2007.
Ces 5 années ont montré qu'il est possible, par une volonté politique qui se donne les moyens d'agir, de rétablir confiance et dynamisme.
Elles montrent que pour être productif, un effort se doit d'être continu. Il faut donc poursuivre dans la voie engagée.
C'est nécessaire pour notre Défense. C'est primordial pour notre économie, pour nos emplois, pour la place stratégique de la France.
Je souhaite que l'année 2007 qui vient de s'ouvrir soit pour nous tous l'occasion de replacer ces enjeux majeurs dans le débat qui va avoir lieu et de leur y donner une place de tout premier plan, pour le succès de notre défense, pour la réussite de la France.
Bonne année 2007.source http://www.defense.gouv.fr, le 19 janvier 2007
Pour la cinquième fois depuis ma prise de fonction, j'ai le plaisir de vous présenter mes voeux de nouvel an.
Sur le plan personnel, je souhaite, à vous et vos familles santé, bonheur et épanouissement.
Sur un plan plus professionnel, j'espère que 2007 sera pour vous synonyme de réussite.
Je vous prie de transmettre ces voeux à l'ensemble de vos collaborateurs.
Mener une politique de Défense, c'est bien sûr avant tout assurer la protection de notre territoire et de nos populations.
C'est aussi mener une politique économique dont les répercussions dépassent nos frontières et le seul domaine de la Défense.
Premier investisseur public, la Défense participe à notre dynamisme économique et social, par les emplois qu'elle crée, par son impact sur la recherche et l'innovation.
La LPM a donné l'opportunité d'une relance de la politique industrielle, à la mesure de notre ambition économique. Son respect a garanti la visibilité indispensable à sa réalisation.
En 5 ans, nous avons restructuré et redynamisé notre industrie de défense, en l'ouvrant à l'Europe et à l'international. S'ajoutant au redressement de l'équipement de nos forces, cet effort devra être impérativement poursuivi.
En 5 ans, notre industrie s'est redressée, en s'appuyant sur la LPM respectée.
- L'Etat-stratège joue un rôle moteur pour la rénovation en profondeur de la Défense et de son industrie.
C'est pourquoi j'ai misé sur le redressement de l'effort de R&T. Il a doublé sur la durée de la LPM. Il replace la Défense au coeur de la politique de compétitivité et de croissance de la France.
- L'Etat est également client et maître d'ouvrage . La conduite des programmes d'armement et la préparation de l'avenir relèvent de lui. La réforme de la DGA a conforté celle-ci dans ces deux principales missions
L'inauguration du Laboratoire Technico-Opérationnel (« battle lab »), plateforme d'échange entre les armées, la DGA et les industriels sur les « systèmes de systèmes » en a montré récemment une application concrète .
- L'Etat actionnaire assume pleinement ses responsabilités, sans pour autant prétendre à tous les droits et tous les pouvoirs.
Sa contribution aux sorties de crise, qui émaillent la vie des affaires et notre histoire industrielle en fait un arbitre incontournable.
Dès 2002, j'ai souhaité rompre avec l'incohérence de l'Etat sous ses différentes casquettes.
Malgré le scepticisme de beaucoup, j'ai voulu montrer que le secteur public n'était pas voué à l'archaïsme et l'incohérence.
Les contrats d'entreprises de DCN et GIAT signent la réussite de cette nouvelle politique.
La transformation remarquable de DCN, puis l'aboutissement du rapprochement entre DCN et Thales sont un véritable succès.
GIAT devient Nexter : une page se tourne et un nouveau chapitre peut être ouvert. Nexter peut réfléchir à la consolidation du secteur munitionnaire français, et suivre de près l'évolution de son principal fournisseur, Eurenco.
De grands mouvements sont envisageables, notamment vers l'industrie allemande ou les grands systémiers.
Avec le renforcement des liens entre Alcatel et Thales nous mettons fin aux spéculations autour du capital de Thales, avec un projet industriel au coeur des métiers duaux des systèmes d'information et de commandement, avec des perspectives de mise en commun de la R&T, de développement commercial conjoint à l'international, etc...
Si EADS a été très secoué en 2006, la mise en place d'un nouveau management soudé, bénéficiant de notre confiance et de celle de ses actionnaires, doit permettre de relever les défis de l'A380, puis de l'A350.
Chez SAFRAN, nous voyons la fin d'une crise de gouvernance, qui sévissait malgré la solidité des fondamentaux de l'entreprise.
Maintenant, il faut se tourner vers l'avenir, avec la définition d'une stratégie ambitieuse et adaptée de développement.
Je fais pleinement confiance à Francis Mer pour mener à bien cette tâche.
La Défense est aussi attentive à la nécessaire consolidation des sous-traitants. Elle encourage toute démarche allant dans le bon sens.
Nous participons déjà activement aux pôles de compétitivité.
Ainsi, nous pouvons aujourd'hui compter sur une industrie performante, qui saura relever les défis nouveaux.
Nous pouvons être fiers d'avoir une Défense et une industrie plus ouvertes sur l'Europe et l'international.
- Le dynamisme à l'exportation mesure la vitalité de notre industrie et de notre économie.
Le redressement de nos exportations s'est confirmé cette année, n'en déplaise aux chantres du déclin.
En 2006, il y a eu 5,53 milliards d'euro de prises de commandes, soit une hausse de 35% par rapport à 2005.
Ce redressement s'appuie sur l'excellence des produits français qui arrivent à maturité en entrant en service dans les forces.
Il sera renforcé par les mesures que j'ai proposées au Premier Ministre, à partir du rapport Fromion.
Elles visent :
* La simplification progressive des contrôles, dans le strict respect de nos principes fondateurs
* L'approbation à haut niveau d'un plan stratégique de soutien des exportations et la création d'un outil de coordination des différents ministères, dont le secrétariat serait assuré par la Défense.
* La réaffirmation du rôle de DCI, qui doit étendre ses activités en amont (accompagnement du client) et en aval (accompagnement du soutien et du MCO).
- Depuis cinq ans notre politique industrielle de défense a conforté l'Europe de la Défense.
Nous pouvons en être fiers !
L'Agence européenne de défense jouera un rôle majeur de proposition et d'harmonisation de nos programmes d'armement futurs.
La R&T est essentielle pour l'émergence d'une industrie européenne.
Le lancement de 2 programmes communs de recherche, l'un sur la protection des forces, l'autre sur la radio logicielle, démontrent que l'Agence est aujourd'hui pleinement opérationnelle.
La consolidation de notre stratégie européenne s'est poursuivie avec le premier exercice d'une Long Term Vision, similaire à notre PP30.
Le « code de conduite » contribuera au renforcement de la compétitivité de l'industrie européenne. Il constitue un premier pas vers un décloisonnement des marchés européens de défense.
L'industrie, associée à son élaboration par l'implication du CIDEF et de l'ASD, doit contribuer à son succès par l'application d'un code des bonnes pratiques pour la chaîne de sous-traitance (CoBPSC).
Ne sous-estimons pas le réveil des égoïsmes nationaux.
Nous ne devons pas tomber dans la facilité du protectionnisme et ne tolérer aucun discours hypocrite, en France ou chez nos partenaires.
Seule une action européenne globale et continue donnera une visibilité à nos concitoyens sur l'avenir de l'Europe et de la France.
L'effort entrepris pour doter la France d'un outil de défense élargi, rénové et crédible doit être poursuivi.
Pour l'équipement de nos forces,
Il n'y a pas d'alternatives majeures au modèle d'armée en cours de réalisation.
La France ne pourra pas se passer des programmes, dont la plupart sont d'ailleurs irréversibles.
Les engagements pris ont été tenus.
Depuis 2002 jusqu'à aujourd'hui, nous avons ainsi passé des commandes historiques : l'A400M, les 59 Rafale, les FREMM, les Barracuda, le missile de croisière naval, Felin...
Cet effort s'est inscrit dans une volonté politique cohérente et constante.
- Le PA2 devra également être poursuivi. C'est un besoin opérationnel évident.
C'est aussi un choix politique qui concerne le rang de la France, un choix de coopération avec les Britanniques.
Je me suis donné les moyens et nous avons beaucoup progressé ces derniers mois avec nos partenaires.
Ce sera une responsabilité lourde pour le futur chef des Armées.
-Cela ne signifie pas qu'il n'y aura pas d'aménagements.
Il y en a tous les ans.
- Faire des choix c'est, en continu, tirer les enseignements du retour d'expérience et, dans un souci d'efficacité opérationnelle, ajuster là où c'est possible, pour faire davantage ailleurs.
C'est ainsi que j'ai renoncé à deux frégates Horizon, au profit de FREMM anti-aériennes, ou au Rafale biplace de la Marine.
- Les réformes que j'ai engagées, de la DGA, des prérogatives du CEMA, permettent au Ministre de mieux rendre les nécessaires arbitrages.
Ainsi, il y aura des domaines où il faudra faire plus. Je pense bien évidemment à l'espace.
Sa maîtrise est un des enjeux stratégiques majeurs du XXIe siècle.
Il doit être une des priorités de la prochaine LPM, dans la lignée des systèmes d'information et de communication.
Dans les prochains jours sortira la version publique des travaux menés sous la présidence de l'ambassadeur Bujon de l'Estang (GOSPS).
Le redressement du MCO et du soutien est lui aussi engagé.
Mais il faut continuer et amplifier cet effort. Il y va de la crédibilité opérationnelle de nos forces et de notre efficacité.
Au plan européen, nos partenaires allemands et britanniques acceptent d'ouvrir le sujet.
- Dans le domaine du MCO aéronautique, je salue le travail accompli.
La Défense a besoin d'un outil étatique performant et plus intégré entre civils et militaires.
Toutes les activités de soutien étatique à caractère industriel devront être regroupées dès 2008 au sein d'un service, rattaché à l'Armée de l'Air.
- La refondation du soutien de l'Armée de Terre est un objectif partagé maintenant par nous tous.
C'est un défi qui suppose des réformes de méthode et d'organisation tant de commandement qu'industrielles.
Je compte sur vous tous pour aller de l'avant dès 2007.
Ces 5 années ont montré qu'il est possible, par une volonté politique qui se donne les moyens d'agir, de rétablir confiance et dynamisme.
Elles montrent que pour être productif, un effort se doit d'être continu. Il faut donc poursuivre dans la voie engagée.
C'est nécessaire pour notre Défense. C'est primordial pour notre économie, pour nos emplois, pour la place stratégique de la France.
Je souhaite que l'année 2007 qui vient de s'ouvrir soit pour nous tous l'occasion de replacer ces enjeux majeurs dans le débat qui va avoir lieu et de leur y donner une place de tout premier plan, pour le succès de notre défense, pour la réussite de la France.
Bonne année 2007.source http://www.defense.gouv.fr, le 19 janvier 2007