Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, mes chers collègues,
Monsieur le Président de la Fédération, cher Yves DEVAUX,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Avant toute chose, permettez-moi de vous présenter, pour vous-même et ceux qui vous sont chers, mes voeux chaleureux de belle et heureuse année 2007. C'est un grand plaisir pour moi de vous accueillir pour la sixième année à la Présidence du Sénat pour ce si sympathique et traditionnel rendez-vous de la galette des Rois.
Je tiens à vous remercier de votre fidélité, chers artisans pâtissiers franciliens, et vous, cher Président Yves DEVAUX, en venant - tels les Rois Mages ! - avec ce toujours monumental « joyau culinaire » auquel nous sommes, mes collègues et moi-même, très sensibles.
Il est heureux que notre vieux pays républicain ait perpétué cette tradition si française de la « Fête des Rois », qui avait déjà cours au quatorzième siècle, excellent prétexte pour se retrouver en famille et entre amis, pour un moment de chaleureuse convivialité au coeur de l'hiver.
Au delà de son inspiration religieuse, qui conduit les gourmets et les gourmands - dois-je vous avouer que les sénatrices et les sénateurs ne sont pas en reste ? - à mettre leurs pas dans ceux de Melchior, Gaspard et Balthazar, l'Épiphanie - qui signifie « apparition » - est accompagnée d'une solide tradition de partage, de fraternité, d'amitié. Autant de valeurs que nous aimerions tant voir « apparaître » au quotidien.
Je saisis cette occasion pour réaffirmer la détermination de la Haute Assemblée - et singulièrement de son Président - pour que triomphent les valeurs consubstantielles d'égalité, de fraternité et de solidarité.
Notre République, une et indivisible, doit rester une communauté de citoyens et non, comme certains le voudraient, à grand renfort de coups de communication, une fédération de communautés.
Notre rencontre de cet après-midi, Monsieur le Président, est l'occasion de vous redire, avec mes collègues sénatrices et sénateurs, notre attachement aux métiers de l'art, qui conjuguent : excellence, tradition et performance. Nous connaissons votre souci de réaliser cette oeuvre en suivant scrupuleusement la charte « qualité » que vos adhérents s'engagent à respecter.
C'est notre Assemblée tout entière qui vous rend hommage et qui vous soutient dans votre combat d'artisans pour la défense d'un savoir-faire ancestral qui magnifie les produits de nos terroirs. Nous tenons à vous féliciter pour le rôle économique et social véritablement éminent que vous jouez dans notre pays.
Monsieur le Président, chers amis, avant de suivre la recommandation de Guy de MAUPASSANT qui disait, à raison, que « de toutes les passions, la seule vraiment respectable est la gourmandise ! » et de dévorer cette splendide galette, je vous demande de patienter encore quelques instants et d'écouter Monsieur DEVAUX, qui va nous dire quelques mots.
Mais, Monsieur le Président, si vous êtes trop long, il vous faudra affronter tous ces regards affamés...Source http://www.senat.fr, le 19 janvier 2007
Monsieur le Président de la Fédération, cher Yves DEVAUX,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Avant toute chose, permettez-moi de vous présenter, pour vous-même et ceux qui vous sont chers, mes voeux chaleureux de belle et heureuse année 2007. C'est un grand plaisir pour moi de vous accueillir pour la sixième année à la Présidence du Sénat pour ce si sympathique et traditionnel rendez-vous de la galette des Rois.
Je tiens à vous remercier de votre fidélité, chers artisans pâtissiers franciliens, et vous, cher Président Yves DEVAUX, en venant - tels les Rois Mages ! - avec ce toujours monumental « joyau culinaire » auquel nous sommes, mes collègues et moi-même, très sensibles.
Il est heureux que notre vieux pays républicain ait perpétué cette tradition si française de la « Fête des Rois », qui avait déjà cours au quatorzième siècle, excellent prétexte pour se retrouver en famille et entre amis, pour un moment de chaleureuse convivialité au coeur de l'hiver.
Au delà de son inspiration religieuse, qui conduit les gourmets et les gourmands - dois-je vous avouer que les sénatrices et les sénateurs ne sont pas en reste ? - à mettre leurs pas dans ceux de Melchior, Gaspard et Balthazar, l'Épiphanie - qui signifie « apparition » - est accompagnée d'une solide tradition de partage, de fraternité, d'amitié. Autant de valeurs que nous aimerions tant voir « apparaître » au quotidien.
Je saisis cette occasion pour réaffirmer la détermination de la Haute Assemblée - et singulièrement de son Président - pour que triomphent les valeurs consubstantielles d'égalité, de fraternité et de solidarité.
Notre République, une et indivisible, doit rester une communauté de citoyens et non, comme certains le voudraient, à grand renfort de coups de communication, une fédération de communautés.
Notre rencontre de cet après-midi, Monsieur le Président, est l'occasion de vous redire, avec mes collègues sénatrices et sénateurs, notre attachement aux métiers de l'art, qui conjuguent : excellence, tradition et performance. Nous connaissons votre souci de réaliser cette oeuvre en suivant scrupuleusement la charte « qualité » que vos adhérents s'engagent à respecter.
C'est notre Assemblée tout entière qui vous rend hommage et qui vous soutient dans votre combat d'artisans pour la défense d'un savoir-faire ancestral qui magnifie les produits de nos terroirs. Nous tenons à vous féliciter pour le rôle économique et social véritablement éminent que vous jouez dans notre pays.
Monsieur le Président, chers amis, avant de suivre la recommandation de Guy de MAUPASSANT qui disait, à raison, que « de toutes les passions, la seule vraiment respectable est la gourmandise ! » et de dévorer cette splendide galette, je vous demande de patienter encore quelques instants et d'écouter Monsieur DEVAUX, qui va nous dire quelques mots.
Mais, Monsieur le Président, si vous êtes trop long, il vous faudra affronter tous ces regards affamés...Source http://www.senat.fr, le 19 janvier 2007