Texte intégral
Monsieur le Président,
Messieurs les Députés de l'Assemblée Nationale du Québec,
Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président du groupe interparlementaire d'amitié,
Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je voudrais d'abord vous dire combien je suis heureux de vous accueillir à nouveau ici, au Sénat de la République française, où vous nous aviez déjà fait l'honneur de votre visite en juin 2005.
Mes collègues et amis Sénateurs, qui sont avec moi aujourd'hui, partagent ce sentiment et représentent dignement notre groupe d'amitié qui est l'un des plus nombreux, peut-être le plus nombreux, de notre Haute Assemblée. Il réunit, je crois, près de 90 Sénateurs sous la haute présidence de notre éminent collègue, le Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, ici présent, qui vient de succéder à Philippe MARINI, dont nous savons les efforts qu'il a consentis, avec succès, pendant des années pour promouvoir les relations franco-québécoises.
Le nombre élevé des amis du Québec parmi les Sénateurs français n'est évidemment pas un hasard tant notre attachement à la spécificité de la relation franco-québécoise est fort. L'histoire nous rapproche et personne n'a oublié en France qui était Jacques CARTIER, dont le nom rime toujours avec voyages, aventure et grands horizons, et surtout Samuel de CHAMPLAIN, le fondateur, il y a quatre cents ans, de Québec.
Même si le temps passe, cette « nouvelle France » reste toujours dans nos coeurs. Mais la nostalgie, ce désir d'un présent devenu passé, ne saurait suffire à satisfaire notre attirance commune.
Il nous appartient aujourd'hui d'entretenir et de faire vivre cette relation si spéciale et si profonde. Je me réjouis à cet égard de l'approche du 400ème anniversaire, l'année prochaine, de la fondation de la ville de Québec. Le programme des manifestations s'est rapidement rempli et ce n'est pas notre collègue, Jean-Pierre RAFFARIN, Président du Comité français pour la célébration de ce 400ème anniversaire, qui me démentira.
L'histoire nous réunit. Mais comment ne pas mentionner aussi notre langue commune ? Le Premier Vice-Président de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie que vous êtes, Monsieur le Président, partage, j'en suis sûr, ce sentiment.
La francophonie est, bien sûr, un des éléments fondamentaux des relations entre nos deux pays et la tenue, en octobre 2008, à Québec du 12ème Sommet de la Francophonie en sera une nouvelle illustration.
Monsieur le Président,
Les relations entre nos deux pays sont à la fois exceptionnelles et excellentes. La coopération inter-parlementaire est riche et régulière, même si le Québec a décidé, en 1968, de se dispenser des bienfaits du bicamérisme...
L'Assemblée Nationale du Québec, l'un des plus anciens Parlements au monde, s'efforce donc, je pense, d'être exemplaire et sage pour deux !
Je ne peux en tout cas, sur ce point, cacher une certaine jalousie en notant que, dans l'Assemblée que vous présidez depuis 2003, 32 députés sur 125 sont des femmes, soit 25 %.
Monsieur le Président,
C'est en ami, vous l'avez compris -mais vous le saviez- que nous vous recevons aujourd'hui.
Je lève mon verre à votre santé et à l'amitié qui nous unit.
Vive le Québec !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-québécoise !Source http://www.senat.fr, le 26 septembre 2007
Messieurs les Députés de l'Assemblée Nationale du Québec,
Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président du groupe interparlementaire d'amitié,
Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je voudrais d'abord vous dire combien je suis heureux de vous accueillir à nouveau ici, au Sénat de la République française, où vous nous aviez déjà fait l'honneur de votre visite en juin 2005.
Mes collègues et amis Sénateurs, qui sont avec moi aujourd'hui, partagent ce sentiment et représentent dignement notre groupe d'amitié qui est l'un des plus nombreux, peut-être le plus nombreux, de notre Haute Assemblée. Il réunit, je crois, près de 90 Sénateurs sous la haute présidence de notre éminent collègue, le Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, ici présent, qui vient de succéder à Philippe MARINI, dont nous savons les efforts qu'il a consentis, avec succès, pendant des années pour promouvoir les relations franco-québécoises.
Le nombre élevé des amis du Québec parmi les Sénateurs français n'est évidemment pas un hasard tant notre attachement à la spécificité de la relation franco-québécoise est fort. L'histoire nous rapproche et personne n'a oublié en France qui était Jacques CARTIER, dont le nom rime toujours avec voyages, aventure et grands horizons, et surtout Samuel de CHAMPLAIN, le fondateur, il y a quatre cents ans, de Québec.
Même si le temps passe, cette « nouvelle France » reste toujours dans nos coeurs. Mais la nostalgie, ce désir d'un présent devenu passé, ne saurait suffire à satisfaire notre attirance commune.
Il nous appartient aujourd'hui d'entretenir et de faire vivre cette relation si spéciale et si profonde. Je me réjouis à cet égard de l'approche du 400ème anniversaire, l'année prochaine, de la fondation de la ville de Québec. Le programme des manifestations s'est rapidement rempli et ce n'est pas notre collègue, Jean-Pierre RAFFARIN, Président du Comité français pour la célébration de ce 400ème anniversaire, qui me démentira.
L'histoire nous réunit. Mais comment ne pas mentionner aussi notre langue commune ? Le Premier Vice-Président de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie que vous êtes, Monsieur le Président, partage, j'en suis sûr, ce sentiment.
La francophonie est, bien sûr, un des éléments fondamentaux des relations entre nos deux pays et la tenue, en octobre 2008, à Québec du 12ème Sommet de la Francophonie en sera une nouvelle illustration.
Monsieur le Président,
Les relations entre nos deux pays sont à la fois exceptionnelles et excellentes. La coopération inter-parlementaire est riche et régulière, même si le Québec a décidé, en 1968, de se dispenser des bienfaits du bicamérisme...
L'Assemblée Nationale du Québec, l'un des plus anciens Parlements au monde, s'efforce donc, je pense, d'être exemplaire et sage pour deux !
Je ne peux en tout cas, sur ce point, cacher une certaine jalousie en notant que, dans l'Assemblée que vous présidez depuis 2003, 32 députés sur 125 sont des femmes, soit 25 %.
Monsieur le Président,
C'est en ami, vous l'avez compris -mais vous le saviez- que nous vous recevons aujourd'hui.
Je lève mon verre à votre santé et à l'amitié qui nous unit.
Vive le Québec !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-québécoise !Source http://www.senat.fr, le 26 septembre 2007