Texte intégral
Mes Chers amis,
[Remerciements pour l'élection au Bureau des Vice-présidents]
Avec la rentrée parlementaire, nous avons engagé mardi le premier jour de la première session ordinaire de la Présidence de Nicolas SARKOZY.
C'est assez dire combien le mandat de Nicolas SARKOZY a été engagé sur les chapeaux de roue puisque, comme il l'a dit lui-même, "il n'a pas été élu pour faire la sieste".
Ce qui fait qu'aujourd'hui, avec un travail déjà considérable accompli en 5 mois, "on peut lire dans "Le Monde" que "le mandat de rupture est pour l'instant bien rempli".
La France est entrée dans une phase de changement intensif, visible dans le domaine économique, comme dans les relations internationales.
La France est entrée dans un changement de méthode, c'est à dire la rupture avec l'immobilisme, les blocages et le manque d'audace, tout ce qui faisait que nous sommes le pays d'Europe où l'on a publié le plus grand nombre de livres sur la crise, mais où l'on a pris le moins grand nombre de décisions efficaces pour la combattre.
C'est aujourd'hui le premier enjeu majeur pour le Président, le Gouvernement et la majorité, celui qui est lié au redressement de la France, dans le contexte de la mondialisation qu'il faut regarder en face, avec l'impératif de l'augmentation de la croissance, pour rétablir le cercle vertueux de la compétitivité, du plein emploi, de l'augmentation du pouvoir d'achat et de la réduction des déficits.
Mais les Français n'attendaient pas que Nicolas SARKOZY règle en 200 jours les problèmes qui perdurent depuis 15 ou 25 ans.
Personne n'attendait non plus que disparaissent comme par magie les corporatismes, les égoïsmes, la défense des avantages acquis par les uns et les autres.
C'est ce qui justifie tout à fait que le Gouvernement ouvre tous les chantiers de réforme et les mène de front, avec les précautions d'usage bien sûr, mais surtout les explications indispensables.
Et c'est ce qui justifie aussi tout à fait le message du Premier Ministre sur la situation financière de la France. Même si les mots sont sévères, il faut savoir les dire parce que les réalités sont dures.
Cela n'a rien à voir avec la méthode largement pratiquée par la Gauche consistant à annoncer une politique et en faire une autre.
Cela n'a rien à voir avec le tournant de la rigueur de 83 ou même de 95. Nicolas SARKOZY et François FILLON n'ont pas entretenu l'illusion pendant la campagne électorale. La liste des réformes a été publiée avant. Et c'est précisément ce qui nous évitera de retomber dans les cycles d'opinion bien connus dans le passé, quelques mois d'euphorie au début, et quelques années de désenchantement jusqu'à la défaire électorale.
Mercredi, le Président a lui-même rappelé qu'il y avait une ligne politique et une seule et que "nous devrons aller jusqu'au bout des réformes".
Il fallait, semble-t-il rassurer ceux qui craignent la morosité de l'automne et le retournement des sondages.
Nous n'avons à redouter ni l'un ni l'autre, à condition que l'on tienne bon sur le cap qui a été fixé et sur le rythme.
Le succès populaire du Président aujourd'hui, c'est d'abord son énergie, sa réactivité, sa présence sur tous les fronts, son langage concret que tout le monde comprend.
Et tant pis pour ceux qui disent qu'il en fait trop, car derrière les conseils "d'en faire moins", il y a surtout l'envie de revenir au "train-train" habituel.
Mais il y a aussi une deuxième série d'enjeux pour l'action et le succès du Président et de tous ceux qui le soutiennent : c'est ce qu'on appelle les « questions de société » et de vie quotidienne.
C'est de réagir à tout ce qui démontre chaque jour l'inadaptation, l'inefficacité ou la complexité abusive de nos lois, en tout cas de certaines.
Nicolas SARKOZY a bien raison de s'inviter aussi souvent que possible, à 20 heures, au grand rendez-vous de ce qui émeut et fait réagir les Français, même s'il s'agit de ce que certains appellent des « faits-divers ».
Vous, nous, les élus locaux, nous le savons mieux que personne, la politique ne se fait pas dans une bulle, avec des incantations et des formules alchimiques... Elle doit se nourrir des réalités quotidiennes et de la vie des gens.
C'est parce que Nicolas SARKOZY a le mieux respecté ce principe, qu'il a été élu, après une campagne qui a passionné les Français.
Et aujourd'hui, c'est parce qu'il l'applique effectivement dans l'action, c'est parce qu'il ne s'isole pas dans les dorures présidentielles, qu'il entraîne l'adhésion de deux français sur trois.
Sachons soutenir cette démarche. Sachons nous en inspirer. Et sachons en profiter pour les échéances politiques qui nous attendent maintenant sur le terrain local, car les élections municipales arrivent à grands pas.
Autant vous dire clairement les choses sur ces élections municipales : je ne suis pas de ceux qui croient qu'elles seront une partie de plaisirs, une banale formalité que l'on devrait accomplir après la victoire de Nicolas SARKOZY à l'élection présidentielle, un simple billet que l'on poinçonne pour engranger sans effort les bénéfices de nos succès passés et profiter bonnement des rancoeurs et des aigreurs que ressassent les socialistes du côté de la Rue de Solférino.
Autant vous dire franchement les choses : il ne nous suffira pas de rester dans le sillage de l'action menée par le Président de la République et le Gouvernement de François FILLON, aussi courageuse et ambitieuse soit-elle, pour gagner ces élections municipales. Il nous faudra faire preuve de ce véritable esprit de conquête que nous avons eue pendant l'élection présidentielle et que Nicolas SARKOZY a su nous communiquer.
Plusieurs considérations doivent d'ailleurs nous inviter à nous mettre dès maintenant au travail.
D'abord, lors des dernières élections municipales, nous avons conquis 35 villes de plus de 30.000 habitants, souvent dans des fiefs de la Gauche réputés imprenables. Ces résultats, aussi exceptionnels soient-ils pour notre Mouvement, seront en mars prochain le point de référence et de comparaison de tous les commentateurs médiatiques. Et peu importe pour eux qu'il nous soit plus difficile de faire mieux que de faire moins bien : les élections municipales de mars 2001 seront la référence que prendront tous les observateurs politiques et médiatiques. Nous sommes là face à un véritable défi.
Ensuite, parce que les socialistes sont beaucoup moins affaiblis sur nos territoires qu'ils ne le sont à la Rue de Solférino. Leurs querelles de chapelles, leurs animosités personnelles, les coups-bas et les coups-tordus qu'ils se réservent à grands renforts médiatiques, ne doivent pas nous faire oublier que les élus et les militants de la Gauche sont eux très mobilisés, partout en France, qu'ils sont particulièrement revanchards après leurs défaites du printemps dernier et qu'ils sont prêts à nous faire mordre la poussière.
Il nous faut donc nous préparer au mieux et au plus tôt pour ces élections municipales. La Commission nationale d'investiture, composée d'éminents parlementaires, Alain MARLEIX, Philippe NACHBAR qui en est le rapporteur, et d'autres de nos amis députés et sénateurs, s'y emploient depuis plusieurs semaines déjà. Nous avons la lourde charge de désigner nos candidats dans les villes de plus de 30.000 habitants et nous ne le ferons qu'après avoir écouté, dialogué, entendu, débattu avec tous nos "grands" élus locaux et nationaux pour chaque département. Nous ne déciderons pas à quelques-uns, enfermés dans une salle obscure et enfumée, façon "Politburo" soviétique, mais avec vous tous, ouvertement, librement et au plus tôt.
Se mobiliser pour ces élections municipales, c'est aussi savoir faire une place à ces nouveaux talents qui s'expriment au sein de notre Mouvement, à ces Jeunes populaires qui se sont battus d'arrache-pied, matin et soir, pendant la campagne présidentielle de Nicolas SARKOZY, à cette jeunesse qui partage nos convictions et veut les défendre avec enthousiasme et énergie dans les conseils municipaux.
Se mobiliser pour ces élections municipales, c'est faire une place à la diversité des talents que compte notre Mouvement.
Se mobiliser pour ces élections municipales, c'est finalement vouloir innover, changer, c'est faire preuve de volonté, d'enthousiasme, c'est prendre des risques car une des leçons de la campagne présidentielle, c'est qu'on ne gagne pas en attendant benoîtement que ça se passe.
Pour profiter à plein de la "dynamique" politique de 2007 pendant cette campagne des élections municipales, nous devrons finalement réaliser 3 choses. D'abord, bien sûr, soutenir et relayer l'action du Président de la République et du Premier ministre. Ce n'est pas parce que cela va de soi qu'il faut oublier de le faire. L'"effet SARKOZY" est un capital précieux dont nous sommes à la fois bénéficiaires et actionnaires. Il ne suffira pas de se "mettre dans la roue", il faudra aussi "tirer la charrue". Ensuite, il faut bien positionner les débats locaux sur les préoccupations profondes des Français. Enfin, troisième leçon à retenir de 2007, l'importance de "l'ouverture". C'est un sujet qui irrite parfois, mais je suis de ceux qui pense que Nicolas SARKOZY a bien raison de nous conseiller "l'ouverture" aux municipales. Et je sais de quoi je parle : cela fait plus de 10 ans que je la pratique avec succès à Marseille.
Les Français savent d'ailleurs bien qu'il faut une droite et une gauche, une majorité et une opposition, et des vrais combats électoraux pour faire vivre la démocratie, mais en même temps ils aiment bien l'union des énergies et des talents au service de l'efficacité. L'ouverture qui plaît et qui fonctionne ce n'est pas le débauchage politicien, mais c'est le dépassement des clivages pour être meilleur et plus fort. Car au bout du compte, ce n'est pas sur des intentions, ni sur des proclamations que nous serons jugés, au niveau national ou au niveau local, mais sur des résultats. Et c'est l'addition de la volonté et des talents qui nous permettra de réussir. Source http://www.u-m-p.org, le 9 octobre 2007
[Remerciements pour l'élection au Bureau des Vice-présidents]
Avec la rentrée parlementaire, nous avons engagé mardi le premier jour de la première session ordinaire de la Présidence de Nicolas SARKOZY.
C'est assez dire combien le mandat de Nicolas SARKOZY a été engagé sur les chapeaux de roue puisque, comme il l'a dit lui-même, "il n'a pas été élu pour faire la sieste".
Ce qui fait qu'aujourd'hui, avec un travail déjà considérable accompli en 5 mois, "on peut lire dans "Le Monde" que "le mandat de rupture est pour l'instant bien rempli".
La France est entrée dans une phase de changement intensif, visible dans le domaine économique, comme dans les relations internationales.
La France est entrée dans un changement de méthode, c'est à dire la rupture avec l'immobilisme, les blocages et le manque d'audace, tout ce qui faisait que nous sommes le pays d'Europe où l'on a publié le plus grand nombre de livres sur la crise, mais où l'on a pris le moins grand nombre de décisions efficaces pour la combattre.
C'est aujourd'hui le premier enjeu majeur pour le Président, le Gouvernement et la majorité, celui qui est lié au redressement de la France, dans le contexte de la mondialisation qu'il faut regarder en face, avec l'impératif de l'augmentation de la croissance, pour rétablir le cercle vertueux de la compétitivité, du plein emploi, de l'augmentation du pouvoir d'achat et de la réduction des déficits.
Mais les Français n'attendaient pas que Nicolas SARKOZY règle en 200 jours les problèmes qui perdurent depuis 15 ou 25 ans.
Personne n'attendait non plus que disparaissent comme par magie les corporatismes, les égoïsmes, la défense des avantages acquis par les uns et les autres.
C'est ce qui justifie tout à fait que le Gouvernement ouvre tous les chantiers de réforme et les mène de front, avec les précautions d'usage bien sûr, mais surtout les explications indispensables.
Et c'est ce qui justifie aussi tout à fait le message du Premier Ministre sur la situation financière de la France. Même si les mots sont sévères, il faut savoir les dire parce que les réalités sont dures.
Cela n'a rien à voir avec la méthode largement pratiquée par la Gauche consistant à annoncer une politique et en faire une autre.
Cela n'a rien à voir avec le tournant de la rigueur de 83 ou même de 95. Nicolas SARKOZY et François FILLON n'ont pas entretenu l'illusion pendant la campagne électorale. La liste des réformes a été publiée avant. Et c'est précisément ce qui nous évitera de retomber dans les cycles d'opinion bien connus dans le passé, quelques mois d'euphorie au début, et quelques années de désenchantement jusqu'à la défaire électorale.
Mercredi, le Président a lui-même rappelé qu'il y avait une ligne politique et une seule et que "nous devrons aller jusqu'au bout des réformes".
Il fallait, semble-t-il rassurer ceux qui craignent la morosité de l'automne et le retournement des sondages.
Nous n'avons à redouter ni l'un ni l'autre, à condition que l'on tienne bon sur le cap qui a été fixé et sur le rythme.
Le succès populaire du Président aujourd'hui, c'est d'abord son énergie, sa réactivité, sa présence sur tous les fronts, son langage concret que tout le monde comprend.
Et tant pis pour ceux qui disent qu'il en fait trop, car derrière les conseils "d'en faire moins", il y a surtout l'envie de revenir au "train-train" habituel.
Mais il y a aussi une deuxième série d'enjeux pour l'action et le succès du Président et de tous ceux qui le soutiennent : c'est ce qu'on appelle les « questions de société » et de vie quotidienne.
C'est de réagir à tout ce qui démontre chaque jour l'inadaptation, l'inefficacité ou la complexité abusive de nos lois, en tout cas de certaines.
Nicolas SARKOZY a bien raison de s'inviter aussi souvent que possible, à 20 heures, au grand rendez-vous de ce qui émeut et fait réagir les Français, même s'il s'agit de ce que certains appellent des « faits-divers ».
Vous, nous, les élus locaux, nous le savons mieux que personne, la politique ne se fait pas dans une bulle, avec des incantations et des formules alchimiques... Elle doit se nourrir des réalités quotidiennes et de la vie des gens.
C'est parce que Nicolas SARKOZY a le mieux respecté ce principe, qu'il a été élu, après une campagne qui a passionné les Français.
Et aujourd'hui, c'est parce qu'il l'applique effectivement dans l'action, c'est parce qu'il ne s'isole pas dans les dorures présidentielles, qu'il entraîne l'adhésion de deux français sur trois.
Sachons soutenir cette démarche. Sachons nous en inspirer. Et sachons en profiter pour les échéances politiques qui nous attendent maintenant sur le terrain local, car les élections municipales arrivent à grands pas.
Autant vous dire clairement les choses sur ces élections municipales : je ne suis pas de ceux qui croient qu'elles seront une partie de plaisirs, une banale formalité que l'on devrait accomplir après la victoire de Nicolas SARKOZY à l'élection présidentielle, un simple billet que l'on poinçonne pour engranger sans effort les bénéfices de nos succès passés et profiter bonnement des rancoeurs et des aigreurs que ressassent les socialistes du côté de la Rue de Solférino.
Autant vous dire franchement les choses : il ne nous suffira pas de rester dans le sillage de l'action menée par le Président de la République et le Gouvernement de François FILLON, aussi courageuse et ambitieuse soit-elle, pour gagner ces élections municipales. Il nous faudra faire preuve de ce véritable esprit de conquête que nous avons eue pendant l'élection présidentielle et que Nicolas SARKOZY a su nous communiquer.
Plusieurs considérations doivent d'ailleurs nous inviter à nous mettre dès maintenant au travail.
D'abord, lors des dernières élections municipales, nous avons conquis 35 villes de plus de 30.000 habitants, souvent dans des fiefs de la Gauche réputés imprenables. Ces résultats, aussi exceptionnels soient-ils pour notre Mouvement, seront en mars prochain le point de référence et de comparaison de tous les commentateurs médiatiques. Et peu importe pour eux qu'il nous soit plus difficile de faire mieux que de faire moins bien : les élections municipales de mars 2001 seront la référence que prendront tous les observateurs politiques et médiatiques. Nous sommes là face à un véritable défi.
Ensuite, parce que les socialistes sont beaucoup moins affaiblis sur nos territoires qu'ils ne le sont à la Rue de Solférino. Leurs querelles de chapelles, leurs animosités personnelles, les coups-bas et les coups-tordus qu'ils se réservent à grands renforts médiatiques, ne doivent pas nous faire oublier que les élus et les militants de la Gauche sont eux très mobilisés, partout en France, qu'ils sont particulièrement revanchards après leurs défaites du printemps dernier et qu'ils sont prêts à nous faire mordre la poussière.
Il nous faut donc nous préparer au mieux et au plus tôt pour ces élections municipales. La Commission nationale d'investiture, composée d'éminents parlementaires, Alain MARLEIX, Philippe NACHBAR qui en est le rapporteur, et d'autres de nos amis députés et sénateurs, s'y emploient depuis plusieurs semaines déjà. Nous avons la lourde charge de désigner nos candidats dans les villes de plus de 30.000 habitants et nous ne le ferons qu'après avoir écouté, dialogué, entendu, débattu avec tous nos "grands" élus locaux et nationaux pour chaque département. Nous ne déciderons pas à quelques-uns, enfermés dans une salle obscure et enfumée, façon "Politburo" soviétique, mais avec vous tous, ouvertement, librement et au plus tôt.
Se mobiliser pour ces élections municipales, c'est aussi savoir faire une place à ces nouveaux talents qui s'expriment au sein de notre Mouvement, à ces Jeunes populaires qui se sont battus d'arrache-pied, matin et soir, pendant la campagne présidentielle de Nicolas SARKOZY, à cette jeunesse qui partage nos convictions et veut les défendre avec enthousiasme et énergie dans les conseils municipaux.
Se mobiliser pour ces élections municipales, c'est faire une place à la diversité des talents que compte notre Mouvement.
Se mobiliser pour ces élections municipales, c'est finalement vouloir innover, changer, c'est faire preuve de volonté, d'enthousiasme, c'est prendre des risques car une des leçons de la campagne présidentielle, c'est qu'on ne gagne pas en attendant benoîtement que ça se passe.
Pour profiter à plein de la "dynamique" politique de 2007 pendant cette campagne des élections municipales, nous devrons finalement réaliser 3 choses. D'abord, bien sûr, soutenir et relayer l'action du Président de la République et du Premier ministre. Ce n'est pas parce que cela va de soi qu'il faut oublier de le faire. L'"effet SARKOZY" est un capital précieux dont nous sommes à la fois bénéficiaires et actionnaires. Il ne suffira pas de se "mettre dans la roue", il faudra aussi "tirer la charrue". Ensuite, il faut bien positionner les débats locaux sur les préoccupations profondes des Français. Enfin, troisième leçon à retenir de 2007, l'importance de "l'ouverture". C'est un sujet qui irrite parfois, mais je suis de ceux qui pense que Nicolas SARKOZY a bien raison de nous conseiller "l'ouverture" aux municipales. Et je sais de quoi je parle : cela fait plus de 10 ans que je la pratique avec succès à Marseille.
Les Français savent d'ailleurs bien qu'il faut une droite et une gauche, une majorité et une opposition, et des vrais combats électoraux pour faire vivre la démocratie, mais en même temps ils aiment bien l'union des énergies et des talents au service de l'efficacité. L'ouverture qui plaît et qui fonctionne ce n'est pas le débauchage politicien, mais c'est le dépassement des clivages pour être meilleur et plus fort. Car au bout du compte, ce n'est pas sur des intentions, ni sur des proclamations que nous serons jugés, au niveau national ou au niveau local, mais sur des résultats. Et c'est l'addition de la volonté et des talents qui nous permettra de réussir. Source http://www.u-m-p.org, le 9 octobre 2007