Texte intégral
Monsieur le Président,
Madame et Messieurs les Députés,
Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est une grande joie d'accueillir à nouveau, dans ces salons chargés de mémoire et d'histoire, un haut responsable de la République Azerbaïdjanaise.
Je vois dans cette nouvelle rencontre franco-azerbaïdjanaise à la Présidence du Sénat, quelques mois après la visite d'État en France du Président ALIYEV, la première d'un chef d'État azerbaïdjanais, une nouvelle étape dans l'amitié qui irrigue et inspire nos relations.
Monsieur le Président,
Je suis heureux, avec mes collègues sénateurs, de poursuivre avec vous, aujourd'hui, le dialogue engagé depuis des années entre nos deux Assemblées.
Notre coopération interparlementaire est en effet active et régulière. Et elle doit beaucoup, permettez-moi de le souligner, au dynamisme de notre collègue et ami Ambroise DUPONT, Président du Groupe interparlementaire France-Caucase, ici présent, et que je tiens à saluer et à remercier.
Mais c'est l'ensemble des relations entre nos deux pays qui connaît, ces dernières années, un remarquable renforcement, et je m'en réjouis beaucoup :
- Le dialogue politique est riche et dense, au plus haut niveau.
- Les relations culturelles se diversifient avec par exemple le démarrage, cette année, d'une coopération universitaire, qui me semble très prometteuse, ou le projet de saison culturelle azérie en France. Et personne n'a oublié le succès de l'exposition « Bakou - Paris » organisée en septembre 2004 à l'Orangerie du Sénat, à quelques mètres d'ici.
- Les échanges commerciaux ont aussi fortement augmenté depuis 4 ans, ce qui met progressivement un terme à ce qui était le talon d'Achille de nos relations bilatérales et -disons-le franchement- une anomalie. La France est aujourd'hui le 4ème investisseur étranger dans votre pays.
- D'autres domaines de coopération, enfin, commencent à se développer, comme le tourisme, la santé, le soutien à l'État de droit ou la sauvegarde de l'environnement.
Monsieur le Président,
L'Azerbaïdjan connaît un développement considérable, justement souligné par les institutions financières internationales.
On entendait dans les rues parisiennes, en mai 1968, qu'il ne fallait pas « tomber amoureux d'un taux de croissance ». Mais quand le taux est de 35 %, comme cela a été le cas en 2006 pour votre pays, je pense que l'on peut pour le moins être admiratif !
Ce remarquable développement permet à votre pays de mettre pleinement le cap vers la construction d'un État moderne et démocratique, doté d'un capital humain de premier plan.
C'est aussi, en partie, grâce à ce développement que votre pays occupe une place singulière dans un environnement régional particulièrement instable.
Redevenu un carrefour pétrolier et gazier majeur, l'Azerbaïdjan encourage en effet la coopération régionale et contribue notablement à la paix et à la stabilité, à l'image de vos efforts pour une délimitation de la mer Caspienne qui soit agréée par tous les États riverains.
La stabilité passe aussi, bien entendu, par une solution négociée et durable au conflit interminable du Haut-Karabagh, solution pour laquelle vous connaissez l'engagement de la France, notamment au sein du Groupe de Minsk. Les peuples du Caucase du Sud ont droit à la paix.
Monsieur le Président,
Il est temps de vous écouter avant de rendre justice à un art important en France, l'art de la table.
Je lève mon verre à votre santé et à celle de votre délégation.
Vive l'Azerbaïdjan !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-azerbaïdjanaise !Source http://www.senat.fr, le 31 octobre 2007
Madame et Messieurs les Députés,
Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est une grande joie d'accueillir à nouveau, dans ces salons chargés de mémoire et d'histoire, un haut responsable de la République Azerbaïdjanaise.
Je vois dans cette nouvelle rencontre franco-azerbaïdjanaise à la Présidence du Sénat, quelques mois après la visite d'État en France du Président ALIYEV, la première d'un chef d'État azerbaïdjanais, une nouvelle étape dans l'amitié qui irrigue et inspire nos relations.
Monsieur le Président,
Je suis heureux, avec mes collègues sénateurs, de poursuivre avec vous, aujourd'hui, le dialogue engagé depuis des années entre nos deux Assemblées.
Notre coopération interparlementaire est en effet active et régulière. Et elle doit beaucoup, permettez-moi de le souligner, au dynamisme de notre collègue et ami Ambroise DUPONT, Président du Groupe interparlementaire France-Caucase, ici présent, et que je tiens à saluer et à remercier.
Mais c'est l'ensemble des relations entre nos deux pays qui connaît, ces dernières années, un remarquable renforcement, et je m'en réjouis beaucoup :
- Le dialogue politique est riche et dense, au plus haut niveau.
- Les relations culturelles se diversifient avec par exemple le démarrage, cette année, d'une coopération universitaire, qui me semble très prometteuse, ou le projet de saison culturelle azérie en France. Et personne n'a oublié le succès de l'exposition « Bakou - Paris » organisée en septembre 2004 à l'Orangerie du Sénat, à quelques mètres d'ici.
- Les échanges commerciaux ont aussi fortement augmenté depuis 4 ans, ce qui met progressivement un terme à ce qui était le talon d'Achille de nos relations bilatérales et -disons-le franchement- une anomalie. La France est aujourd'hui le 4ème investisseur étranger dans votre pays.
- D'autres domaines de coopération, enfin, commencent à se développer, comme le tourisme, la santé, le soutien à l'État de droit ou la sauvegarde de l'environnement.
Monsieur le Président,
L'Azerbaïdjan connaît un développement considérable, justement souligné par les institutions financières internationales.
On entendait dans les rues parisiennes, en mai 1968, qu'il ne fallait pas « tomber amoureux d'un taux de croissance ». Mais quand le taux est de 35 %, comme cela a été le cas en 2006 pour votre pays, je pense que l'on peut pour le moins être admiratif !
Ce remarquable développement permet à votre pays de mettre pleinement le cap vers la construction d'un État moderne et démocratique, doté d'un capital humain de premier plan.
C'est aussi, en partie, grâce à ce développement que votre pays occupe une place singulière dans un environnement régional particulièrement instable.
Redevenu un carrefour pétrolier et gazier majeur, l'Azerbaïdjan encourage en effet la coopération régionale et contribue notablement à la paix et à la stabilité, à l'image de vos efforts pour une délimitation de la mer Caspienne qui soit agréée par tous les États riverains.
La stabilité passe aussi, bien entendu, par une solution négociée et durable au conflit interminable du Haut-Karabagh, solution pour laquelle vous connaissez l'engagement de la France, notamment au sein du Groupe de Minsk. Les peuples du Caucase du Sud ont droit à la paix.
Monsieur le Président,
Il est temps de vous écouter avant de rendre justice à un art important en France, l'art de la table.
Je lève mon verre à votre santé et à celle de votre délégation.
Vive l'Azerbaïdjan !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-azerbaïdjanaise !Source http://www.senat.fr, le 31 octobre 2007