Texte intégral
Q - Etant donné les circonstances, la France va-t-elle trouver la force pour préparer l'importante rencontre OTAN/Russie qui se déroulera le mardi 27 mai à Paris ?
R - La vie continue et bien entendu, les élections législatives sont très importantes mais il s'agit de politique intérieure. Il va de soi que la vie internationale, la politique étrangère française continue avec la même activité et la même intensité.
Q - Que pensez-vous de cet accord OTAN/Russie ?
R - Cet accord est d'une grande importance puisqu'il va permettre de sceller l'accord entre l'OTAN et la Russie. C'est donc un événement historique, c'est la première fois que nous effaçons la guerre froide et nous remplaçons une logique de confrontation par une logique de sécurité et de coopération.
Q - Peut-on dire qu'il y a des gagnants ou des perdants dans cet accord ?
R - Non, je crois que la sécurité en Europe ne peut être assurée que parce que précisément, chacun y trouve son compte.
Q - Monsieur le Ministre, un mot sur la République démocratique du Congo. La communauté française à Kinshasa est très inquiète après l'assassinat des deux chefs d'entreprises, que pouvez-vous dire aujourd'hui pour rassurer la communauté française ?
R - Nous avons fait une démarche très pressante auprès des autorités de Kinshasa pour que, comme c'est leur devoir, elles assurent avec la plus grande vigilance, la sécurité des ressortissants étrangers, et pour ce qui nous concerne, de nos compatriotes français. Naturellement, nous y veillons nous-mêmes, avec une extrême attention.
Q - Avez-vous obtenu des assurances de la part du nouveau régime de Kinshasa ?
R - Oui, je crois que les autorités de Kinshasa sont tout à fait conscientes de leur devoir et de l'impératif de sécurité de la communauté étrangère.
Q - Quoiqu'il en soit, nos troupes sont toujours stationnées de l'autre côté à Brazzaville ?
R - Bien sûr.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2001)
R - La vie continue et bien entendu, les élections législatives sont très importantes mais il s'agit de politique intérieure. Il va de soi que la vie internationale, la politique étrangère française continue avec la même activité et la même intensité.
Q - Que pensez-vous de cet accord OTAN/Russie ?
R - Cet accord est d'une grande importance puisqu'il va permettre de sceller l'accord entre l'OTAN et la Russie. C'est donc un événement historique, c'est la première fois que nous effaçons la guerre froide et nous remplaçons une logique de confrontation par une logique de sécurité et de coopération.
Q - Peut-on dire qu'il y a des gagnants ou des perdants dans cet accord ?
R - Non, je crois que la sécurité en Europe ne peut être assurée que parce que précisément, chacun y trouve son compte.
Q - Monsieur le Ministre, un mot sur la République démocratique du Congo. La communauté française à Kinshasa est très inquiète après l'assassinat des deux chefs d'entreprises, que pouvez-vous dire aujourd'hui pour rassurer la communauté française ?
R - Nous avons fait une démarche très pressante auprès des autorités de Kinshasa pour que, comme c'est leur devoir, elles assurent avec la plus grande vigilance, la sécurité des ressortissants étrangers, et pour ce qui nous concerne, de nos compatriotes français. Naturellement, nous y veillons nous-mêmes, avec une extrême attention.
Q - Avez-vous obtenu des assurances de la part du nouveau régime de Kinshasa ?
R - Oui, je crois que les autorités de Kinshasa sont tout à fait conscientes de leur devoir et de l'impératif de sécurité de la communauté étrangère.
Q - Quoiqu'il en soit, nos troupes sont toujours stationnées de l'autre côté à Brazzaville ?
R - Bien sûr.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2001)