Texte intégral
Nous sommes très inquiets des violences qui continuent de secouer le Kenya, font de nombreuses victimes et portent le nombre des déplacés à 290.000 dans un contexte humanitaire très préoccupant. Des actes barbares sont commis ; des populations civiles sont tuées dans des conditions atroces. Des femmes et des enfants sont violés. Deux députés de l'opposition ont également été tués.
Nous redoutons que ces dérives ne fassent sombrer le Kenya dans un conflit meurtrier de caractère ethnique.
A l'origine de la crise actuelle, se trouve l'immense déception du peuple kenyan face à un résultat électoral entaché d'irrégularités. La solution est politique et doit être rapide. Les deux parties en présence sont maintenant face à une responsabilité historique : choisir la voie du dialogue ou porter la responsabilité d'une catastrophe politique et humaine.
La France renouvelle sa confiance à M. Kofi Annan pour qu'il poursuive sa médiation. Elle renouvelle également son soutien aux efforts de l'Union africaine et du Secrétaire général des Nations unies pour mettre fin aux violences et trouver une solution politique à la crise.
Au nom de la responsabilité de protéger, il est urgent de venir en aide aux populations du Kenya. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se saisir de cette question et agir.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er février 2008
Nous redoutons que ces dérives ne fassent sombrer le Kenya dans un conflit meurtrier de caractère ethnique.
A l'origine de la crise actuelle, se trouve l'immense déception du peuple kenyan face à un résultat électoral entaché d'irrégularités. La solution est politique et doit être rapide. Les deux parties en présence sont maintenant face à une responsabilité historique : choisir la voie du dialogue ou porter la responsabilité d'une catastrophe politique et humaine.
La France renouvelle sa confiance à M. Kofi Annan pour qu'il poursuive sa médiation. Elle renouvelle également son soutien aux efforts de l'Union africaine et du Secrétaire général des Nations unies pour mettre fin aux violences et trouver une solution politique à la crise.
Au nom de la responsabilité de protéger, il est urgent de venir en aide aux populations du Kenya. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se saisir de cette question et agir.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er février 2008