Texte intégral
La France remercie le directeur général de l'AIEA et ses équipes pour ce nouveau rapport qui témoigne des efforts de l'Agence pour faire la lumière sur les activités nucléaires passées et présentes de l'Iran.
Le rapport montre que l'Iran, sous la pression de la communauté internationale, a apporté de nouveaux éléments de réponse aux questions de l'AIEA. Mais des incertitudes importantes demeurent, en particulier sur des activités ''pouvant avoir une dimension nucléaire militaire'', que l'Agence qualifie à juste titre de "sujet de sérieuses préoccupations".
L'Agence expose en détail ces activités, dont elle estime que certaines pourraient relever "d'activités de recherche et de développement sur des armes nucléaires". Elle souligne par conséquent dans son rapport qu'elle n'est pas en position de déterminer la vraie nature du programme nucléaire iranien.
D'autres éléments complémentaires donnés par l'Iran soulèvent de nouvelles interrogations. L'Agence a pu visiter de nouveaux sites où sont testés des centrifugeuses de "nouvelle génération", ce qui traduit une accélération du programme de centrifugation alors que ces efforts considérables pour développer ces technologies très sensibles n'ont pas de rationalité civile.
Comme le rappelle le directeur général de l'AIEA, il est indispensable que l'Iran se mette en conformité avec toutes les demandes de la communauté internationale formulées par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA et par le Conseil de sécurité des Nations unies et qu'il rétablisse la confiance dans la finalité exclusivement pacifique de son programme nucléaire, ce que l'Agence n'est pas aujourd'hui en mesure d'attester.
Ceci nécessite que l'Iran réponde de manière claire, complète et exacte aux questions sur ses activités nucléaires passées et présentes et qu'il donne à l'AIEA les moyens de vérifier ses réponses par la mise en oeuvre du protocole additionnel et des autres mesures de transparence demandées par l'Agence. Ceci implique aussi qu'il suspende ses activités liées à l'enrichissement, à l'eau lourde et au retraitement, comme l'ont demandé le Conseil des gouverneurs de l'AIEA et le Conseil de sécurité.
Notre préférence va au dialogue et à la négociation pour résoudre le problème nucléaire iranien. Nous appelons donc une nouvelle fois l'Iran à se conformer à ses obligations internationales et à permettre enfin, par la suspension de ses activités sensibles, l'engagement des négociations que nous appelons de nos voeux.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 février 2008
Le rapport montre que l'Iran, sous la pression de la communauté internationale, a apporté de nouveaux éléments de réponse aux questions de l'AIEA. Mais des incertitudes importantes demeurent, en particulier sur des activités ''pouvant avoir une dimension nucléaire militaire'', que l'Agence qualifie à juste titre de "sujet de sérieuses préoccupations".
L'Agence expose en détail ces activités, dont elle estime que certaines pourraient relever "d'activités de recherche et de développement sur des armes nucléaires". Elle souligne par conséquent dans son rapport qu'elle n'est pas en position de déterminer la vraie nature du programme nucléaire iranien.
D'autres éléments complémentaires donnés par l'Iran soulèvent de nouvelles interrogations. L'Agence a pu visiter de nouveaux sites où sont testés des centrifugeuses de "nouvelle génération", ce qui traduit une accélération du programme de centrifugation alors que ces efforts considérables pour développer ces technologies très sensibles n'ont pas de rationalité civile.
Comme le rappelle le directeur général de l'AIEA, il est indispensable que l'Iran se mette en conformité avec toutes les demandes de la communauté internationale formulées par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA et par le Conseil de sécurité des Nations unies et qu'il rétablisse la confiance dans la finalité exclusivement pacifique de son programme nucléaire, ce que l'Agence n'est pas aujourd'hui en mesure d'attester.
Ceci nécessite que l'Iran réponde de manière claire, complète et exacte aux questions sur ses activités nucléaires passées et présentes et qu'il donne à l'AIEA les moyens de vérifier ses réponses par la mise en oeuvre du protocole additionnel et des autres mesures de transparence demandées par l'Agence. Ceci implique aussi qu'il suspende ses activités liées à l'enrichissement, à l'eau lourde et au retraitement, comme l'ont demandé le Conseil des gouverneurs de l'AIEA et le Conseil de sécurité.
Notre préférence va au dialogue et à la négociation pour résoudre le problème nucléaire iranien. Nous appelons donc une nouvelle fois l'Iran à se conformer à ses obligations internationales et à permettre enfin, par la suspension de ses activités sensibles, l'engagement des négociations que nous appelons de nos voeux.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 février 2008