Texte intégral
CONFERENCE DE PRESSE A ACCRA :
(...)
Q - (à propos de lallègement de la dette)
R - La France est convaincue que lallégement de la dette est lun des meilleurs moyens daider au développer.
Depuis une dizaine dannées, la France a pris de très nombreuses initiatives sur ce plan, notamment dans le cadre du G7 et de lUnion européenne. Naturellement nous allons continuer.
Q - (à propos de lEtat de droit)
R - Je dirai que lun des objectifs communs de la politique française et de la politique britannique actuelle en Afrique est de renforcer et de consolider partout lEtat de droit.
Cela se voit et cest présent dans le dialogue politique que nous avons avec tous les responsables africains et cela va également orienter de plus en plus les coopérations concrètes que nous avons.
Il ne faut pas simplement que les pays européens donnent des conseils ou fassent des déclarations. La construction dun Etat de droit est un processus long et difficile, nous le savons nous-mêmes, et nous voulons être utiles.
(...)
Q - (sur le Kossovo)
R - Nous sommes en train dévaluer ensemble les résultats de la démarche de M. Cook. Et de fait la situation très peu de temps avant le recommencement des discussions est très préoccupante. Nous allons évaluer avec nos partenaires du Groupe de contact la situation aujourdhui. Ce groupe est en train de faire parvenir un compte-rendu très détaillé à la co-présidence.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mars 1999)
CONFERENCE DE PRESSE A ABIDJAN :
Nous repartons après avoir fait ensemble une visite au Ghana, puis en Côte dIvoire, et nous venons douvrir après le déjeuner, tout à lheure, cette première Conférence des ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne en Afrique, venus dune série de pays importants et significatifs dAfrique. Les travaux ont commencé, nous avons entendu déjà un premier échange de vues et déjà de premières suggestions. Je voudrais remercier ici les autorités ivoiriennes : le président, pour la façon dont il nous a reçus tous les deux, pour un entretien suivi dun déjeuner très utile, à la fois amical et de travail, et le ministre des Affaires étrangères, qui a montré à nouveau son amabilité et son amitié connues et éprouvées.
Nous avons rencontré un grand intérêt par rapport à cette démarche, ce voyage commun. Cette conférence, et je voudrais redire ici que nous en attendons beaucoup parce que pour nous cest le début dun processus, nest pas simplement une initiative isolée. Cela doit avoir des suites concrètes pour le travail en commun de nos deux pays en Afrique, pour le travail avec nos partenaires africains, qui eux-mêmes travaillent de plus en plus sur une base régionale. Je voudrais redire que nous pensons que cela aura de bons effets sur le travail dautres pays européens ou même des Etats-Unis.
Quant aux sujets de travail, ce sont les sujets qui simposent, puisque ce sont les sujets de préoccupation de nos partenaires africains, à commencer par toutes les questions touchant au développement, toutes les questions touchant à la consolidation de lEtat de droit et de la démocratie, et naturellement toutes les questions de sécurité régionale : comment lassurer, comment prévenir les conflits, comment les résorber quand ils sont là, comment en empêcher la récidive, comment les résoudre... Vaste champ de questions. Voilà.
(...)
Q - (sur le Kossovo)
R - Je crois comprendre que vous approuvez notre démarche. Il nest jamais trop tard pour les bonnes idées.
Je voudrais vous faire une déclaration sur le Kossovo en notre nom commun. Nous avons été informés, chaque jour, en tant que co-présidents, de toutes les démarches entreprises par les uns et par les autres à Belgrade. Et encore tout à lheure, Mme Albright nous a appelés pour nous donner son évaluation des résultats des entretiens de M. Holbrooke avec M. Milosevic. Il ne reste que moins de quatre jours avant la reprise des négociations à Paris. Nous voulons dire quil doit être clair que cette conférence a pour objet de parachever, sur la base du cadre établi à Rambouillet, un accord complet portant sur tous les aspects de mise en oeuvre civile et militaire. Les parties doivent sy rendre pour finaliser et mettre en oeuvre ces accords. La partie ou les parties qui ferait obstacle à la tenue et à la conclusion positive de la conférence serait tenue pour responsable. Nous sommes déterminés à en tirer à ce moment-là toutes les conséquences.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mars 1999)
(...)
Q - (à propos de lallègement de la dette)
R - La France est convaincue que lallégement de la dette est lun des meilleurs moyens daider au développer.
Depuis une dizaine dannées, la France a pris de très nombreuses initiatives sur ce plan, notamment dans le cadre du G7 et de lUnion européenne. Naturellement nous allons continuer.
Q - (à propos de lEtat de droit)
R - Je dirai que lun des objectifs communs de la politique française et de la politique britannique actuelle en Afrique est de renforcer et de consolider partout lEtat de droit.
Cela se voit et cest présent dans le dialogue politique que nous avons avec tous les responsables africains et cela va également orienter de plus en plus les coopérations concrètes que nous avons.
Il ne faut pas simplement que les pays européens donnent des conseils ou fassent des déclarations. La construction dun Etat de droit est un processus long et difficile, nous le savons nous-mêmes, et nous voulons être utiles.
(...)
Q - (sur le Kossovo)
R - Nous sommes en train dévaluer ensemble les résultats de la démarche de M. Cook. Et de fait la situation très peu de temps avant le recommencement des discussions est très préoccupante. Nous allons évaluer avec nos partenaires du Groupe de contact la situation aujourdhui. Ce groupe est en train de faire parvenir un compte-rendu très détaillé à la co-présidence.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mars 1999)
CONFERENCE DE PRESSE A ABIDJAN :
Nous repartons après avoir fait ensemble une visite au Ghana, puis en Côte dIvoire, et nous venons douvrir après le déjeuner, tout à lheure, cette première Conférence des ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne en Afrique, venus dune série de pays importants et significatifs dAfrique. Les travaux ont commencé, nous avons entendu déjà un premier échange de vues et déjà de premières suggestions. Je voudrais remercier ici les autorités ivoiriennes : le président, pour la façon dont il nous a reçus tous les deux, pour un entretien suivi dun déjeuner très utile, à la fois amical et de travail, et le ministre des Affaires étrangères, qui a montré à nouveau son amabilité et son amitié connues et éprouvées.
Nous avons rencontré un grand intérêt par rapport à cette démarche, ce voyage commun. Cette conférence, et je voudrais redire ici que nous en attendons beaucoup parce que pour nous cest le début dun processus, nest pas simplement une initiative isolée. Cela doit avoir des suites concrètes pour le travail en commun de nos deux pays en Afrique, pour le travail avec nos partenaires africains, qui eux-mêmes travaillent de plus en plus sur une base régionale. Je voudrais redire que nous pensons que cela aura de bons effets sur le travail dautres pays européens ou même des Etats-Unis.
Quant aux sujets de travail, ce sont les sujets qui simposent, puisque ce sont les sujets de préoccupation de nos partenaires africains, à commencer par toutes les questions touchant au développement, toutes les questions touchant à la consolidation de lEtat de droit et de la démocratie, et naturellement toutes les questions de sécurité régionale : comment lassurer, comment prévenir les conflits, comment les résorber quand ils sont là, comment en empêcher la récidive, comment les résoudre... Vaste champ de questions. Voilà.
(...)
Q - (sur le Kossovo)
R - Je crois comprendre que vous approuvez notre démarche. Il nest jamais trop tard pour les bonnes idées.
Je voudrais vous faire une déclaration sur le Kossovo en notre nom commun. Nous avons été informés, chaque jour, en tant que co-présidents, de toutes les démarches entreprises par les uns et par les autres à Belgrade. Et encore tout à lheure, Mme Albright nous a appelés pour nous donner son évaluation des résultats des entretiens de M. Holbrooke avec M. Milosevic. Il ne reste que moins de quatre jours avant la reprise des négociations à Paris. Nous voulons dire quil doit être clair que cette conférence a pour objet de parachever, sur la base du cadre établi à Rambouillet, un accord complet portant sur tous les aspects de mise en oeuvre civile et militaire. Les parties doivent sy rendre pour finaliser et mettre en oeuvre ces accords. La partie ou les parties qui ferait obstacle à la tenue et à la conclusion positive de la conférence serait tenue pour responsable. Nous sommes déterminés à en tirer à ce moment-là toutes les conséquences.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mars 1999)