Texte intégral
Monsieur le Député, permettez-moi d'emblée de rectifier quelques contrevérités.
Vous avez dit que la France était le dernier pays d'Europe en termes d'énergies renouvelables. C'est faux ! Hors nucléaire, la France est le premier producteur d'énergies renouvelables d'Europe ! Et la France accepte bien volontiers d'en augmenter la part, qu'il s'agisse de géothermie, de biomasse - pour laquelle François Loos avait lancé un grand appel d'offres en 2006 et qui rencontre un énorme succès - ou d'énergie solaire. Aujourd'hui même, Gaz de France fera la présentation de ses offres solaires. Nous n'avons, en matière d'énergies renouvelables, aucune leçon de recevoir, de personne !
Venons-en à l'énergie et l'eau. Sur ce point, je vous suis, Monsieur Cochet, c'est le problème du siècle. Comment assurer un progrès économique et social sobre en énergie et en carbone ?
Nous lançons le chantier thermique "bâtiment" qui absorbe, vous le savez, 42 % de l'énergie finale. La meilleure énergie, c'est celle que l'on ne consomme pas. Le Grenelle de l'environnement l'a prévu. Le texte a été envoyé à Patrick Ollier. Nous allons en débattre ici. J'espère que vous soutiendrez nos efforts.
En ce qui concerne les autres pays d'Europe, vous avez énoncé une seconde contre-vérité, Monsieur Cochet. L'Allemagne a aujourd'hui plus de centrales nucléaires aujourd'hui que la Grande-Bretagne. Je suis navré de devoir vous contredire.
Pour le reste, face au réchauffement climatique, la Grande-Bretagne, Etat démocratique indépendant, a décidé, après deux années de débat approfondi, de relancer le nucléaire civil sur son territoire. C'est son droit le plus strict. Elle n'est d'ailleurs pas le seul pays d'Europe à se poser la question. Evidemment, les Britanniques nous ont demandé une assistance, notamment en matière de sûreté. Evidemment, nous avons répondu positivement. L'Autorité de sûreté nucléaire française est à la disposition de son homologue britannique. Evidemment, nous répondrons positivement à toutes les demandes de collaboration de nos amis britanniques, qu'elles portent sur la technologie, la sécurité, voire l'industrie.
Pour le reste, Monsieur Cochet, n'oubliez jamais que le réchauffement climatique a changé la donne. La France ne croit pas qu'il y ait une seule réponse, fût-ce le nucléaire. Il faut un "mix" énergétique élargi. C'est ce à quoi nous travaillons.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mars 2008
Vous avez dit que la France était le dernier pays d'Europe en termes d'énergies renouvelables. C'est faux ! Hors nucléaire, la France est le premier producteur d'énergies renouvelables d'Europe ! Et la France accepte bien volontiers d'en augmenter la part, qu'il s'agisse de géothermie, de biomasse - pour laquelle François Loos avait lancé un grand appel d'offres en 2006 et qui rencontre un énorme succès - ou d'énergie solaire. Aujourd'hui même, Gaz de France fera la présentation de ses offres solaires. Nous n'avons, en matière d'énergies renouvelables, aucune leçon de recevoir, de personne !
Venons-en à l'énergie et l'eau. Sur ce point, je vous suis, Monsieur Cochet, c'est le problème du siècle. Comment assurer un progrès économique et social sobre en énergie et en carbone ?
Nous lançons le chantier thermique "bâtiment" qui absorbe, vous le savez, 42 % de l'énergie finale. La meilleure énergie, c'est celle que l'on ne consomme pas. Le Grenelle de l'environnement l'a prévu. Le texte a été envoyé à Patrick Ollier. Nous allons en débattre ici. J'espère que vous soutiendrez nos efforts.
En ce qui concerne les autres pays d'Europe, vous avez énoncé une seconde contre-vérité, Monsieur Cochet. L'Allemagne a aujourd'hui plus de centrales nucléaires aujourd'hui que la Grande-Bretagne. Je suis navré de devoir vous contredire.
Pour le reste, face au réchauffement climatique, la Grande-Bretagne, Etat démocratique indépendant, a décidé, après deux années de débat approfondi, de relancer le nucléaire civil sur son territoire. C'est son droit le plus strict. Elle n'est d'ailleurs pas le seul pays d'Europe à se poser la question. Evidemment, les Britanniques nous ont demandé une assistance, notamment en matière de sûreté. Evidemment, nous avons répondu positivement. L'Autorité de sûreté nucléaire française est à la disposition de son homologue britannique. Evidemment, nous répondrons positivement à toutes les demandes de collaboration de nos amis britanniques, qu'elles portent sur la technologie, la sécurité, voire l'industrie.
Pour le reste, Monsieur Cochet, n'oubliez jamais que le réchauffement climatique a changé la donne. La France ne croit pas qu'il y ait une seule réponse, fût-ce le nucléaire. Il faut un "mix" énergétique élargi. C'est ce à quoi nous travaillons.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mars 2008