Texte intégral
Je suis heureux de vous accueillir ici dans cette salle Gaveau emblématique de notre victoire à l'élection présidentielle de l'année dernière. C'est ici que Nicolas Sarkozy a su commencer par convaincre nos adhérents, nos militants qui se sont multipliés au point que l'UMP est devenue et de loin, le premier parti politique français.
En 2004, quand Nicolas est devenu président de l'UMP, il y avait 114.000 adhérents. En mai 2007, quand il est entré à l'Elysée, il y en avait 260.000. Et à la fin de l'année 2007, nous étions 370.000. A titre de comparaison, le Parti socialiste revendique, suivant les circonstances, entre 120 000 et 160.000 adhérents. Entre le 6 mai 2007 et aujourd'hui, nous avons gagné 77.782 adhérents.
L'UMP aujourd'hui c'est vous. Merci de nous apporter votre énergie, votre enthousiasme, votre force et vos idées. Nous avons besoin de vous car plus c'est difficile plus nous avons besoin de vous.
L'importance de notre parti politique est un phénomène historique qui n'a pas de précédent. Loin de nous conduire à l'autosatisfaction, qui est le début du déclin, ce grand succès populaire nous confère des devoirs : le premier est de changer la France.
Et c'est bien parti.
Aucun gouvernement n'a, en un si court délai de temps, engagé et mené à bien autant de réformes : 55.
Parmi elles, des réformes réputées infaisables :
-la remise en route du processus européen avec le traité de Lisbonne ;
-la réforme des régimes spéciaux de retraites, repoussée par tous les gouvernements depuis 20 ans ;
-le passage, bientôt acquis, à 41 ans de la durée de cotisation des retraites ;
-l'autonomie des universités qui mettait tout le monde dans la rue il y a quelques années ;
-et bien d'autres encore, en cours et à venir.
Le Président de la République et le gouvernement n'ont reculé devant aucun des engagements de la campagne électorale.
Aucun texte n'a été retiré.
Sans doute, nous disent les commentateurs, mais nous attendons les résultats de cette politique.
Tous ceux qui accueillaient avec le plus grand scepticisme la campagne de Nicolas Sarkozy sont depuis 6 mois les plus impatients pour en réclamer les résultats.
Faut-il compter pour rien le niveau du chômage qui retrouve enfin le niveau d'il y a 25 ans ?
Faut-il compter pour rien la baisse constante du nombre de Rmistes ?
Faut-il compter pour rien les 300.000 emplois créés l'année dernière, malgré le fléchissement de la croissance mondiale ?
Faut-il compter pour rien la France qui augment de 28 % la quantité d'heures supplémentaires travaillées sur un an ?
J'entends bien les reproches sur le pouvoir d'achat. Mais je les trouve empreints de la plus entière mauvaise foi.
Nicolas Sarkozy est le premier à avoir protesté contre l'insuffisance du pouvoir d'achat. Parce que sa dégradation constante depuis 10 ans est parfaitement illustrée par la différence de près de 25 % entre le salaire brut et le salaire net. Ce pouvoir d'achat ravagé par les 35 heures : en 2000 pour une croissance de 4,1 % l'augmentation du pouvoir d'achat n'a été que de 0,5 %, la plus faible progression d'Europe.
Il demeure que Nicolas Sarkozy est le premier à s'être attaqué à cette injustice de notre société :
-par les mesures de détaxation sur les heures supplémentaires
-par les rachats de RTT
-par les déblocages de fonds de participation.
-par une meilleure indexation des loyers
-par la suppression programmée de la caution du loyer
-par la revalorisation programmée des petites retraites
-par une politique de développement de la concurrence pour faire baisser les prix à la consommation.
Les résultats ne sont pas encore spectaculaires mais ils viennent. Les Français savent que le redressement de notre pays ne se fait pas en si peu de temps après une si longue dérive.
Ils ne s'y trompent pas quand on les interroge.
Hier Le Figaro publiait un sondage qui demandait aux personnes interrogées pour qui elles voteraient si on les mettait devant les mêmes candidats qu'en avril 2007 lors du 1° tour de l'élection présidentielle : Nicolas Sarkozy obtient 33 %, soit 2 points de plus. L'intention de vote est une indication plus précieuse que la plus ou moins bonne opinion.
L'appréciation est également positive quand on demande aux Français leur opinion sur les réformes. Ils en comprennent la nécessité.
D'ailleurs, au-delà des sondages, l'honneur d'un homme d'Etat n'est pas de se regarder chaque matin dans le miroir de l'opinion, ce n'est pas de gouverner en fonction des fluctuations de l'opinion au risque d'une démagogie débridée. L'honneur d'un homme d'Etat est d'accomplir ce qui est utile à son pays pour qu'il maintienne sa place parmi les nations et que sa population soit plus heureuse.
Je suis convaincu que vous nous avez rejoints et que vous êtes là parce que vous aimez votre pays et que vous comprenez que la facilité n'est jamais bonne conseillère.
Dés lors pour l'UMP la route à suivre est évidente.
1° - Etre les gardiens vigilants de la campagne électorale, pouvoir d'achat compris.
2° - Etre les soutiens sans faille du gouvernement de François Fillon et du Président Sarkozy dans la politique de changement indispensable au redressement.
3° - Veiller constamment à ce que les réformes soient justes avec une charge équitablement répartie ; c'est pourquoi l'UMP demande avec insistance une révision forte des niches fiscales qui retirent avec plus ou moins de pertinence environ 50 milliardseuros à l'impôt.
4° - Exprimer sans fard les aspirations de la population pour éclairer le gouvernement en amont de son action. Pour cela développer son ancrage et sa représentativité dans les milieux populaires.
5° - Rassembler le plus largement les Français dans leur diversité. Et pour cela faire vivre le débat démocratique dans notre mouvement.
- Faire voter les adhérents avec le tableau de bord pour suivre la politique gouvernementale.
- Faire voter les adhérents pour choisir nos chefs de file aux prochaines élections régionales.
- Les consulter souvent comme nous avons fait aujourd'hui par Internet en leur demandant dans quels domaines selon eux la majorité a obtenu les meilleurs résultats.
Et quels sont les priorités de l'avenir.
Voici les résultats de cette consultation :
131 642 internautes ont donné leur avis.
Parmi les 15 engagements de la majorité présidentielle :
Depuis un an, quels sont, selon vous, les trois engagements pour lesquels la majorité présidentielle a obtenu les meilleurs résultats :
1. choix : Réhabiliter le travail (24,99 %)
2. choix : Vaincre le chômage (12,82 %)
3. choix : Maîtriser l'immigration (12,14 %)
Pour l'année à venir, quels doivent être, selon vous, les trois engagements prioritaires pour lesquels la majorité présidentielle doit concentrer ses efforts :
1. choix : Augmenter le pouvoir d'achat (24,37 %)
2. choix : Vaincre le chômage (10,72 %)
3. choix : Mettre fin à l'impuissance publique (9,82 %)
- Organiser des débats contradictoires avec nos parlementaires pour montrer que nous n'avons pas peur de la controverse.
Nous commençons le 13 mai prochain avec Agit Pop sur les Institutions. Je vous y invite. Le 5 juillet nous organiserons avec Jean-Pierre Raffarin et Alain Lamassoure un Conseil national dédié à l'Europe.
En effet à partir du 1° juillet, la France assure la présidence de l'Union Européenne.
C'est l'occasion d'une grande ambition.
Elle nous appelle tous.Source http://www.u-m-p.org, le 7 mai 2008
En 2004, quand Nicolas est devenu président de l'UMP, il y avait 114.000 adhérents. En mai 2007, quand il est entré à l'Elysée, il y en avait 260.000. Et à la fin de l'année 2007, nous étions 370.000. A titre de comparaison, le Parti socialiste revendique, suivant les circonstances, entre 120 000 et 160.000 adhérents. Entre le 6 mai 2007 et aujourd'hui, nous avons gagné 77.782 adhérents.
L'UMP aujourd'hui c'est vous. Merci de nous apporter votre énergie, votre enthousiasme, votre force et vos idées. Nous avons besoin de vous car plus c'est difficile plus nous avons besoin de vous.
L'importance de notre parti politique est un phénomène historique qui n'a pas de précédent. Loin de nous conduire à l'autosatisfaction, qui est le début du déclin, ce grand succès populaire nous confère des devoirs : le premier est de changer la France.
Et c'est bien parti.
Aucun gouvernement n'a, en un si court délai de temps, engagé et mené à bien autant de réformes : 55.
Parmi elles, des réformes réputées infaisables :
-la remise en route du processus européen avec le traité de Lisbonne ;
-la réforme des régimes spéciaux de retraites, repoussée par tous les gouvernements depuis 20 ans ;
-le passage, bientôt acquis, à 41 ans de la durée de cotisation des retraites ;
-l'autonomie des universités qui mettait tout le monde dans la rue il y a quelques années ;
-et bien d'autres encore, en cours et à venir.
Le Président de la République et le gouvernement n'ont reculé devant aucun des engagements de la campagne électorale.
Aucun texte n'a été retiré.
Sans doute, nous disent les commentateurs, mais nous attendons les résultats de cette politique.
Tous ceux qui accueillaient avec le plus grand scepticisme la campagne de Nicolas Sarkozy sont depuis 6 mois les plus impatients pour en réclamer les résultats.
Faut-il compter pour rien le niveau du chômage qui retrouve enfin le niveau d'il y a 25 ans ?
Faut-il compter pour rien la baisse constante du nombre de Rmistes ?
Faut-il compter pour rien les 300.000 emplois créés l'année dernière, malgré le fléchissement de la croissance mondiale ?
Faut-il compter pour rien la France qui augment de 28 % la quantité d'heures supplémentaires travaillées sur un an ?
J'entends bien les reproches sur le pouvoir d'achat. Mais je les trouve empreints de la plus entière mauvaise foi.
Nicolas Sarkozy est le premier à avoir protesté contre l'insuffisance du pouvoir d'achat. Parce que sa dégradation constante depuis 10 ans est parfaitement illustrée par la différence de près de 25 % entre le salaire brut et le salaire net. Ce pouvoir d'achat ravagé par les 35 heures : en 2000 pour une croissance de 4,1 % l'augmentation du pouvoir d'achat n'a été que de 0,5 %, la plus faible progression d'Europe.
Il demeure que Nicolas Sarkozy est le premier à s'être attaqué à cette injustice de notre société :
-par les mesures de détaxation sur les heures supplémentaires
-par les rachats de RTT
-par les déblocages de fonds de participation.
-par une meilleure indexation des loyers
-par la suppression programmée de la caution du loyer
-par la revalorisation programmée des petites retraites
-par une politique de développement de la concurrence pour faire baisser les prix à la consommation.
Les résultats ne sont pas encore spectaculaires mais ils viennent. Les Français savent que le redressement de notre pays ne se fait pas en si peu de temps après une si longue dérive.
Ils ne s'y trompent pas quand on les interroge.
Hier Le Figaro publiait un sondage qui demandait aux personnes interrogées pour qui elles voteraient si on les mettait devant les mêmes candidats qu'en avril 2007 lors du 1° tour de l'élection présidentielle : Nicolas Sarkozy obtient 33 %, soit 2 points de plus. L'intention de vote est une indication plus précieuse que la plus ou moins bonne opinion.
L'appréciation est également positive quand on demande aux Français leur opinion sur les réformes. Ils en comprennent la nécessité.
D'ailleurs, au-delà des sondages, l'honneur d'un homme d'Etat n'est pas de se regarder chaque matin dans le miroir de l'opinion, ce n'est pas de gouverner en fonction des fluctuations de l'opinion au risque d'une démagogie débridée. L'honneur d'un homme d'Etat est d'accomplir ce qui est utile à son pays pour qu'il maintienne sa place parmi les nations et que sa population soit plus heureuse.
Je suis convaincu que vous nous avez rejoints et que vous êtes là parce que vous aimez votre pays et que vous comprenez que la facilité n'est jamais bonne conseillère.
Dés lors pour l'UMP la route à suivre est évidente.
1° - Etre les gardiens vigilants de la campagne électorale, pouvoir d'achat compris.
2° - Etre les soutiens sans faille du gouvernement de François Fillon et du Président Sarkozy dans la politique de changement indispensable au redressement.
3° - Veiller constamment à ce que les réformes soient justes avec une charge équitablement répartie ; c'est pourquoi l'UMP demande avec insistance une révision forte des niches fiscales qui retirent avec plus ou moins de pertinence environ 50 milliardseuros à l'impôt.
4° - Exprimer sans fard les aspirations de la population pour éclairer le gouvernement en amont de son action. Pour cela développer son ancrage et sa représentativité dans les milieux populaires.
5° - Rassembler le plus largement les Français dans leur diversité. Et pour cela faire vivre le débat démocratique dans notre mouvement.
- Faire voter les adhérents avec le tableau de bord pour suivre la politique gouvernementale.
- Faire voter les adhérents pour choisir nos chefs de file aux prochaines élections régionales.
- Les consulter souvent comme nous avons fait aujourd'hui par Internet en leur demandant dans quels domaines selon eux la majorité a obtenu les meilleurs résultats.
Et quels sont les priorités de l'avenir.
Voici les résultats de cette consultation :
131 642 internautes ont donné leur avis.
Parmi les 15 engagements de la majorité présidentielle :
Depuis un an, quels sont, selon vous, les trois engagements pour lesquels la majorité présidentielle a obtenu les meilleurs résultats :
1. choix : Réhabiliter le travail (24,99 %)
2. choix : Vaincre le chômage (12,82 %)
3. choix : Maîtriser l'immigration (12,14 %)
Pour l'année à venir, quels doivent être, selon vous, les trois engagements prioritaires pour lesquels la majorité présidentielle doit concentrer ses efforts :
1. choix : Augmenter le pouvoir d'achat (24,37 %)
2. choix : Vaincre le chômage (10,72 %)
3. choix : Mettre fin à l'impuissance publique (9,82 %)
- Organiser des débats contradictoires avec nos parlementaires pour montrer que nous n'avons pas peur de la controverse.
Nous commençons le 13 mai prochain avec Agit Pop sur les Institutions. Je vous y invite. Le 5 juillet nous organiserons avec Jean-Pierre Raffarin et Alain Lamassoure un Conseil national dédié à l'Europe.
En effet à partir du 1° juillet, la France assure la présidence de l'Union Européenne.
C'est l'occasion d'une grande ambition.
Elle nous appelle tous.Source http://www.u-m-p.org, le 7 mai 2008