Texte intégral
Madame la Gouverneure générale,
Excellence,
Chers collègues,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec une joie particulière que je vous accueille ici, au Sénat de la République française, dans ces lieux qui, depuis Marie de Médicis, doivent beaucoup aux femmes.
Avec une joie particulière car nous savons combien nos deux peuples s'apprécient et combien nos deux pays partagent, à bien des égards, des approches communes, notamment sur la scène internationale.
Madame la Gouverneure générale,
Je n'oublie pas que le siècle passé, celui pendant lequel l'Europe et le monde ont été confrontés aux orages d'acier puis au mal absolu, fut aussi celui pendant lequel le Canada choisit d'exposer aux pires épreuves la vie de ses soldats, sur la terre de France, et exprimer ainsi une solidarité suprême. Et c'est pour moi un grand honneur et une grande émotion de vous accompagner demain, avec le Président de la République, au cimetière canadien de Bény-sur-Mer.
Je suis donc très heureux, vous l'avez compris, de vous souhaiter la bienvenue au Sénat en mon nom et au nom de mes collègues ici présents, au premier rang desquels je tiens à citer M. Marcel-Pierre CLÉACH, qui préside avec dynamisme le groupe d'amitié France-Canada, un des plus anciens et un des plus nombreux du Sénat de la République française.
Je recevrai d'ailleurs, et avec la même joie, dans quelques jours le Président du Sénat du Canada, « l'Honorable » Noël KINSELLA.
Nos contacts sont toujours un moment d'échanges privilégiés et une source importante d'enseignements et de réflexion.
Je m'en réjouis parce que nos deux pays partagent une même vision des relations internationales, qu'il s'agisse de notre attachement au multilatéralisme, de la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie, ou bien encore de la diversité culturelle et, bien sûr, du maintien de la paix et de la sécurité internationales. L'engagement substantiel de nos deux pays en Afghanistan, où une fois encore la barbarie a ressurgi et menace à nouveau, notamment les femmes -et je sais combien vous y êtes sensible-, est à cet égard un symbole fort de notre engagement commun au service de cette vision partagée.
Madame la Gouverneure générale,
Vous savez, enfin, que je partage votre souhait que les célébrations du 400ème anniversaire de la fondation de Québec, et en particulier les manifestations de juillet prochain à Québec, soient aussi, au-delà de la commémoration de l'étape cruciale qu'a constituée en 1608 la fondation de Québec, l'occasion de célébrer la solidité de la relation franco-canadienne. Et vous savez le rôle que joue notre éminent collègue, le Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, à la tête du Comité français d'organisation de ces manifestations.
Avant de vous laisser la parole, je voudrais simplement vous inviter à une autre célébration, celle des arts de la table et proclamer haut et fort :
Vive le Canada !
Vive la France !
Et vive l'amitié franco-canadienne !Source http://www.senat.fr, le 13 mai 2008
Excellence,
Chers collègues,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec une joie particulière que je vous accueille ici, au Sénat de la République française, dans ces lieux qui, depuis Marie de Médicis, doivent beaucoup aux femmes.
Avec une joie particulière car nous savons combien nos deux peuples s'apprécient et combien nos deux pays partagent, à bien des égards, des approches communes, notamment sur la scène internationale.
Madame la Gouverneure générale,
Je n'oublie pas que le siècle passé, celui pendant lequel l'Europe et le monde ont été confrontés aux orages d'acier puis au mal absolu, fut aussi celui pendant lequel le Canada choisit d'exposer aux pires épreuves la vie de ses soldats, sur la terre de France, et exprimer ainsi une solidarité suprême. Et c'est pour moi un grand honneur et une grande émotion de vous accompagner demain, avec le Président de la République, au cimetière canadien de Bény-sur-Mer.
Je suis donc très heureux, vous l'avez compris, de vous souhaiter la bienvenue au Sénat en mon nom et au nom de mes collègues ici présents, au premier rang desquels je tiens à citer M. Marcel-Pierre CLÉACH, qui préside avec dynamisme le groupe d'amitié France-Canada, un des plus anciens et un des plus nombreux du Sénat de la République française.
Je recevrai d'ailleurs, et avec la même joie, dans quelques jours le Président du Sénat du Canada, « l'Honorable » Noël KINSELLA.
Nos contacts sont toujours un moment d'échanges privilégiés et une source importante d'enseignements et de réflexion.
Je m'en réjouis parce que nos deux pays partagent une même vision des relations internationales, qu'il s'agisse de notre attachement au multilatéralisme, de la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie, ou bien encore de la diversité culturelle et, bien sûr, du maintien de la paix et de la sécurité internationales. L'engagement substantiel de nos deux pays en Afghanistan, où une fois encore la barbarie a ressurgi et menace à nouveau, notamment les femmes -et je sais combien vous y êtes sensible-, est à cet égard un symbole fort de notre engagement commun au service de cette vision partagée.
Madame la Gouverneure générale,
Vous savez, enfin, que je partage votre souhait que les célébrations du 400ème anniversaire de la fondation de Québec, et en particulier les manifestations de juillet prochain à Québec, soient aussi, au-delà de la commémoration de l'étape cruciale qu'a constituée en 1608 la fondation de Québec, l'occasion de célébrer la solidité de la relation franco-canadienne. Et vous savez le rôle que joue notre éminent collègue, le Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, à la tête du Comité français d'organisation de ces manifestations.
Avant de vous laisser la parole, je voudrais simplement vous inviter à une autre célébration, celle des arts de la table et proclamer haut et fort :
Vive le Canada !
Vive la France !
Et vive l'amitié franco-canadienne !Source http://www.senat.fr, le 13 mai 2008