Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
En ce 30 mai, je suis venu ici, devant cette Croix de Lorraine, qui est dans notre Histoire, le symbole de l'attachement à une certaine idée de la Liberté.
Je suis venu pour y honorer la mémoire des ces enfants de Calédonie, de ces enfants venus du Sud, du Nord et des Iles, et qui ont engagé leur vie pour leur patrie dans les guerres terribles du siècle passé.
Chacun se souvient de ceux qui sont partis, dès le 3 septembre 1940, pour répondre à l'appel du général de Gaulle. Ils formèrent le bataillon du Pacifique, associant des Calédoniens, des Polynésiens et des néo-hybridais.
Chacun se souvient de ces volontaires encore jeunes qui, mené par le commandant BROCHE, ont traversé l'Océan Indien pour gagner le Levant et rejoindre la 1ère brigade Française Libre sous les ordres du général KOENIG.
Chacun se souvient de ces soldats, bien jeunes, qui ont, de leurs faits d'armes, écrit une des pages les plus importantes de la Seconde Guerre Mondiale.
Chacun se souvient de ces héros, si jeunes, qui, à Bir Hakeim, 16 jours durant, 16 nuits durant, ont tenu tête à ROMMEL
Mais n'oublions pas leurs aînés, si jeunes eux aussi quand ils ont pris la mer pour rejoindre, en 1914, les tranchées de la Marne.
N'oublions pas ceux de leurs pères qui, dans la fleur de l'âge, sont morts dans les plaines de Champagne et de Meuse et dont les corps reposent DOUAUMONT, dans cette terre sacrée de Lorraine.
Oui, en ce 30 mai, je suis venu honorer une dette, celle de la France d'hier, d'aujourd'hui et de demain, envers ces jeunes gens, de toutes origines, qui ont quitté leur terre pour faire le sacrifice de leur vie.
Oui, en ce 30 mai, je suis venu honorer leur combat, parce que c'est celui de la France. Je suis venu honorer leur combat parce que c'est celui de la meilleure France, de la France Libre, de la France qui a refusé la défaite, de la France qui a refusé le renoncement à la République, de la France qui a refusé le déshonneur des lois antisémites. Sans ces combattants, cette France (...)
Oui, en ce 30 mai, je suis venu honorer un idéal.
Cet idéal, c'est celui d'une France qui n'oublie pas que ceux qui se sont battus pour elle, d'une France qui n'oublie pas que ces héros sans lesquels elle ne serait plus, sont venus de tous les horizons.
Cet idéal, c'est celui d'une France qui n'oublie pas la richesse de sa diversité, d'une France qui n'oublie pas la responsabilité que cette diversité lui impose, d'une France qui est à la hauteur de tous ceux qui se réclament d'elle.
Cet idéal, c'est celui d'une France qui jamais ne renoncera à l'universalité des principes qui la fonde.
Cet idéal, notre idéal, c'est celui de la Liberté à laquelle on ne renonce pas.
Cet idéal, notre idéal, c'est celui de l'Egalité sans laquelle il n'y a pas de droit.
Cet idéal, notre idéal, c'est celui de la Fraternité au nom de laquelle la reconnaissance de notre diversité est aussi une affirmation d'une communauté de destin.
Vive la Nouvelle-Calédonie !
Vive la République !
Vive la France !Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 3 juin 2008
Chers Amis,
En ce 30 mai, je suis venu ici, devant cette Croix de Lorraine, qui est dans notre Histoire, le symbole de l'attachement à une certaine idée de la Liberté.
Je suis venu pour y honorer la mémoire des ces enfants de Calédonie, de ces enfants venus du Sud, du Nord et des Iles, et qui ont engagé leur vie pour leur patrie dans les guerres terribles du siècle passé.
Chacun se souvient de ceux qui sont partis, dès le 3 septembre 1940, pour répondre à l'appel du général de Gaulle. Ils formèrent le bataillon du Pacifique, associant des Calédoniens, des Polynésiens et des néo-hybridais.
Chacun se souvient de ces volontaires encore jeunes qui, mené par le commandant BROCHE, ont traversé l'Océan Indien pour gagner le Levant et rejoindre la 1ère brigade Française Libre sous les ordres du général KOENIG.
Chacun se souvient de ces soldats, bien jeunes, qui ont, de leurs faits d'armes, écrit une des pages les plus importantes de la Seconde Guerre Mondiale.
Chacun se souvient de ces héros, si jeunes, qui, à Bir Hakeim, 16 jours durant, 16 nuits durant, ont tenu tête à ROMMEL
Mais n'oublions pas leurs aînés, si jeunes eux aussi quand ils ont pris la mer pour rejoindre, en 1914, les tranchées de la Marne.
N'oublions pas ceux de leurs pères qui, dans la fleur de l'âge, sont morts dans les plaines de Champagne et de Meuse et dont les corps reposent DOUAUMONT, dans cette terre sacrée de Lorraine.
Oui, en ce 30 mai, je suis venu honorer une dette, celle de la France d'hier, d'aujourd'hui et de demain, envers ces jeunes gens, de toutes origines, qui ont quitté leur terre pour faire le sacrifice de leur vie.
Oui, en ce 30 mai, je suis venu honorer leur combat, parce que c'est celui de la France. Je suis venu honorer leur combat parce que c'est celui de la meilleure France, de la France Libre, de la France qui a refusé la défaite, de la France qui a refusé le renoncement à la République, de la France qui a refusé le déshonneur des lois antisémites. Sans ces combattants, cette France (...)
Oui, en ce 30 mai, je suis venu honorer un idéal.
Cet idéal, c'est celui d'une France qui n'oublie pas que ceux qui se sont battus pour elle, d'une France qui n'oublie pas que ces héros sans lesquels elle ne serait plus, sont venus de tous les horizons.
Cet idéal, c'est celui d'une France qui n'oublie pas la richesse de sa diversité, d'une France qui n'oublie pas la responsabilité que cette diversité lui impose, d'une France qui est à la hauteur de tous ceux qui se réclament d'elle.
Cet idéal, c'est celui d'une France qui jamais ne renoncera à l'universalité des principes qui la fonde.
Cet idéal, notre idéal, c'est celui de la Liberté à laquelle on ne renonce pas.
Cet idéal, notre idéal, c'est celui de l'Egalité sans laquelle il n'y a pas de droit.
Cet idéal, notre idéal, c'est celui de la Fraternité au nom de laquelle la reconnaissance de notre diversité est aussi une affirmation d'une communauté de destin.
Vive la Nouvelle-Calédonie !
Vive la République !
Vive la France !Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 3 juin 2008