Texte intégral
Faire l'Europe, moderniser l'économie et la rendre plus compétitive, décrisper les rapports sociaux, rénover la démocratie quotidienne, autant d'objectifs qui militent pour un rassemblement profond et durable des Français.
Pour avoir quelque titre à appeler au rassemblement, les responsables politiques doivent d'abord donner l'exemple. Le radicalisme s'est, il y a 16 ans, scindé en deux formations, le Parti Radical et le Mouvement des Radicaux de Gauche. Les raisons qui paraissaient justifier cette séparation, d'abord l'adhésion au Programme Commun de la Gauche des uns, puis la participation à la majorité de l'époque des autres, s'estompent aujourd'hui progressivement.
La France, démocratie enviée dans le monde et souvent citée en exemple, doit montrer le chemin. Il nous appartient de faire en sorte que la République vive pacifiquement ses changements de majorité et qu'à aucun moment le sentiment d'exclusion ne prenne le pas sur l'appartenance à un même ensemble.
Le monde politique ne doit pas être le dernier bastion des anathèmes et du refus des différences.
Dès 1987, les deux partis politiques issus de la tradition radicale ont ouvert la voie en créant un Comité d'Etude Mixte qui devait rendre public le constat de leurs convergences sur l'Europe. Par ailleurs, les contacts à la base entre militants se sont multipliés ; la méthode s'est avérée fructueuse. Aujourd'hui, en 1988, après l'élection présidentielle, tous les radicaux, tous les républicains de progrès partagent les mêmes aspirations : ils sont notamment convaincus que l'ouverture Européenne de 1993 et l'évolution de la société nécessitent la constitution d'un rassemblement radical et démocratique soudant le Centre Gauche et le Centre, et destiné à rendre une unité politique à ce vaste courant d'opinion dont la dispersion empêche la reconnaissance.
Réunifier les Radicaux ne sera pas pour autant chose facile. Un tel projet suppose des étapes. Encore faut-il affirmer clairement que cette réunification est le but poursuivi et que chacune des deux parties entend s'y consacrer avec détermination. Des Etats Généraux du Radicalisme seront organisés en 1989.François DOUBIN et André ROSSINOT présenteront dans une motion cet objectif commun devant leurs congrès respectifs.
Pour avoir quelque titre à appeler au rassemblement, les responsables politiques doivent d'abord donner l'exemple. Le radicalisme s'est, il y a 16 ans, scindé en deux formations, le Parti Radical et le Mouvement des Radicaux de Gauche. Les raisons qui paraissaient justifier cette séparation, d'abord l'adhésion au Programme Commun de la Gauche des uns, puis la participation à la majorité de l'époque des autres, s'estompent aujourd'hui progressivement.
La France, démocratie enviée dans le monde et souvent citée en exemple, doit montrer le chemin. Il nous appartient de faire en sorte que la République vive pacifiquement ses changements de majorité et qu'à aucun moment le sentiment d'exclusion ne prenne le pas sur l'appartenance à un même ensemble.
Le monde politique ne doit pas être le dernier bastion des anathèmes et du refus des différences.
Dès 1987, les deux partis politiques issus de la tradition radicale ont ouvert la voie en créant un Comité d'Etude Mixte qui devait rendre public le constat de leurs convergences sur l'Europe. Par ailleurs, les contacts à la base entre militants se sont multipliés ; la méthode s'est avérée fructueuse. Aujourd'hui, en 1988, après l'élection présidentielle, tous les radicaux, tous les républicains de progrès partagent les mêmes aspirations : ils sont notamment convaincus que l'ouverture Européenne de 1993 et l'évolution de la société nécessitent la constitution d'un rassemblement radical et démocratique soudant le Centre Gauche et le Centre, et destiné à rendre une unité politique à ce vaste courant d'opinion dont la dispersion empêche la reconnaissance.
Réunifier les Radicaux ne sera pas pour autant chose facile. Un tel projet suppose des étapes. Encore faut-il affirmer clairement que cette réunification est le but poursuivi et que chacune des deux parties entend s'y consacrer avec détermination. Des Etats Généraux du Radicalisme seront organisés en 1989.François DOUBIN et André ROSSINOT présenteront dans une motion cet objectif commun devant leurs congrès respectifs.