Texte intégral
Monsieur le Premier ministre, (Laurent FABIUS)
Madame et Messieurs les ministres,
Madame et Monsieur les députés au Parlement européen,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Avant de laisser place au débat de clôture de cette journée ô combien riche en forums, échanges et rencontres passionnantes, permettez-moi de vous remercier et de me réjouir de votre nombreuse présence.
Merci à Franz Olivier GIESBERT, du magazine Le Point, et à Perrine TARNEAUD, de la chaîne Public Sénat, de nous prêter main forte avec tout le talent que nous leur connaissons.
Merci aussi à Jean-Pierre ELKABBACH, le président directeur général de notre belle chaîne, qui a, comme toujours, veillé de très près à l'accompagnement optimal par Public Sénat de ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire.
Merci enfin aux « grands témoins » présents, qu'avec mon collègue Philippe RICHERT, Vice-président du Sénat, et avec les sénatrices et sénateurs que j'aperçois, nous nous réjouissons d'accueillir ce soir dans cet hémicycle du Sénat.
Plusieurs milliers de nos concitoyens se sont pressés toute la journée au Sénat, à la rencontre de responsables publics, d'universitaires, d'historiens et d'intellectuels de premier plan, avec lesquels ils ont souhaité débattre - loin des lieux communs et des caricatures si faciles - de la belle aventure européenne.
Nous avons créé et imaginé ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire pour vous, citoyens engagés, afin de vous permettre de venir régulièrement réfléchir et débattre, au Sénat, d'un sujet d'actualité ou d'un enjeu de société, en l'éclairant à la lueur des enseignements de l'histoire.
Cette année, à quelques semaines de la présidence française de l'Union européenne, la thématique européenne s'imposait à nous comme une évidence.
Elle nous donne ce soir encore l'occasion, en direct sur Public Sénat, d'emprunter le chemin d'une meilleure compréhension de l'histoire européenne et de ses enjeux pour l'avenir.
Chacun se souvient de l'idée d'une « Europe de l'Atlantique à l'Oural »...
Même si une chaîne de montagnes et un océan ne sauraient tenir lieu de projet politique, il reste que la formidable aventure de la construction européenne aura favorisé, au cours des dernières décennies, le recul des totalitarismes et le retour à la liberté des millions de femmes et d'hommes.
Dans le choc de la mondialisation à l'oeuvre, le navire peut parfois tanguer, pris entre incompréhensions et incertitudes.
Reste l'essentiel, par delà ces soubresauts conjoncturels : un projet politique à nul autre pareil, celui qui a été initié par les « pères fondateurs ».
Une aventure politique à l'origine du traité de Rome et du début d'une nouvelle ère pour l'Europe, qui aura, au total, contribué à pacifier et à assurer la prospérité d'un continent ayant trop souvent cédé aux pires démons de l'humanité, et qui constitue désormais, ne l'oublions pas, un atout irremplaçable pour l'équilibre de la planète.
L'Union européenne a évidemment à gérer sa crise de croissance.
Les femmes et les hommes politiques à qui les électeurs confient les manettes - c'est ce qu'on appelle la démocratie - doivent avoir à coeur de remettre le citoyen au coeur de la construction européenne.
Un peu de bon sens devrait suffire à redonner au plus grand nombre le goût de l'Europe trop souvent bouc émissaire de nos petites lâchetés nationales.
Je vous remercie de votre attention.
Et maintenant, place au débat !Source http://www.senat.fr, le 11 juin 2008
Madame et Messieurs les ministres,
Madame et Monsieur les députés au Parlement européen,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Avant de laisser place au débat de clôture de cette journée ô combien riche en forums, échanges et rencontres passionnantes, permettez-moi de vous remercier et de me réjouir de votre nombreuse présence.
Merci à Franz Olivier GIESBERT, du magazine Le Point, et à Perrine TARNEAUD, de la chaîne Public Sénat, de nous prêter main forte avec tout le talent que nous leur connaissons.
Merci aussi à Jean-Pierre ELKABBACH, le président directeur général de notre belle chaîne, qui a, comme toujours, veillé de très près à l'accompagnement optimal par Public Sénat de ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire.
Merci enfin aux « grands témoins » présents, qu'avec mon collègue Philippe RICHERT, Vice-président du Sénat, et avec les sénatrices et sénateurs que j'aperçois, nous nous réjouissons d'accueillir ce soir dans cet hémicycle du Sénat.
Plusieurs milliers de nos concitoyens se sont pressés toute la journée au Sénat, à la rencontre de responsables publics, d'universitaires, d'historiens et d'intellectuels de premier plan, avec lesquels ils ont souhaité débattre - loin des lieux communs et des caricatures si faciles - de la belle aventure européenne.
Nous avons créé et imaginé ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire pour vous, citoyens engagés, afin de vous permettre de venir régulièrement réfléchir et débattre, au Sénat, d'un sujet d'actualité ou d'un enjeu de société, en l'éclairant à la lueur des enseignements de l'histoire.
Cette année, à quelques semaines de la présidence française de l'Union européenne, la thématique européenne s'imposait à nous comme une évidence.
Elle nous donne ce soir encore l'occasion, en direct sur Public Sénat, d'emprunter le chemin d'une meilleure compréhension de l'histoire européenne et de ses enjeux pour l'avenir.
Chacun se souvient de l'idée d'une « Europe de l'Atlantique à l'Oural »...
Même si une chaîne de montagnes et un océan ne sauraient tenir lieu de projet politique, il reste que la formidable aventure de la construction européenne aura favorisé, au cours des dernières décennies, le recul des totalitarismes et le retour à la liberté des millions de femmes et d'hommes.
Dans le choc de la mondialisation à l'oeuvre, le navire peut parfois tanguer, pris entre incompréhensions et incertitudes.
Reste l'essentiel, par delà ces soubresauts conjoncturels : un projet politique à nul autre pareil, celui qui a été initié par les « pères fondateurs ».
Une aventure politique à l'origine du traité de Rome et du début d'une nouvelle ère pour l'Europe, qui aura, au total, contribué à pacifier et à assurer la prospérité d'un continent ayant trop souvent cédé aux pires démons de l'humanité, et qui constitue désormais, ne l'oublions pas, un atout irremplaçable pour l'équilibre de la planète.
L'Union européenne a évidemment à gérer sa crise de croissance.
Les femmes et les hommes politiques à qui les électeurs confient les manettes - c'est ce qu'on appelle la démocratie - doivent avoir à coeur de remettre le citoyen au coeur de la construction européenne.
Un peu de bon sens devrait suffire à redonner au plus grand nombre le goût de l'Europe trop souvent bouc émissaire de nos petites lâchetés nationales.
Je vous remercie de votre attention.
Et maintenant, place au débat !Source http://www.senat.fr, le 11 juin 2008