Texte intégral
S. Paoli Rassemblements, fusions, désistements : quelle stratégie la droite adoptera-t-elle pour le deuxième tour des municipales ? Et d'ailleurs, a-t-elle le choix ? Une simulation que la Sofres publie ce matin dans Le Figaro semble sans appel : si tous les candidats séguinistes, tiberistes se maintiennent, la défaite est certaine. Est-ce qu'au soir du premier tour, ce sera avec J. Tiberi ?
- "Je ne sais pas dans quelle situation se trouveront les candidats qui se présentent sur les listes de M. Tiberi. C'est la première chose qu'il faut voir. Seront-ils au-dessus des 10 %, ce qui leur permettrait de se maintenir le cas échéant, ou en dessous ? Nous ne le savons pas. Mais de toute façon, je crois que le problème n'est pas là. A mon avis, il faut d'abord se placer du point de vue des électeurs. Je crois qu'ils ont aujourd'hui envie de pouvoir faire un choix clair et un choix utile. Un choix clair, c'est-à-dire avoir finalement deux candidats entre lesquels on choisi au deuxième tour. C'est d'ailleurs, dès le premier tour, le sens des investitures. Lors des investitures, on décide que le candidat qui représente le mieux notre conception de gestion d'une ville est Monsieur un tel ou Monsieur un tel. Ensuite, il y a des gens qui n'acceptent pas cette décision des partis politiques. A Paris, nous avons désigné P. Séguin comme candidat unique du RPR, de l'UDF et de DL et puis M. Tiberi et un certain nombre d'autres se sont mis en dissidence parce qu'ils n'acceptaient pas cela. Cela brouille déjà l'idée des électeurs et je crois qu'ils protestent. C'est la raison pour laquelle je dis "d'ores et déjà, évitons les attaques trop personnelles qui ajoutent à cette confusion des dissidences et parfois des dissidences des dissidences.""
Quelle est la situation ? Peut-être avez-vous entendu dans le journal de G. Courchelle- était-ce un message ? - les propos du fils de J. Tiberi qui dit : "quand M. Alliot-Marie va-t-elle dire à P. Séguin stop "? Et même, pardon d'être trivial, le fils de M. Tiberi disait : "quand va-t-on lui dire d'arrêter les conneries ?"
- "Je ne sais pas ce que dit le fils de M. Tiberi. Ce n'est pas ce qui compte pour moi. Ce qui compte, c'est de savoir ce que veulent les électeurs. Je crois que les électeurs veulent pouvoir faire un choix clair. Nous leur avons dit : "il y a un candidat qu'ont choisi l'ensemble des responsables de l'UDF, du RPR et de DL et c'est P. Séguin." D'autre part, les électeurs veulent faire un choix utile, ce qui signifie qu'ils veulent voter dans les arrondissements pour des gens qui vont désigner le maire. Il faut savoir que de toute façon, à moins de 10 %, dans certains arrondissements, à moins de 15 % dans d'autres, on n'envoie pas un conseiller au conseil municipal de Paris. Donc, en quelque sorte, le vote ne sert pas à désigner le maire. Je dis que là aussi, il faudrait peut-être que les candidats, dont on voit par les multiples sondages que de toute façon ils ne seront pas en situation d'être élus au conseil municipal pour désigner le maire, se retirent. Cela clarifierait déjà les choses. Je crois que c'est ce qu'attendent les électeurs parisiens."
Question de stratégie : je sais bien que c'est difficile, parce que rien n'est joué et rien n'est fait, parce qu'on n'a pas les résultats mais on voit bien que le parcours est difficile. Si au soir du premier tour P. Séguin refuse toujours le principe de la fusion avec J. Tiberi - la projection de la Sofres est édifiante - la défaite est-elle assurée ?
- "Encore une fois, mettez-vous du point de vue de l'électeur. Je crois que c'est ce qui compte, les autres combinaisons ne comptent pas. Ce qu'il faut savoir, c'est que les électeurs veulent, au deuxième tour, avoir un candidat et un seul, ou plus exactement une liste de candidats et une seule. Ensuite, c'est le soir du premier tour que l'on verra comment cela peut se passer puisque des gens seront automatiquement éliminés. Et en tout état de cause, la stratégie relève de candidats. Moi, à Saint-Jean-de-Luz, je n'admettrais pas que quelqu'un vienne me dire : "il faut faire comme ceci ou comme cela pour mener votre campagne." C'est exactement la même chose à Paris. Nous avons désigné P. Séguin pour être notre candidat, nous lui faisons confiance et ce sera à lui d'apprécier le soir du premier tour ce qu'il y aura à faire pour gagner au deuxième tour."
Mais est-ce qu'au sein du RPR les choix sur la stratégie à mener sont coordonnés ? On entend par exemple J.-L. Debré dire que c'est au soir du premier tour qu'on va ajuster la stratégie.
- "Est-ce que je vous dis le contraire ?"
On entend aussi P. Devedjian dire : "il faudrait peut-être poser la question du désistement." On a l'impression encore une fois qu'il y a des options possibles et différentes ?
- "Non, je ne crois pas. Encore une fois, la stratégie est extrêmement claire au sein du RPR. Il revient à chaque candidat dans sa ville de choisir ce que doit être sa stratégie de deuxième tour."
Vous pensez que P. Séguin va entendre ce discours ? Il va tenir ce soir sa dernière réunion avant le premier tour des municipales. Comment envisagez-vous les choses ? En avez-vous parlé avec lui ?
- "Oui, bien sûr, nous nous voyons avec P. Séguin. Nous nous parlons. Ce que je peux vous dire, c'est que P. Séguin est un homme politique confirmé . Nous l'avons choisi aussi parce qu'il a montré à de nombreuses reprises et dans des situations extrêmement difficiles comment il savait mener une campagne électorale et comment il savait gagner. Nous lui faisons confiance en la matière."
Le parcours n'est pas simple parce qu'il a fallu passer de la quatrième position dans le 18ème arrondissement à la première. Si maintenant il faut que P. Séguin - et pourquoi pas après tout, c'est un homme politique responsable - accepte le principe de la fusion, le chemin aura été long pour lui ?
- "Je crois que P. Séguin est, contrairement à ce que certains pensent, quelqu'un qui sait écouter les électeurs. Je crois que c'est le premier devoir vis-à-vis des Françaises et des Français. Si effectivement il est passé de la quatrième place à la première place alors qu'il y avait du panache dans le défi qu'il s'était en quelque sorte lancé, c'est bien parce que les électeurs parisiens ont dit et répété qu'ils ne comprenaient pas que le chef d'une bataille électorale n'apparaisse pas comme le premier. Il a montré qu'il savait les écouter. Je crois que c'est peut-être un trait de son caractère qu'on ne connaît pas suffisamment : son grand respect pour les électeurs."
Quelle leçon la droite a-t-elle déjà tiré de ce parcours difficile ? Cela intéresserait A. Rey de connaître les nuances qui peuvent exister entre rassemblement et fusion !
- "Faites attention à une chose. Je crois que pour nos électeurs qui ne suivent pas les détails de la politique au jour le jour, tout ceci fait un peu combinaisons politiciennes. Je crois que les Français ont aujourd'hui envie que l'on change la façon de faire de la politique. Ils ont envie que l'on change les têtes et ils le disent. Ils ont également envie que l'on change la méthode. C'est notamment la raison pour laquelle ils voudraient que l'Union soit souvent plus apparente. C'est bien la raison pour laquelle j'essaye d'agir en ce sens, justement en écoutant ce qu'ils disent. J'ai lancé un questionnaire auprès des électeurs de l'opposition en général. Il y a plus de 1 000 réponses par jour pour nous dire effectivement que les gens veulent que nous soyons davantage unis, pas forcément que nous faisions un parti unique, mais que nous cessions de nous bagarrer entre nous. Les petites phrases, comme j'en entend trop à Paris et ailleurs, contre son camp, c'est ce qui fait le plus de mal et c'est ce qui dégoûte nos électeurs. Il faut que cela cesse. Et de la même façon, je crois qu'il est important que nous montrions clairement notre volonté, à travers notre diversité qui peut être réelle, d'agir ensemble pour gagner, c'est-à-dire d'abord pour mieux faire entendre nos critiques contre le Gouvernement. Ce matin, il y a des grèves absolument partout. Il faut dire qu'il y a des choses qui ne vont pas dans la mise en place des 35 heures, dans le non-réglement d'un certain nombre de problèmes. Et puis, je crois que les électeurs veulent aussi pouvoir nous entendre, c'est-à-dire entendre les propositions que nous faisons pour qu'au quotidien, dans nos communes, les gens vivent mieux la vie de leur ville, pour que dans notre pays on profite mieux de la croissance qui est revenue et dont aujourd'hui les Français ont été privés."
N'y a-t-il pas aussi les ambitions ? Une fois que les municipales seront passées, on va parler des législatives et la présidentielle et là, comme disait De Gaulle, il y a pléthore de candidats entre MM Bayrou, Madelin, J. Chirac évidemment qui se représente.
- "Je vois également des ambitions à gauche entre M. Jospin, M. Chevènement, M. Mamère, M. Hue etc. C'est la même chose. Il y a peut-être davantage pléthore de candidats à gauche qu'à droite. Je dirais que les ambitions personnelles, après tout, peuvent être légitimes dès lors qu'elles ne se réduisent pas à des attaques personnelles, que chacune est porteuse d'un certain nombre d'idées et que les choses se passent à la fois clairement mais aussi avec une certaine réserve, un certain sens des responsabilités, finalement avec un code de bonne conduite. C'est sans doute cela aussi que nous demandent nos électeurs à travers l'union, c'est-à-dire qu'il y ait un véritable code de bonne conduite, qu'on débatte sur des idées et non pas sur des attaques personnelles. En tous cas, c'est ma façon de concevoir la politique. Vous savez que je n'attaque jamais les personnes mais en revanche, quand j'ai des convictions, je le dis très fortement."
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 7 mars 2001)
- "Je ne sais pas dans quelle situation se trouveront les candidats qui se présentent sur les listes de M. Tiberi. C'est la première chose qu'il faut voir. Seront-ils au-dessus des 10 %, ce qui leur permettrait de se maintenir le cas échéant, ou en dessous ? Nous ne le savons pas. Mais de toute façon, je crois que le problème n'est pas là. A mon avis, il faut d'abord se placer du point de vue des électeurs. Je crois qu'ils ont aujourd'hui envie de pouvoir faire un choix clair et un choix utile. Un choix clair, c'est-à-dire avoir finalement deux candidats entre lesquels on choisi au deuxième tour. C'est d'ailleurs, dès le premier tour, le sens des investitures. Lors des investitures, on décide que le candidat qui représente le mieux notre conception de gestion d'une ville est Monsieur un tel ou Monsieur un tel. Ensuite, il y a des gens qui n'acceptent pas cette décision des partis politiques. A Paris, nous avons désigné P. Séguin comme candidat unique du RPR, de l'UDF et de DL et puis M. Tiberi et un certain nombre d'autres se sont mis en dissidence parce qu'ils n'acceptaient pas cela. Cela brouille déjà l'idée des électeurs et je crois qu'ils protestent. C'est la raison pour laquelle je dis "d'ores et déjà, évitons les attaques trop personnelles qui ajoutent à cette confusion des dissidences et parfois des dissidences des dissidences.""
Quelle est la situation ? Peut-être avez-vous entendu dans le journal de G. Courchelle- était-ce un message ? - les propos du fils de J. Tiberi qui dit : "quand M. Alliot-Marie va-t-elle dire à P. Séguin stop "? Et même, pardon d'être trivial, le fils de M. Tiberi disait : "quand va-t-on lui dire d'arrêter les conneries ?"
- "Je ne sais pas ce que dit le fils de M. Tiberi. Ce n'est pas ce qui compte pour moi. Ce qui compte, c'est de savoir ce que veulent les électeurs. Je crois que les électeurs veulent pouvoir faire un choix clair. Nous leur avons dit : "il y a un candidat qu'ont choisi l'ensemble des responsables de l'UDF, du RPR et de DL et c'est P. Séguin." D'autre part, les électeurs veulent faire un choix utile, ce qui signifie qu'ils veulent voter dans les arrondissements pour des gens qui vont désigner le maire. Il faut savoir que de toute façon, à moins de 10 %, dans certains arrondissements, à moins de 15 % dans d'autres, on n'envoie pas un conseiller au conseil municipal de Paris. Donc, en quelque sorte, le vote ne sert pas à désigner le maire. Je dis que là aussi, il faudrait peut-être que les candidats, dont on voit par les multiples sondages que de toute façon ils ne seront pas en situation d'être élus au conseil municipal pour désigner le maire, se retirent. Cela clarifierait déjà les choses. Je crois que c'est ce qu'attendent les électeurs parisiens."
Question de stratégie : je sais bien que c'est difficile, parce que rien n'est joué et rien n'est fait, parce qu'on n'a pas les résultats mais on voit bien que le parcours est difficile. Si au soir du premier tour P. Séguin refuse toujours le principe de la fusion avec J. Tiberi - la projection de la Sofres est édifiante - la défaite est-elle assurée ?
- "Encore une fois, mettez-vous du point de vue de l'électeur. Je crois que c'est ce qui compte, les autres combinaisons ne comptent pas. Ce qu'il faut savoir, c'est que les électeurs veulent, au deuxième tour, avoir un candidat et un seul, ou plus exactement une liste de candidats et une seule. Ensuite, c'est le soir du premier tour que l'on verra comment cela peut se passer puisque des gens seront automatiquement éliminés. Et en tout état de cause, la stratégie relève de candidats. Moi, à Saint-Jean-de-Luz, je n'admettrais pas que quelqu'un vienne me dire : "il faut faire comme ceci ou comme cela pour mener votre campagne." C'est exactement la même chose à Paris. Nous avons désigné P. Séguin pour être notre candidat, nous lui faisons confiance et ce sera à lui d'apprécier le soir du premier tour ce qu'il y aura à faire pour gagner au deuxième tour."
Mais est-ce qu'au sein du RPR les choix sur la stratégie à mener sont coordonnés ? On entend par exemple J.-L. Debré dire que c'est au soir du premier tour qu'on va ajuster la stratégie.
- "Est-ce que je vous dis le contraire ?"
On entend aussi P. Devedjian dire : "il faudrait peut-être poser la question du désistement." On a l'impression encore une fois qu'il y a des options possibles et différentes ?
- "Non, je ne crois pas. Encore une fois, la stratégie est extrêmement claire au sein du RPR. Il revient à chaque candidat dans sa ville de choisir ce que doit être sa stratégie de deuxième tour."
Vous pensez que P. Séguin va entendre ce discours ? Il va tenir ce soir sa dernière réunion avant le premier tour des municipales. Comment envisagez-vous les choses ? En avez-vous parlé avec lui ?
- "Oui, bien sûr, nous nous voyons avec P. Séguin. Nous nous parlons. Ce que je peux vous dire, c'est que P. Séguin est un homme politique confirmé . Nous l'avons choisi aussi parce qu'il a montré à de nombreuses reprises et dans des situations extrêmement difficiles comment il savait mener une campagne électorale et comment il savait gagner. Nous lui faisons confiance en la matière."
Le parcours n'est pas simple parce qu'il a fallu passer de la quatrième position dans le 18ème arrondissement à la première. Si maintenant il faut que P. Séguin - et pourquoi pas après tout, c'est un homme politique responsable - accepte le principe de la fusion, le chemin aura été long pour lui ?
- "Je crois que P. Séguin est, contrairement à ce que certains pensent, quelqu'un qui sait écouter les électeurs. Je crois que c'est le premier devoir vis-à-vis des Françaises et des Français. Si effectivement il est passé de la quatrième place à la première place alors qu'il y avait du panache dans le défi qu'il s'était en quelque sorte lancé, c'est bien parce que les électeurs parisiens ont dit et répété qu'ils ne comprenaient pas que le chef d'une bataille électorale n'apparaisse pas comme le premier. Il a montré qu'il savait les écouter. Je crois que c'est peut-être un trait de son caractère qu'on ne connaît pas suffisamment : son grand respect pour les électeurs."
Quelle leçon la droite a-t-elle déjà tiré de ce parcours difficile ? Cela intéresserait A. Rey de connaître les nuances qui peuvent exister entre rassemblement et fusion !
- "Faites attention à une chose. Je crois que pour nos électeurs qui ne suivent pas les détails de la politique au jour le jour, tout ceci fait un peu combinaisons politiciennes. Je crois que les Français ont aujourd'hui envie que l'on change la façon de faire de la politique. Ils ont envie que l'on change les têtes et ils le disent. Ils ont également envie que l'on change la méthode. C'est notamment la raison pour laquelle ils voudraient que l'Union soit souvent plus apparente. C'est bien la raison pour laquelle j'essaye d'agir en ce sens, justement en écoutant ce qu'ils disent. J'ai lancé un questionnaire auprès des électeurs de l'opposition en général. Il y a plus de 1 000 réponses par jour pour nous dire effectivement que les gens veulent que nous soyons davantage unis, pas forcément que nous faisions un parti unique, mais que nous cessions de nous bagarrer entre nous. Les petites phrases, comme j'en entend trop à Paris et ailleurs, contre son camp, c'est ce qui fait le plus de mal et c'est ce qui dégoûte nos électeurs. Il faut que cela cesse. Et de la même façon, je crois qu'il est important que nous montrions clairement notre volonté, à travers notre diversité qui peut être réelle, d'agir ensemble pour gagner, c'est-à-dire d'abord pour mieux faire entendre nos critiques contre le Gouvernement. Ce matin, il y a des grèves absolument partout. Il faut dire qu'il y a des choses qui ne vont pas dans la mise en place des 35 heures, dans le non-réglement d'un certain nombre de problèmes. Et puis, je crois que les électeurs veulent aussi pouvoir nous entendre, c'est-à-dire entendre les propositions que nous faisons pour qu'au quotidien, dans nos communes, les gens vivent mieux la vie de leur ville, pour que dans notre pays on profite mieux de la croissance qui est revenue et dont aujourd'hui les Français ont été privés."
N'y a-t-il pas aussi les ambitions ? Une fois que les municipales seront passées, on va parler des législatives et la présidentielle et là, comme disait De Gaulle, il y a pléthore de candidats entre MM Bayrou, Madelin, J. Chirac évidemment qui se représente.
- "Je vois également des ambitions à gauche entre M. Jospin, M. Chevènement, M. Mamère, M. Hue etc. C'est la même chose. Il y a peut-être davantage pléthore de candidats à gauche qu'à droite. Je dirais que les ambitions personnelles, après tout, peuvent être légitimes dès lors qu'elles ne se réduisent pas à des attaques personnelles, que chacune est porteuse d'un certain nombre d'idées et que les choses se passent à la fois clairement mais aussi avec une certaine réserve, un certain sens des responsabilités, finalement avec un code de bonne conduite. C'est sans doute cela aussi que nous demandent nos électeurs à travers l'union, c'est-à-dire qu'il y ait un véritable code de bonne conduite, qu'on débatte sur des idées et non pas sur des attaques personnelles. En tous cas, c'est ma façon de concevoir la politique. Vous savez que je n'attaque jamais les personnes mais en revanche, quand j'ai des convictions, je le dis très fortement."
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 7 mars 2001)