Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Secrétaire exécutif,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
J'ai choisi, pour ma première visite officielle, depuis que je suis membre du gouvernement français, de venir en Afrique du Sud. Nous allons, dans un instant, ouvrir l'Exposition France Technologies 97, et je suis très heureux, Monsieur Erwin, Monsieur Mbuende, de partager avec vous, le plaisir de couper le ruban symbolique qui nous sépare encore de cette remarquable réalisation.
Mais le choix d'un premier voyage, pour un Ministre qui prend ses fonctions, n'est pas simplement le fruit des circonstances, aussi agréables soient-elles. Votre pays est un symbole de renouveau pour l'ensemble du continent. L'espoir qui est né de l'oeuvre de réconciliation et de démocratisation exceptionnelle que vous avez entreprise dépasse largement vos frontières. J'ai voulu, Monsieur le Ministre, saisir cette occasion de venir vous dire que la France et le gouvernement auquel j'appartiens voulaient être au premier rang de ceux qui vous accompagnent sur cette route.
Depuis la fin de l'apartheid, les visites bilatérales entre nos deux pays ont été nombreuses. Je n'en citerai que deux : la visite d'État du Président Mandela en France en juillet 1996 qui fut un grand succès, et la vôtre, Monsieur le Ministre, à Paris en mars dernier à l'occasion de la première Commission mixte franco-sud africaine. Nous devons continuer dans cette voie, et approfondir encore le dialogue bilatéral. C'est le premier message que je suis venu transmettre aux autorités sud-africaines.
Ces intentions doivent naturellement se nourrir de réalisations concrètes. Cette exposition en est une, je la trouve tout à fait remarquable. Avec ses 145 exposants répartis sur 6.000 m2, c'est la plus grande exposition jamais organisée par un seul pays sur le sol sud-africain.
Ce n'est pas le fruit du hasard. Cette exposition témoigne de l'ambition de la France en Afrique du Sud et dans toute l'Afrique australe. Nos entreprises ont désormais compris l'importance économique de l'Afrique du Sud, au coeur de la vaste zone de croissance constituée par la Communauté de développement de l'Afrique Australe (la SADC.).
Le gouvernement sud-africain a mis en place une politique d'ouverture internationale en abaissant les droits de douane, en supprimant des restrictions quantitatives et en mettant en oeuvre une véritable politique d'incitation pour développer l'investissement étranger.
La politique de restructuration des entreprises publiques offre des possibilités d'investissement. Je voudrais simplement souligner que cette politique s'effectue dans les domaines d'excellence de la France : gestion des services urbains, infrastructures portuaires, aéroportuaires ou routières, services dans le secteur du tourisme.
Je ne doute pas que nous soyons à même de profiter de ces fondements favorables. Par un travail conjoint, nous pouvons créer un environnement encore plus attractif et susciter de nouvelles opportunités de collaboration.
Pour autant, la France, quatrième puissance économique mondiale, est encore sous-représentée dans cette région du Monde.
La présence française s'est, il est vrai, fortement développée depuis 1994. La France est devenue le quatrième investisseur occidental en Afrique du Sud. De nombreux partenariats industriels ont été instaurés ou sont en passe de l'être. Nos entreprises ont retrouvé confiance dans les immenses capacités d'un pays de 42 millions d'habitants, ainsi que dans celles de toute l'Afrique australe, riche de ses matières premières mais aussi de ses capacités industrielle, de ses services financiers, de ses technologies et, surtout, de la volonté de sa population d'exploiter au mieux ces atouts. Nous avons, enfin, relancé la coopération entre nos deux administrations. La reprise des réunions de la Commission Mixte, à laquelle vous avez fortement contribuée, M. le Ministre, est aussi un pas dans la bonne direction.
Mais les efforts qui nous restent à réaliser sont considérables. Nos entreprises fournissent moins de 4 % des importations sud-africaines, une part de marché qui est insuffisante au regard des résultats de nos principaux partenaires européens.
La France peut être plus présente, grâce à la diversité, à la richesse et au talent de ses entreprises. Cette exposition est un pas significatif dans cette direction.
D'abord parce qu'elle est centrée sur les hautes technologies. Les entreprises présentes avec nous aujourd'hui vous feront découvrir le très grand savoir- faire qu'elles ont développé dans des domaines aussi variés que les technologies de l'information, l'aéronautique, les services, la santé, les transports, le bâtiment, l'énergie, l'agro-alimentaire ou le tourisme.
Ensuite parce que les 145 entreprises ici représentées ne sont pas, pour la majorité d'entre elles, implantées en Afrique du Sud, ce qui illustre bien le potentiel de développement de nos relations économiques.
Enfin, parce que 80 % des exposants de France Technologies'97 sont des petites et moyennes entreprises. Ce chiffre est assez inhabituel, j'y vois une preuve supplémentaire du pouvoir d'attraction du marché sud-africain, capable de mobiliser les intérêts au-delà du cercle habituellement trop restreint des grandes entreprises exportatrices.
Avant de conclure, permettez-moi de remercier toute l'équipe du Comité Français des Manifestations à l'Étranger qui a beaucoup travaillé pour rendre possible cette superbe manifestation. Je salue notamment son Président, M. Karpeles, et son Directeur général, M. Crettiez.
Monsieur le Ministre, monsieur le Secrétaire exécutif, monsieur l'Ambassadeur, mesdames et messieurs, l'exposition que nous inaugurons sera, j'en suis sûr, une nouvelle étape importante pour contribuer au développement de la présence de la France en Afrique du Sud.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 2 août 2002)
Monsieur le Secrétaire exécutif,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
J'ai choisi, pour ma première visite officielle, depuis que je suis membre du gouvernement français, de venir en Afrique du Sud. Nous allons, dans un instant, ouvrir l'Exposition France Technologies 97, et je suis très heureux, Monsieur Erwin, Monsieur Mbuende, de partager avec vous, le plaisir de couper le ruban symbolique qui nous sépare encore de cette remarquable réalisation.
Mais le choix d'un premier voyage, pour un Ministre qui prend ses fonctions, n'est pas simplement le fruit des circonstances, aussi agréables soient-elles. Votre pays est un symbole de renouveau pour l'ensemble du continent. L'espoir qui est né de l'oeuvre de réconciliation et de démocratisation exceptionnelle que vous avez entreprise dépasse largement vos frontières. J'ai voulu, Monsieur le Ministre, saisir cette occasion de venir vous dire que la France et le gouvernement auquel j'appartiens voulaient être au premier rang de ceux qui vous accompagnent sur cette route.
Depuis la fin de l'apartheid, les visites bilatérales entre nos deux pays ont été nombreuses. Je n'en citerai que deux : la visite d'État du Président Mandela en France en juillet 1996 qui fut un grand succès, et la vôtre, Monsieur le Ministre, à Paris en mars dernier à l'occasion de la première Commission mixte franco-sud africaine. Nous devons continuer dans cette voie, et approfondir encore le dialogue bilatéral. C'est le premier message que je suis venu transmettre aux autorités sud-africaines.
Ces intentions doivent naturellement se nourrir de réalisations concrètes. Cette exposition en est une, je la trouve tout à fait remarquable. Avec ses 145 exposants répartis sur 6.000 m2, c'est la plus grande exposition jamais organisée par un seul pays sur le sol sud-africain.
Ce n'est pas le fruit du hasard. Cette exposition témoigne de l'ambition de la France en Afrique du Sud et dans toute l'Afrique australe. Nos entreprises ont désormais compris l'importance économique de l'Afrique du Sud, au coeur de la vaste zone de croissance constituée par la Communauté de développement de l'Afrique Australe (la SADC.).
Le gouvernement sud-africain a mis en place une politique d'ouverture internationale en abaissant les droits de douane, en supprimant des restrictions quantitatives et en mettant en oeuvre une véritable politique d'incitation pour développer l'investissement étranger.
La politique de restructuration des entreprises publiques offre des possibilités d'investissement. Je voudrais simplement souligner que cette politique s'effectue dans les domaines d'excellence de la France : gestion des services urbains, infrastructures portuaires, aéroportuaires ou routières, services dans le secteur du tourisme.
Je ne doute pas que nous soyons à même de profiter de ces fondements favorables. Par un travail conjoint, nous pouvons créer un environnement encore plus attractif et susciter de nouvelles opportunités de collaboration.
Pour autant, la France, quatrième puissance économique mondiale, est encore sous-représentée dans cette région du Monde.
La présence française s'est, il est vrai, fortement développée depuis 1994. La France est devenue le quatrième investisseur occidental en Afrique du Sud. De nombreux partenariats industriels ont été instaurés ou sont en passe de l'être. Nos entreprises ont retrouvé confiance dans les immenses capacités d'un pays de 42 millions d'habitants, ainsi que dans celles de toute l'Afrique australe, riche de ses matières premières mais aussi de ses capacités industrielle, de ses services financiers, de ses technologies et, surtout, de la volonté de sa population d'exploiter au mieux ces atouts. Nous avons, enfin, relancé la coopération entre nos deux administrations. La reprise des réunions de la Commission Mixte, à laquelle vous avez fortement contribuée, M. le Ministre, est aussi un pas dans la bonne direction.
Mais les efforts qui nous restent à réaliser sont considérables. Nos entreprises fournissent moins de 4 % des importations sud-africaines, une part de marché qui est insuffisante au regard des résultats de nos principaux partenaires européens.
La France peut être plus présente, grâce à la diversité, à la richesse et au talent de ses entreprises. Cette exposition est un pas significatif dans cette direction.
D'abord parce qu'elle est centrée sur les hautes technologies. Les entreprises présentes avec nous aujourd'hui vous feront découvrir le très grand savoir- faire qu'elles ont développé dans des domaines aussi variés que les technologies de l'information, l'aéronautique, les services, la santé, les transports, le bâtiment, l'énergie, l'agro-alimentaire ou le tourisme.
Ensuite parce que les 145 entreprises ici représentées ne sont pas, pour la majorité d'entre elles, implantées en Afrique du Sud, ce qui illustre bien le potentiel de développement de nos relations économiques.
Enfin, parce que 80 % des exposants de France Technologies'97 sont des petites et moyennes entreprises. Ce chiffre est assez inhabituel, j'y vois une preuve supplémentaire du pouvoir d'attraction du marché sud-africain, capable de mobiliser les intérêts au-delà du cercle habituellement trop restreint des grandes entreprises exportatrices.
Avant de conclure, permettez-moi de remercier toute l'équipe du Comité Français des Manifestations à l'Étranger qui a beaucoup travaillé pour rendre possible cette superbe manifestation. Je salue notamment son Président, M. Karpeles, et son Directeur général, M. Crettiez.
Monsieur le Ministre, monsieur le Secrétaire exécutif, monsieur l'Ambassadeur, mesdames et messieurs, l'exposition que nous inaugurons sera, j'en suis sûr, une nouvelle étape importante pour contribuer au développement de la présence de la France en Afrique du Sud.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 2 août 2002)