Texte intégral
N. Demorand.- Ce matin, la toute nouvelle secrétaire d'Etat à l'Economie numérique. Bonjour N. Kosciusko-Morizet. Un mot de définition : c'est quoi l'économie numérique ?
D'abord, il y a deux parties dans le portefeuille : la Prospective et l'Économie numérique...
Ah, vous avez la Prospective, finalement ?
Bien sûr.
D'accord, très bien.
Pourquoi "finalement" ?
J'avais lu le contraire.
Non, si. Et l'économie numérique, c'est le développement de l'économie numérique. Pour moi, c'est trois choses : c'est d'abord de la technique - du développement des réseaux, le haut débit, la télé numérique, la fibre optique - ; c'est aussi de l'économique : comment fait-on pour tirer le meilleur parti des nouvelles technologiques qu'elles diffusent dans l'économie, parce que tout ça c'est ce sont des gains de compétitivité, et à l'heure du plan de relance c'est quand même bien utile ; et puis, il y a une dimension sociétale : qu'est-ce que ça change dans nos sociétés et comment on accompagne pour que ce soit plus de convivialité ces nouvelles technologies ? Et puis il y a la Prospective. Et la prospective, j'adore aussi, c'est le regard vers l'avenir. En fait, la prospective avec l'écologie, j'ai l'impression d'en faire depuis très longtemps, j'ai l'impression d'en avoir fait en m'intéressant à l'écologie dans ma famille politique avant tout le monde.
Adieu l'écologie, en tout cas sous la forme... !
Non, pas adieu l'écologie !
...sous la forme ministérielle.
Sous la forme ministérielle, oui, mais moi j'ai été une militante, je reste, je resterai toujours une militante de l'écologie. Je suis convaincue que c'est le grand enjeu du XXI ème siècle. Pour moi d'ailleurs, cela fait partie, d'une certaine manière, de la prospective. Et l'écologie est un milieu où on sent des tendances qui émergent quelques années plus tard dans la société. Par exemple, quand on fait de la prospective sociétale, on regarde ce qui se passe dans le monde de l'écologie, c'est un milieu d'avant-garde. Mais, juste ça change de forme.
En tout cas, les associations avec lesquelles vous avez pu travailler sur ces dossiers écologiques, quelqu'un comme D. Cohn-Bendit aussi, se désolent de votre départ !
Peut-être que je reviendrai. Et puis, je vous dis, je reste une militante de l'écologie, je continuerai à regarder de très près ce qui s'y passe. J.-L. Borloo m'a d'ores et déjà demandé si, à l'occasion de la discussion de la Loi Grenelle, à l'Assemblée, de présence, des choses comme ça, bien sûr, je viendrai, je donnerai un coup de main. Je suis très fière de ce qu'on a fait ensemble : le Grenelle de l'Environnement à l'automne 2007, le vote à la quasi unanimité de la loi Grenelle à l'automne 2008. En même temps, pour moi c'est la fin d'un cycle. L'essentiel du Grenelle est maintenant lancé, ça ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire mais ce qu'il y a à faire, d'autres peuvent aussi le faire. Et là, j'ai l'occasion d'élargir mon champ et puis de prendre un peu d'autonomie, et je ne cache pas non plus que ça me plaît aussi.
Mais pourquoi on vous a changé de poste, je ne comprends pas ! Vous avez une compétence dans l'écologie qui est reconnue, je le disais, même par des gens qui ne sont pas du même bord politique que vous, on vous enlève de l'Écologie, on vous met à l'Économie numérique. Quelle est la logique de tout ça ?
On m'a proposé d'évoluer parce que j'avais demandé, il y a déjà plusieurs semaines au Premier ministre à avoir d'autres perspectives. Encore une fois, je reste passionnée par l'écologie, et peut-être, j'espère, un jour j'y reviendrai. Mais pour moi c'était important d'élargir la palette et c'était important de prendre de l'autonomie. Cela correspond aussi un peu à mon tempérament.
Et c'est vrai que vous avez appris les choses, le matin même ?
Ça ne s'est pas fait comme ça exactement. J'ai déjeuné avec F. Fillon au mois de décembre, je lui ai parlé de mes souhaits d'évolution. En revanche, sur ce projet-là en particulier, oui ça s'est finalisé jeudi.
Et donc, vous ne regrettez pas d'avoir quitté cette question essentielle tout de même, dont on dit qu'elle est une urgence mondiale aujourd'hui, qui sera au coeur de la politique de B. Obama aux Etats-Unis ? Il y a encore un chantier énorme pour faire exister le Grenelle, toutes ces choses-là... Vous n'êtes même pas remplacée !
Bien sûr...Mais ça, c'est un sujet de discussion. Le problème c'est qu'en fait, le sujet est justement tellement vaste, et comme il y a à la fois du parlementaire, de l'international, des relations avec les ONG, ce n'est pas forcément très simple. Mais surtout, pour moi, je ne quitte pas complètement, je reste passionnée par le sujet, mais il y a aussi plusieurs façons de porter le regard sur les choses. Et la prospective c'est une autre façon.
Il y a des dossiers "chauds" dans cette économie numérique. Le Sénat vient de voter un amendement concernant la redevance télé, mais un amendement pour ceux qui regardent la télévision sur leur ordinateur, ce qui est une pratique courante aujourd'hui. Vous êtes favorable à une taxation de ce type ?
Je ne rentre pas dans les questions de fond ce matin...
Nous allons parler de quoi alors ? !
Non, mais... J'aime faire les choses de manière très sérieuse. L'écologie, j'ai tout étudié à fond avant de mettre en place les projets du Grenelle de l'environnement. Là, je ne vais pas réagir à chaud, ce matin, nommée hier, sur un évènement de la nuit. Ce qui est certain c'est que ces nouveaux instruments développent à la fois des appétences, forcément, ça fait longtemps qu'on parle des profits qui sont autour, du fait qu'il s'y développe des contenus, il y circule des contenus, qu'ils ne financent pas forcément compte tenu de la structure. Et c'est un sujet qu'il faut pouvoir évoquer.
E. Delvaux le disait dans le journal et on peut le lire sur Internet puisque maintenant, voilà, votre nomination a été accueillie aussi par tout ce qu'on appelle "la blogosphère", à juste titre ou non, mais c'est un point qui n'est pas très important. Tout le monde note le fait que votre frère est l'un des acteurs de cette économie numérique, pointe le conflit d'intérêts éventuellement. Vous en pensez quoi de ça ?
Le conflit d'intérêts, non, sûrement pas. Il y a une culture Internet, évidemment, moi je... on a une culture Internet commune qui nous a amenés à faire des choses complètement différentes, et à un moment, à s'intéresser aux mêmes sujets, mais de manière complètement différente. C'est comme si vous me disiez : vous ne pouvez pas vous intéresser à l'économie ou devenir ministre des PME parce que vous avez des PME dans la famille ! Je veux dire, vous savez, il faut aussi que la famille vive sa vie.
Sur la question du téléchargement illégal, qui est un dossier chaud mais aussi un problème on peut dire plus philosophique, est-ce qu'il faut d'après vous de la fermeté plus qu'il n'y en a aujourd'hui ?
Il y a un projet, là, qui est actuellement en discussion, qui va à la fois dans le sens de la fermeté et surtout de la lisibilité, parce qu'en fait un des problèmes c'est qu'il y a quelque chose d'indolore au téléchargement. Il y a le sentiment que ça ne fait pas de mal. Ce qu'il faut réussir à faire passer aussi, c'est ce message, quitte à trouver des nouveaux vecteurs, des incitations pour le faire passer, que si ça fait, que si ça détruit. Il y a quelque chose d'indolore du fait d'outils en fait.
Oui, il y a de la simplicité.
Mais oui... C'est ce que je disais tout à l'heure sur la convivialité, ce qu'il y a de formidable dans l'outil numérique et dans l'Internet, c'est à la fois que c'est beaucoup plus de convivialité, c'est tout ce qui est beaucoup plus participatif, ces nouvelles communautés qui émergent, et en même temps, l'outil peut nous couper de certaines réalités. Donc un téléchargement illégal, l'outil coupe de certaines réalités. La réalité c'est le mal que cela fait, la façon dont cela déstructure, cela déconstruit, dont cela appauvrit. Donc, finalement, cela peut tuer la création.
En tout cas, un remaniement ministériel pour permettre à X. Bertrand de rejoindre l'UMP. C'est un remaniement partisan, faudrait-il dire, plus que gouvernemental et ministériel ?
C'est normal qu'à l'intérieur de la majorité, on puisse évoluer d'ici ou delà. Pourquoi vous dites "partisan" ? Forcément on a un engagement politique, à un moment, on est dans le Gouvernement, et puis il y a aussi à côté un parti. Donc, là, X. Bertrand rejoint un parti.
Il y avait le feu au lac à l'UMP pour dépêcher en urgence un des plus proches du président de la République ?
Non, il y avait un besoin de rebondir qui était senti par tous. Pourquoi ? Parce que, vous savez, un parti c'est quelque part une histoire de passion. Il y a des salariés, bien sûr, qui en général sont des passionnés, il y a aussi de toute façon des militants qui consacrent énormément d'énergie, énormément d'eux-mêmes, même presque de l'argent... Vous savez, on ne vous rembourse pas vos frais de voiture ; tout cela c'est de la passion. Et c'est important aussi d'avoir à la tête du parti quelqu'un qui est passionné, quelqu'un qui sent cet esprit militant, et qui a envie de l'accompagner, et c'est sûr qu'à la fin, je veux dire que P. Devedjian ne le cachait pas beaucoup, il n'en avait plus très envie, il y avait besoin de relancer ça et de relancer aussi avec l'esprit militant, le goût du parti. Je crois que Xavier l'a.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 16 janvier 2009
D'abord, il y a deux parties dans le portefeuille : la Prospective et l'Économie numérique...
Ah, vous avez la Prospective, finalement ?
Bien sûr.
D'accord, très bien.
Pourquoi "finalement" ?
J'avais lu le contraire.
Non, si. Et l'économie numérique, c'est le développement de l'économie numérique. Pour moi, c'est trois choses : c'est d'abord de la technique - du développement des réseaux, le haut débit, la télé numérique, la fibre optique - ; c'est aussi de l'économique : comment fait-on pour tirer le meilleur parti des nouvelles technologiques qu'elles diffusent dans l'économie, parce que tout ça c'est ce sont des gains de compétitivité, et à l'heure du plan de relance c'est quand même bien utile ; et puis, il y a une dimension sociétale : qu'est-ce que ça change dans nos sociétés et comment on accompagne pour que ce soit plus de convivialité ces nouvelles technologies ? Et puis il y a la Prospective. Et la prospective, j'adore aussi, c'est le regard vers l'avenir. En fait, la prospective avec l'écologie, j'ai l'impression d'en faire depuis très longtemps, j'ai l'impression d'en avoir fait en m'intéressant à l'écologie dans ma famille politique avant tout le monde.
Adieu l'écologie, en tout cas sous la forme... !
Non, pas adieu l'écologie !
...sous la forme ministérielle.
Sous la forme ministérielle, oui, mais moi j'ai été une militante, je reste, je resterai toujours une militante de l'écologie. Je suis convaincue que c'est le grand enjeu du XXI ème siècle. Pour moi d'ailleurs, cela fait partie, d'une certaine manière, de la prospective. Et l'écologie est un milieu où on sent des tendances qui émergent quelques années plus tard dans la société. Par exemple, quand on fait de la prospective sociétale, on regarde ce qui se passe dans le monde de l'écologie, c'est un milieu d'avant-garde. Mais, juste ça change de forme.
En tout cas, les associations avec lesquelles vous avez pu travailler sur ces dossiers écologiques, quelqu'un comme D. Cohn-Bendit aussi, se désolent de votre départ !
Peut-être que je reviendrai. Et puis, je vous dis, je reste une militante de l'écologie, je continuerai à regarder de très près ce qui s'y passe. J.-L. Borloo m'a d'ores et déjà demandé si, à l'occasion de la discussion de la Loi Grenelle, à l'Assemblée, de présence, des choses comme ça, bien sûr, je viendrai, je donnerai un coup de main. Je suis très fière de ce qu'on a fait ensemble : le Grenelle de l'Environnement à l'automne 2007, le vote à la quasi unanimité de la loi Grenelle à l'automne 2008. En même temps, pour moi c'est la fin d'un cycle. L'essentiel du Grenelle est maintenant lancé, ça ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire mais ce qu'il y a à faire, d'autres peuvent aussi le faire. Et là, j'ai l'occasion d'élargir mon champ et puis de prendre un peu d'autonomie, et je ne cache pas non plus que ça me plaît aussi.
Mais pourquoi on vous a changé de poste, je ne comprends pas ! Vous avez une compétence dans l'écologie qui est reconnue, je le disais, même par des gens qui ne sont pas du même bord politique que vous, on vous enlève de l'Écologie, on vous met à l'Économie numérique. Quelle est la logique de tout ça ?
On m'a proposé d'évoluer parce que j'avais demandé, il y a déjà plusieurs semaines au Premier ministre à avoir d'autres perspectives. Encore une fois, je reste passionnée par l'écologie, et peut-être, j'espère, un jour j'y reviendrai. Mais pour moi c'était important d'élargir la palette et c'était important de prendre de l'autonomie. Cela correspond aussi un peu à mon tempérament.
Et c'est vrai que vous avez appris les choses, le matin même ?
Ça ne s'est pas fait comme ça exactement. J'ai déjeuné avec F. Fillon au mois de décembre, je lui ai parlé de mes souhaits d'évolution. En revanche, sur ce projet-là en particulier, oui ça s'est finalisé jeudi.
Et donc, vous ne regrettez pas d'avoir quitté cette question essentielle tout de même, dont on dit qu'elle est une urgence mondiale aujourd'hui, qui sera au coeur de la politique de B. Obama aux Etats-Unis ? Il y a encore un chantier énorme pour faire exister le Grenelle, toutes ces choses-là... Vous n'êtes même pas remplacée !
Bien sûr...Mais ça, c'est un sujet de discussion. Le problème c'est qu'en fait, le sujet est justement tellement vaste, et comme il y a à la fois du parlementaire, de l'international, des relations avec les ONG, ce n'est pas forcément très simple. Mais surtout, pour moi, je ne quitte pas complètement, je reste passionnée par le sujet, mais il y a aussi plusieurs façons de porter le regard sur les choses. Et la prospective c'est une autre façon.
Il y a des dossiers "chauds" dans cette économie numérique. Le Sénat vient de voter un amendement concernant la redevance télé, mais un amendement pour ceux qui regardent la télévision sur leur ordinateur, ce qui est une pratique courante aujourd'hui. Vous êtes favorable à une taxation de ce type ?
Je ne rentre pas dans les questions de fond ce matin...
Nous allons parler de quoi alors ? !
Non, mais... J'aime faire les choses de manière très sérieuse. L'écologie, j'ai tout étudié à fond avant de mettre en place les projets du Grenelle de l'environnement. Là, je ne vais pas réagir à chaud, ce matin, nommée hier, sur un évènement de la nuit. Ce qui est certain c'est que ces nouveaux instruments développent à la fois des appétences, forcément, ça fait longtemps qu'on parle des profits qui sont autour, du fait qu'il s'y développe des contenus, il y circule des contenus, qu'ils ne financent pas forcément compte tenu de la structure. Et c'est un sujet qu'il faut pouvoir évoquer.
E. Delvaux le disait dans le journal et on peut le lire sur Internet puisque maintenant, voilà, votre nomination a été accueillie aussi par tout ce qu'on appelle "la blogosphère", à juste titre ou non, mais c'est un point qui n'est pas très important. Tout le monde note le fait que votre frère est l'un des acteurs de cette économie numérique, pointe le conflit d'intérêts éventuellement. Vous en pensez quoi de ça ?
Le conflit d'intérêts, non, sûrement pas. Il y a une culture Internet, évidemment, moi je... on a une culture Internet commune qui nous a amenés à faire des choses complètement différentes, et à un moment, à s'intéresser aux mêmes sujets, mais de manière complètement différente. C'est comme si vous me disiez : vous ne pouvez pas vous intéresser à l'économie ou devenir ministre des PME parce que vous avez des PME dans la famille ! Je veux dire, vous savez, il faut aussi que la famille vive sa vie.
Sur la question du téléchargement illégal, qui est un dossier chaud mais aussi un problème on peut dire plus philosophique, est-ce qu'il faut d'après vous de la fermeté plus qu'il n'y en a aujourd'hui ?
Il y a un projet, là, qui est actuellement en discussion, qui va à la fois dans le sens de la fermeté et surtout de la lisibilité, parce qu'en fait un des problèmes c'est qu'il y a quelque chose d'indolore au téléchargement. Il y a le sentiment que ça ne fait pas de mal. Ce qu'il faut réussir à faire passer aussi, c'est ce message, quitte à trouver des nouveaux vecteurs, des incitations pour le faire passer, que si ça fait, que si ça détruit. Il y a quelque chose d'indolore du fait d'outils en fait.
Oui, il y a de la simplicité.
Mais oui... C'est ce que je disais tout à l'heure sur la convivialité, ce qu'il y a de formidable dans l'outil numérique et dans l'Internet, c'est à la fois que c'est beaucoup plus de convivialité, c'est tout ce qui est beaucoup plus participatif, ces nouvelles communautés qui émergent, et en même temps, l'outil peut nous couper de certaines réalités. Donc un téléchargement illégal, l'outil coupe de certaines réalités. La réalité c'est le mal que cela fait, la façon dont cela déstructure, cela déconstruit, dont cela appauvrit. Donc, finalement, cela peut tuer la création.
En tout cas, un remaniement ministériel pour permettre à X. Bertrand de rejoindre l'UMP. C'est un remaniement partisan, faudrait-il dire, plus que gouvernemental et ministériel ?
C'est normal qu'à l'intérieur de la majorité, on puisse évoluer d'ici ou delà. Pourquoi vous dites "partisan" ? Forcément on a un engagement politique, à un moment, on est dans le Gouvernement, et puis il y a aussi à côté un parti. Donc, là, X. Bertrand rejoint un parti.
Il y avait le feu au lac à l'UMP pour dépêcher en urgence un des plus proches du président de la République ?
Non, il y avait un besoin de rebondir qui était senti par tous. Pourquoi ? Parce que, vous savez, un parti c'est quelque part une histoire de passion. Il y a des salariés, bien sûr, qui en général sont des passionnés, il y a aussi de toute façon des militants qui consacrent énormément d'énergie, énormément d'eux-mêmes, même presque de l'argent... Vous savez, on ne vous rembourse pas vos frais de voiture ; tout cela c'est de la passion. Et c'est important aussi d'avoir à la tête du parti quelqu'un qui est passionné, quelqu'un qui sent cet esprit militant, et qui a envie de l'accompagner, et c'est sûr qu'à la fin, je veux dire que P. Devedjian ne le cachait pas beaucoup, il n'en avait plus très envie, il y avait besoin de relancer ça et de relancer aussi avec l'esprit militant, le goût du parti. Je crois que Xavier l'a.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 16 janvier 2009