Texte intégral
Comment réagissez-vous à la motion de censure que défendront cet après-midi les socialistes ?
Je le vis paradoxalement comme une bonne nouvelle ! Enfin des propositions ! Parce que, au-delà de la virulence des critiques des socialistes à notre égard, auxquelles d'ailleurs je répondrai point par point, j'ai plaisir à voir que nous allons renouer avec le débat de fond, c'est-à-dire sortir enfin de cette espèce de période grotesque durant laquelle les socialistes avaient choisi de dissimuler leur absence de propositions sous une marée d'amendements tous plus ineptes et ridicules les uns que les autres. J'espère qu'à travers cette motion de censure on va sortir de cette période pour revenir enfin à un vrai débat. Pour moi, c'est peut-être une bonne nouvelle.
N'avez-vous pas le sentiment que le climat social est en train de changer, avec une montée des mécontentements à l'encontre du gouvernement ?
Il faut toujours prendre au sérieux l'annonce d'un mouvement social, quel qu'il soit. En même temps, c'est un rendez-vous un peu traditionnel que fixent les syndicats au pays. Je veux juste rappeler, à quelques jours du début de cette grève, que l'heure est quand même plus à rassembler notre nation pour faire face à la crise qu'à se diviser. Et, qu'on le veuille ou non, la paralysie des transports en commun pendant toute une journée, c'est la perspective d'une nouvelle épreuve pour beaucoup de Français qui vont vouloir aller travailler.
Trouvez-vous les socialistes requinqués ?
Requinqués, c'est beaucoup dire ! J'ai été frappé, durant la séquence très violente à laquelle ils se sont livrés la semaine dernière à l'Assemblée, de voir sur les visages, dans les propos, les attitudes, que cela masquait au sein même du groupe PS à l'Assemblée de profondes divergences et de vraies querelles de personnes. Pas besoin d'être grand clerc pour voir qu'entre un Valls, un Fabius, un Emmanuelli, un Ayrault, les lignes de fissure étaient réelles. A la fois sur les idées et sur la démarche tactique à adopter. Et ce n'est pas qu'un problème de génération !Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 30 janvier 2009
Je le vis paradoxalement comme une bonne nouvelle ! Enfin des propositions ! Parce que, au-delà de la virulence des critiques des socialistes à notre égard, auxquelles d'ailleurs je répondrai point par point, j'ai plaisir à voir que nous allons renouer avec le débat de fond, c'est-à-dire sortir enfin de cette espèce de période grotesque durant laquelle les socialistes avaient choisi de dissimuler leur absence de propositions sous une marée d'amendements tous plus ineptes et ridicules les uns que les autres. J'espère qu'à travers cette motion de censure on va sortir de cette période pour revenir enfin à un vrai débat. Pour moi, c'est peut-être une bonne nouvelle.
N'avez-vous pas le sentiment que le climat social est en train de changer, avec une montée des mécontentements à l'encontre du gouvernement ?
Il faut toujours prendre au sérieux l'annonce d'un mouvement social, quel qu'il soit. En même temps, c'est un rendez-vous un peu traditionnel que fixent les syndicats au pays. Je veux juste rappeler, à quelques jours du début de cette grève, que l'heure est quand même plus à rassembler notre nation pour faire face à la crise qu'à se diviser. Et, qu'on le veuille ou non, la paralysie des transports en commun pendant toute une journée, c'est la perspective d'une nouvelle épreuve pour beaucoup de Français qui vont vouloir aller travailler.
Trouvez-vous les socialistes requinqués ?
Requinqués, c'est beaucoup dire ! J'ai été frappé, durant la séquence très violente à laquelle ils se sont livrés la semaine dernière à l'Assemblée, de voir sur les visages, dans les propos, les attitudes, que cela masquait au sein même du groupe PS à l'Assemblée de profondes divergences et de vraies querelles de personnes. Pas besoin d'être grand clerc pour voir qu'entre un Valls, un Fabius, un Emmanuelli, un Ayrault, les lignes de fissure étaient réelles. A la fois sur les idées et sur la démarche tactique à adopter. Et ce n'est pas qu'un problème de génération !Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 30 janvier 2009