Texte intégral
Comment se porte le Nouveau Centre ?
C'est le groupe qui connaît la plus forte progression en un an puisque nous sommes passés de 20 à 23 députés. On a fait un choix clair : travailler dans la majorité au côté du chef de l'Etat sans renoncer à nos convictions.
François Bayrou a voté la censure, ça vous choque ?
C'est un geste nouveau qui prouve bien qu'il est entré dans une stratégie d'opposition systématique, il pense que son avenir est lié à l'échec de la politique gouvernementale ; ça n'est pas rendre service au pays.
Quelles sont vos relations avec Bayrou ?
Je n'ai jamais eu de mots sévères à son égard, il a fait un choix que je ne partage pas et qui le mène dans une impasse.
Que pensez-vous du PS de Martine Aubry ?
Le parti socialiste commet une grave erreur et porte une lourde responsabilité, je suis choqué de le voir descendre dans la rue au côté de ceux qui manifestent légitimement alors que l'enjeu de la responsabilité c'est de répondre aux inquiétudes et non pas de les attiser. Le champ de la démocratie est au Parlement, l'absence des socialistes dans l'hémicycle, ou leur obstruction est une posture, pas une réponse.
Vous êtes membre de la commission des affaires économiques, que faire face à la crise ?
Il ne faut pas tout attendre de l'Etat, nous vivons dans une République décentralisée, 75% des investissements publics sont réalisés sur le terrain par les collectivités et quand je vois Montebourg, Président du Conseil Général de la Saône-et-Loire, réduire ses aides aux communes tout en appelant à l'Etat, je m'interroge. Moi j'assume et en tant que Président du conseil général de la Côte-d'Or j'ai engagé un plan de relance, mais j'observe que les conseils généraux socialistes sont en majorité aux abonnés absents de la relance.
Vous avez bien des ambitions cachées ?
Si le Président me confie une mission ministérielle, je l'assumerai avec engagement, l'agriculture est un sujet qui m'a toujours passionné.
Quelle est l'ambiance à l'Assemblée ?
L'atmosphère est tendue, l'UMP joue parfois à notre égard les Rapetou.
Les réformes engagées vous séduisent ?
Sur l'audiovisuel, il a fallu plusieurs semaines pour trouver un compromis qu'on aurait pu dégager plus tôt par une écoute mutuelle ; on a beaucoup avancé sur l'évaluation de la redevance qui vise à garantir un financement pérenne. La redevance à 120euros me donne satisfaction, tout comme la nomination du Président de France Télévisions puisqu'on a obtenu des garanties sur le rôle du CSA et du Parlement.
Quelles sont vos relations avec Rachida Dati ?
Elle fait preuve d'un grand courage, rien ne lui aura été épargné. J'ai du respect pour son parcours et de l'amitié pour elle.
D'autres projets ?
Je note tout ce que je vois au jour le jour, j'envisage de publier une sorte de journal.
Et en dehors de la politique ?
Je m'autorise quelques balades avec mes trois filles et mon chien Balto.Source http://www.le-nouveaucentre.org, le 6 février 2009
C'est le groupe qui connaît la plus forte progression en un an puisque nous sommes passés de 20 à 23 députés. On a fait un choix clair : travailler dans la majorité au côté du chef de l'Etat sans renoncer à nos convictions.
François Bayrou a voté la censure, ça vous choque ?
C'est un geste nouveau qui prouve bien qu'il est entré dans une stratégie d'opposition systématique, il pense que son avenir est lié à l'échec de la politique gouvernementale ; ça n'est pas rendre service au pays.
Quelles sont vos relations avec Bayrou ?
Je n'ai jamais eu de mots sévères à son égard, il a fait un choix que je ne partage pas et qui le mène dans une impasse.
Que pensez-vous du PS de Martine Aubry ?
Le parti socialiste commet une grave erreur et porte une lourde responsabilité, je suis choqué de le voir descendre dans la rue au côté de ceux qui manifestent légitimement alors que l'enjeu de la responsabilité c'est de répondre aux inquiétudes et non pas de les attiser. Le champ de la démocratie est au Parlement, l'absence des socialistes dans l'hémicycle, ou leur obstruction est une posture, pas une réponse.
Vous êtes membre de la commission des affaires économiques, que faire face à la crise ?
Il ne faut pas tout attendre de l'Etat, nous vivons dans une République décentralisée, 75% des investissements publics sont réalisés sur le terrain par les collectivités et quand je vois Montebourg, Président du Conseil Général de la Saône-et-Loire, réduire ses aides aux communes tout en appelant à l'Etat, je m'interroge. Moi j'assume et en tant que Président du conseil général de la Côte-d'Or j'ai engagé un plan de relance, mais j'observe que les conseils généraux socialistes sont en majorité aux abonnés absents de la relance.
Vous avez bien des ambitions cachées ?
Si le Président me confie une mission ministérielle, je l'assumerai avec engagement, l'agriculture est un sujet qui m'a toujours passionné.
Quelle est l'ambiance à l'Assemblée ?
L'atmosphère est tendue, l'UMP joue parfois à notre égard les Rapetou.
Les réformes engagées vous séduisent ?
Sur l'audiovisuel, il a fallu plusieurs semaines pour trouver un compromis qu'on aurait pu dégager plus tôt par une écoute mutuelle ; on a beaucoup avancé sur l'évaluation de la redevance qui vise à garantir un financement pérenne. La redevance à 120euros me donne satisfaction, tout comme la nomination du Président de France Télévisions puisqu'on a obtenu des garanties sur le rôle du CSA et du Parlement.
Quelles sont vos relations avec Rachida Dati ?
Elle fait preuve d'un grand courage, rien ne lui aura été épargné. J'ai du respect pour son parcours et de l'amitié pour elle.
D'autres projets ?
Je note tout ce que je vois au jour le jour, j'envisage de publier une sorte de journal.
Et en dehors de la politique ?
Je m'autorise quelques balades avec mes trois filles et mon chien Balto.Source http://www.le-nouveaucentre.org, le 6 février 2009