Texte intégral
Madame le ministre,
Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale,
Monsieur le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale,
Mesdames et Messieurs,
En recevant aujourd'hui à Matignon 50 policiers et gendarmes, distingués par leurs mérites personnels ou par les blessures qu'ils ont reçues dans l'exercice de leurs missions, j'ai voulu saluer celles et ceux qui protègent et qui servent les lois de notre République.
Policiers et gendarmes, vous possédez des identités propres, chacun le sait bien, des statuts spécifiques ; mais face à la violence, vous remplissez une même mission, au nom des mêmes principes républicains. Les délinquants le savent, ce qui vous unit l'emporte sur ce qui vous distingue.
En métropole, en Outre-mer, vous travaillez sans doute dans des contextes différents ; mais quand l'ordre public appelle votre intervention, votre éthique est la même, et votre rigueur est identique.
Le professionnalisme dont vous avez fait preuve, à l'occasion des mouvements sociaux aux Antilles, en est l'illustration.
Je veux rendre un hommage particulier à nos compatriotes d'Outre-mer, ici présents.
Je veux leur dire avec beaucoup de chaleur la reconnaissance du Gouvernement.
Dans des circonstances difficiles, dans des circonstances qui comportaient le risque d'atteintes graves à la sécurité des citoyens et aux lois de la France, l'attitude des policiers et des gendarmes présents aux Antilles a été exemplaire.
Leur action a garanti la préservation des biens et des personnes. Elle a évité toute dérive du conflit vers une violence générale. Elle a accompagné le retour au calme par une véritable démonstration de maîtrise et de vigilance.
Un conflit comme celui des Antilles représente quarante jours de tension épuisante. Je mesure parfaitement la concentration et l'acuité de jugement qu'une telle période a exigé de tous. A Matignon, au ministère de l'Intérieur, au secrétariat d'État à l'Outre-mer, nous avons suivi, heure par heure, les efforts des forces de l'ordre avec une attention extrême et, je dois le dire, avec une beaucoup d'admiration.
La gratitude de tous les Français va aujourd'hui vers les policiers et gendarmes impliqués dans la gestion de ce conflit. Je demande à leurs représentants de la leur transmettre.
Mesdames et messieurs,
A Pointe-à-Pitre comme à Paris, à Fort-de-France comme aux Mureaux, la loi s'applique sans exceptions et sans concessions !
Au sein d'une République indivisible, la loi assure partout l'équilibre des droits et des devoirs. Et lorsque certains groupes minoritaires déploient contre elle une violence délétère, c'est à vous qu'il incombe de la rétablir.
D'un épisode à l'autre, je sais que les circonstances diffèrent : aux Antilles, les manifestations correspondaient à l'exercice d'un droit social, le droit de grève ; et si votre dispositif a dû réprimer plusieurs débordements violents, il a d'abord permis de concilier le droit de manifester avec la protection d'autres libertés publiques.
Au contraire, à Villiers-le-Bel, en novembre 2007, aux Mureaux il y a quelques jours, c'est un phénomène d'agression délibérée contre les policiers qu'il a fallu frapper au coeur, pour le réduire. Dans les deux situations, votre usage de la force est resté adapté et parfaitement proportionné à la gravité des circonstances.
Dans les moments de grande confusion - confusion exploitée par les éléments les plus dangereux -, vous êtes intervenus avec discernement.
Le maintien et le rétablissement de l'ordre, c'est un art d'exécution difficile. C'est à travers sa maîtrise que s'apprécie le caractère démocratique d'un Etat.
Partout, vous avez témoigné d'une expertise que nous envient bien des pays voisins.
Là où il y avait un risque de voir le chaos apparaître, vous avez rétabli, conformément à la meilleure tradition française, la loi et l'ordre républicains.
Là où certains pouvaient craindre des morts, vous avez sauvé des vies.
Cette maîtrise de l'action n'est évidemment pas sans dangers. Et, certains d'entre vous ont été victimes de blessures graves.
Dans les affrontements et sur les barrages, vous avez exposé votre sécurité.
28 policiers et 25 gendarmes ont été blessés aux Antilles, 26 policiers l'ont été aux Mureaux. Certains ont même été la cible de tirs.
Je veux dire que cette banalisation de l'usage des armes contre les forces de l'ordre constitue l'une des évolutions les plus intolérables de ces dernières années. Gendarmes et policiers acceptent l'engagement physique avec beaucoup de courage, mais il est inacceptable que leurs vies soient menacées.
En 2008, huit fonctionnaires de police et neuf gendarmes ont trouvé la mort en mission ou en service.
La mort d'un policier ou d'un gendarme, c'est un drame pour sa famille ; c'est un choc qui résonne pendant des années dans la mémoire de ses collègues et c'est une blessure pour la France.
Je veux vous dire, avec Michèle Alliot-Marie, que l'Etat n'aura aucune indulgence pour ceux qui auront sciemment pointé leur arme vers un membre des forces de l'ordre ! Ceux qui se rendraient coupables de ce geste seront identifiés, poursuivis, condamnés avec une extrême sévérité.
La République a envers vous une dette considérable. Sans la sécurité dont vous êtes les garants, ni la liberté ni la fraternité ne pourraient conserver le même sens. Il est normal que la France se porte garante du respect et de la considération qui vous sont dus.
Votre autorité, mesdames et messieurs, est dans votre professionnalisme.
Votre autorité est dans la légitimité démocratique de votre action.
Je veux qu'elle soit aussi dans le respect qui vous entoure.
Vous jouissez d'une très large confiance de la part de la population. Je veux que le caractère exemplaire de votre comportement la justifie en tout point. Votre souci de la déontologie en est la condition première.
Il est essentiel que vous soyez, en toutes circonstances, respectables et respectés. C'est l'exigence permanente de l'Etat, vis-à-vis de tout dépositaire de l'autorité publique.
Policiers, gendarmes, mais aussi enseignants, chefs d'établissements scolaires, sapeurs pompiers ou magistrats : quand on agresse l'un d'eux, on agresse, à travers lui, toutes les institutions républicaines. Je pense en particulier à ces gestes lâches et méprisables que constituent les attaques en bandes d'individus armés.
Aucun motif - ni la minorité des coupables, ni leurs difficultés familiales ou personnelles - ne saurait les absoudre.
Comme le président de la République l'a indiqué, à Gagny, les procédures concernant ce type d'agressions doivent déboucher sur une répression plus sévère. Aucune faiblesse dans la chaîne judiciaire ne doit permettre à leurs auteurs de se soustraire à leurs responsabilités. Il en va de la crédibilité de l'Etat, il en va de la crédibilité du Gouvernement vis-à-vis des Français. Le ministère de la Justice complète actuellement l'arsenal mis à disposition des procureurs contre les bandes par la définition d'un délit spécifique. Vous bénéficierez au plus vite d'outils nouveaux pour lutter contre elles.
Des groupes spécialisés dans les violences urbaines seront créés, au sein des services de renseignement des directions départementales de la sécurité publique.
Une réforme du commandement et de l'organisation de la fonction de sécurité interviendra d'ici la fin de l'année dans les grandes métropoles, et notamment à Paris, pour dégager vos interventions des frontières administratives qui les brident si souvent.
Le déploiement de nouvelles unités territoriales de quartier se poursuivra en 2009 afin d'établir une relation plus étroite avec les habitants, mais aussi pour réprimer avec une plus grande fermeté et une plus grande célérité les faits de délinquance locaux.
Le rôle des GIR doit encore être renforcé. Ils seront orientés vers la lutte contre les trafics de stupéfiants et le blanchiment d'argent. Consacré aux violences urbaines, un fichier à vocation opérationnelle doit voir le jour. Je veux enfin que la vidéosurveillance soit utilisée au mieux de ses possibilités, notamment pour éviter que les scènes de foules ne se transforment en occasion d'anonymat pour ceux qui veulent commettre des exactions.
J'ai une pleine confiance dans l'engagement de Madame le ministre de l'Intérieur pour mettre ce dispositif en oeuvre de manière rapide, et naturellement dans le respect scrupuleux des libertés publiques.
Mesdames et messieurs,
Notre combat contre la délinquance et contre la culture de la violence ne doit jamais se relâcher.
De 1997 à 2002, la délinquance dans notre pays avait augmenté de 15 %.
De 2002 à 2007, elle n'a cessé de décroître et l'an dernier encore, une baisse de 1 % a confirmé que partout où la résolution et les moyens étaient présents, la lutte contre les crimes et les délits avait des effets. Depuis 2002, le taux d'élucidation des affaires est passé de 25 à 37 %.
Evidemment, aucun de nous ne peut se satisfaire pleinement de ces chiffres, tant qu'on n'est pas arrivé à la résolution de toutes les affaires qui sont soumises. Mais il est heureux de constater qu'il n'y a pas de fatalité dans les progrès de la violence, et qu'il n'y a pas d'impunité dans la transgression des lois communes.
L'Histoire le démontre, toutes les périodes de crise économique - comme celle que nous sommes en train de vivre - génère dans toutes les sociétés des tensions supplémentaires et des crispations supplémentaires. Certains sont parfois même tentés d'alimenter la haine et la division nationale à cette occasion.
Je sais pouvoir compter sur vous.
Je veux vous dire que pour le Gouvernement, pour la nation toute entière, votre action a un sens. Votre mission se traduit par des résultats concrets. Vous pouvez être fiers d'être engagés au service de la sécurité des Français. Et je ferai tout pour qu'avec vous, nous soyons à la hauteur de cet engagement républicain.
Je vous remercie
source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 27 mars 2009
Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale,
Monsieur le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale,
Mesdames et Messieurs,
En recevant aujourd'hui à Matignon 50 policiers et gendarmes, distingués par leurs mérites personnels ou par les blessures qu'ils ont reçues dans l'exercice de leurs missions, j'ai voulu saluer celles et ceux qui protègent et qui servent les lois de notre République.
Policiers et gendarmes, vous possédez des identités propres, chacun le sait bien, des statuts spécifiques ; mais face à la violence, vous remplissez une même mission, au nom des mêmes principes républicains. Les délinquants le savent, ce qui vous unit l'emporte sur ce qui vous distingue.
En métropole, en Outre-mer, vous travaillez sans doute dans des contextes différents ; mais quand l'ordre public appelle votre intervention, votre éthique est la même, et votre rigueur est identique.
Le professionnalisme dont vous avez fait preuve, à l'occasion des mouvements sociaux aux Antilles, en est l'illustration.
Je veux rendre un hommage particulier à nos compatriotes d'Outre-mer, ici présents.
Je veux leur dire avec beaucoup de chaleur la reconnaissance du Gouvernement.
Dans des circonstances difficiles, dans des circonstances qui comportaient le risque d'atteintes graves à la sécurité des citoyens et aux lois de la France, l'attitude des policiers et des gendarmes présents aux Antilles a été exemplaire.
Leur action a garanti la préservation des biens et des personnes. Elle a évité toute dérive du conflit vers une violence générale. Elle a accompagné le retour au calme par une véritable démonstration de maîtrise et de vigilance.
Un conflit comme celui des Antilles représente quarante jours de tension épuisante. Je mesure parfaitement la concentration et l'acuité de jugement qu'une telle période a exigé de tous. A Matignon, au ministère de l'Intérieur, au secrétariat d'État à l'Outre-mer, nous avons suivi, heure par heure, les efforts des forces de l'ordre avec une attention extrême et, je dois le dire, avec une beaucoup d'admiration.
La gratitude de tous les Français va aujourd'hui vers les policiers et gendarmes impliqués dans la gestion de ce conflit. Je demande à leurs représentants de la leur transmettre.
Mesdames et messieurs,
A Pointe-à-Pitre comme à Paris, à Fort-de-France comme aux Mureaux, la loi s'applique sans exceptions et sans concessions !
Au sein d'une République indivisible, la loi assure partout l'équilibre des droits et des devoirs. Et lorsque certains groupes minoritaires déploient contre elle une violence délétère, c'est à vous qu'il incombe de la rétablir.
D'un épisode à l'autre, je sais que les circonstances diffèrent : aux Antilles, les manifestations correspondaient à l'exercice d'un droit social, le droit de grève ; et si votre dispositif a dû réprimer plusieurs débordements violents, il a d'abord permis de concilier le droit de manifester avec la protection d'autres libertés publiques.
Au contraire, à Villiers-le-Bel, en novembre 2007, aux Mureaux il y a quelques jours, c'est un phénomène d'agression délibérée contre les policiers qu'il a fallu frapper au coeur, pour le réduire. Dans les deux situations, votre usage de la force est resté adapté et parfaitement proportionné à la gravité des circonstances.
Dans les moments de grande confusion - confusion exploitée par les éléments les plus dangereux -, vous êtes intervenus avec discernement.
Le maintien et le rétablissement de l'ordre, c'est un art d'exécution difficile. C'est à travers sa maîtrise que s'apprécie le caractère démocratique d'un Etat.
Partout, vous avez témoigné d'une expertise que nous envient bien des pays voisins.
Là où il y avait un risque de voir le chaos apparaître, vous avez rétabli, conformément à la meilleure tradition française, la loi et l'ordre républicains.
Là où certains pouvaient craindre des morts, vous avez sauvé des vies.
Cette maîtrise de l'action n'est évidemment pas sans dangers. Et, certains d'entre vous ont été victimes de blessures graves.
Dans les affrontements et sur les barrages, vous avez exposé votre sécurité.
28 policiers et 25 gendarmes ont été blessés aux Antilles, 26 policiers l'ont été aux Mureaux. Certains ont même été la cible de tirs.
Je veux dire que cette banalisation de l'usage des armes contre les forces de l'ordre constitue l'une des évolutions les plus intolérables de ces dernières années. Gendarmes et policiers acceptent l'engagement physique avec beaucoup de courage, mais il est inacceptable que leurs vies soient menacées.
En 2008, huit fonctionnaires de police et neuf gendarmes ont trouvé la mort en mission ou en service.
La mort d'un policier ou d'un gendarme, c'est un drame pour sa famille ; c'est un choc qui résonne pendant des années dans la mémoire de ses collègues et c'est une blessure pour la France.
Je veux vous dire, avec Michèle Alliot-Marie, que l'Etat n'aura aucune indulgence pour ceux qui auront sciemment pointé leur arme vers un membre des forces de l'ordre ! Ceux qui se rendraient coupables de ce geste seront identifiés, poursuivis, condamnés avec une extrême sévérité.
La République a envers vous une dette considérable. Sans la sécurité dont vous êtes les garants, ni la liberté ni la fraternité ne pourraient conserver le même sens. Il est normal que la France se porte garante du respect et de la considération qui vous sont dus.
Votre autorité, mesdames et messieurs, est dans votre professionnalisme.
Votre autorité est dans la légitimité démocratique de votre action.
Je veux qu'elle soit aussi dans le respect qui vous entoure.
Vous jouissez d'une très large confiance de la part de la population. Je veux que le caractère exemplaire de votre comportement la justifie en tout point. Votre souci de la déontologie en est la condition première.
Il est essentiel que vous soyez, en toutes circonstances, respectables et respectés. C'est l'exigence permanente de l'Etat, vis-à-vis de tout dépositaire de l'autorité publique.
Policiers, gendarmes, mais aussi enseignants, chefs d'établissements scolaires, sapeurs pompiers ou magistrats : quand on agresse l'un d'eux, on agresse, à travers lui, toutes les institutions républicaines. Je pense en particulier à ces gestes lâches et méprisables que constituent les attaques en bandes d'individus armés.
Aucun motif - ni la minorité des coupables, ni leurs difficultés familiales ou personnelles - ne saurait les absoudre.
Comme le président de la République l'a indiqué, à Gagny, les procédures concernant ce type d'agressions doivent déboucher sur une répression plus sévère. Aucune faiblesse dans la chaîne judiciaire ne doit permettre à leurs auteurs de se soustraire à leurs responsabilités. Il en va de la crédibilité de l'Etat, il en va de la crédibilité du Gouvernement vis-à-vis des Français. Le ministère de la Justice complète actuellement l'arsenal mis à disposition des procureurs contre les bandes par la définition d'un délit spécifique. Vous bénéficierez au plus vite d'outils nouveaux pour lutter contre elles.
Des groupes spécialisés dans les violences urbaines seront créés, au sein des services de renseignement des directions départementales de la sécurité publique.
Une réforme du commandement et de l'organisation de la fonction de sécurité interviendra d'ici la fin de l'année dans les grandes métropoles, et notamment à Paris, pour dégager vos interventions des frontières administratives qui les brident si souvent.
Le déploiement de nouvelles unités territoriales de quartier se poursuivra en 2009 afin d'établir une relation plus étroite avec les habitants, mais aussi pour réprimer avec une plus grande fermeté et une plus grande célérité les faits de délinquance locaux.
Le rôle des GIR doit encore être renforcé. Ils seront orientés vers la lutte contre les trafics de stupéfiants et le blanchiment d'argent. Consacré aux violences urbaines, un fichier à vocation opérationnelle doit voir le jour. Je veux enfin que la vidéosurveillance soit utilisée au mieux de ses possibilités, notamment pour éviter que les scènes de foules ne se transforment en occasion d'anonymat pour ceux qui veulent commettre des exactions.
J'ai une pleine confiance dans l'engagement de Madame le ministre de l'Intérieur pour mettre ce dispositif en oeuvre de manière rapide, et naturellement dans le respect scrupuleux des libertés publiques.
Mesdames et messieurs,
Notre combat contre la délinquance et contre la culture de la violence ne doit jamais se relâcher.
De 1997 à 2002, la délinquance dans notre pays avait augmenté de 15 %.
De 2002 à 2007, elle n'a cessé de décroître et l'an dernier encore, une baisse de 1 % a confirmé que partout où la résolution et les moyens étaient présents, la lutte contre les crimes et les délits avait des effets. Depuis 2002, le taux d'élucidation des affaires est passé de 25 à 37 %.
Evidemment, aucun de nous ne peut se satisfaire pleinement de ces chiffres, tant qu'on n'est pas arrivé à la résolution de toutes les affaires qui sont soumises. Mais il est heureux de constater qu'il n'y a pas de fatalité dans les progrès de la violence, et qu'il n'y a pas d'impunité dans la transgression des lois communes.
L'Histoire le démontre, toutes les périodes de crise économique - comme celle que nous sommes en train de vivre - génère dans toutes les sociétés des tensions supplémentaires et des crispations supplémentaires. Certains sont parfois même tentés d'alimenter la haine et la division nationale à cette occasion.
Je sais pouvoir compter sur vous.
Je veux vous dire que pour le Gouvernement, pour la nation toute entière, votre action a un sens. Votre mission se traduit par des résultats concrets. Vous pouvez être fiers d'être engagés au service de la sécurité des Français. Et je ferai tout pour qu'avec vous, nous soyons à la hauteur de cet engagement républicain.
Je vous remercie
source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 27 mars 2009