Texte intégral
1/ Ce premier Sommet du Partenariat oriental est un grand jour pour l'Union européenne et pour nos six partenaires de l'Est. En tant que Chef du Gouvernement, je veux témoigner de l'importance que la France accorde à ce processus.
Je salue tous ceux qui ont contribué au lancement de ce Partenariat, en particulier bien sûr la présidence tchèque de l'UE et la Commission européenne, mais aussi tous les Etats membres comme la Pologne ou la Suède dont les contributions ont été déterminantes.
Je salue aussi la présence à haut niveau de nos six partenaires, qui atteste de leur engagement.
2/ Durant sa présidence du Conseil de l'UE, la France a elle aussi apporté sa pierre à cet édifice, en particulier lorsque le sommet de Paris du 9 septembre 2008 a défini les contours d'un accord d'association ambitieux entre l'Ukraine et l'Union européenne. Je souhaite que cette relation contractuelle d'association politique et d'intégration économique puisse être étendue à chacun des six partenaires orientaux, tout en préservant la spécificité de chacun.
3/ Angela Merkel a cité l'Union pour la Méditerranée, c'est bien de faire le parallèle entre les deux initiatives. De même que l'Union européenne a relancé sa politique méditerranéenne à travers « l'Union pour la Méditerranée », dont tout le monde reconnaît aujourd'hui l'importance, il est indispensable de développer la dimension orientale de la politique européenne de voisinage. Il manquait un volet multilatéral à la coopération avec nos six partenaires : le partenariat oriental comble ce manque.
4/ Ce partenariat est avant tout le résultat d'une prise de conscience : nos destins sont liés. L'Union européenne partage avec ses voisins de l'Est des enjeux considérables, que le conflit de l'été 2008 en Géorgie ou la crise gazière de début 2009 ont mis encore plus clairement en évidence.
Je vois un triple enjeu dans la réussite de ce Partenariat :
- Un enjeu politique et démocratique. Il faut accélérer le règlement des conflits gelés de la région et apaiser les tensions latentes. Il faut consolider la démocratie et promouvoir les libertés fondamentales.
- Un enjeu énergétique
- Un enjeu économique et financier : la crise a montré notre interdépendance. L'Union européenne n'a pu rester indifférente face aux difficultés de ses partenaires orientaux. C'est ensemble que nous lutterons contre cette crise ; c'est ensemble que nous consoliderons les réformes économiques qui sont vitales pour nos Six partenaires.
5/ Le Partenariat oriental sera naturellement ouvert aux contributions concrètes que pourraient apporter de grands pays comme la Turquie ou la Russie.
Le Partenariat oriental n'est dirigé contre personne. Il ne prendra tout son sens que comme facteur de coopération, d'inclusion, de réforme économique, de démocratie et de stabilité pour toute la région.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 mai 2009
Je salue tous ceux qui ont contribué au lancement de ce Partenariat, en particulier bien sûr la présidence tchèque de l'UE et la Commission européenne, mais aussi tous les Etats membres comme la Pologne ou la Suède dont les contributions ont été déterminantes.
Je salue aussi la présence à haut niveau de nos six partenaires, qui atteste de leur engagement.
2/ Durant sa présidence du Conseil de l'UE, la France a elle aussi apporté sa pierre à cet édifice, en particulier lorsque le sommet de Paris du 9 septembre 2008 a défini les contours d'un accord d'association ambitieux entre l'Ukraine et l'Union européenne. Je souhaite que cette relation contractuelle d'association politique et d'intégration économique puisse être étendue à chacun des six partenaires orientaux, tout en préservant la spécificité de chacun.
3/ Angela Merkel a cité l'Union pour la Méditerranée, c'est bien de faire le parallèle entre les deux initiatives. De même que l'Union européenne a relancé sa politique méditerranéenne à travers « l'Union pour la Méditerranée », dont tout le monde reconnaît aujourd'hui l'importance, il est indispensable de développer la dimension orientale de la politique européenne de voisinage. Il manquait un volet multilatéral à la coopération avec nos six partenaires : le partenariat oriental comble ce manque.
4/ Ce partenariat est avant tout le résultat d'une prise de conscience : nos destins sont liés. L'Union européenne partage avec ses voisins de l'Est des enjeux considérables, que le conflit de l'été 2008 en Géorgie ou la crise gazière de début 2009 ont mis encore plus clairement en évidence.
Je vois un triple enjeu dans la réussite de ce Partenariat :
- Un enjeu politique et démocratique. Il faut accélérer le règlement des conflits gelés de la région et apaiser les tensions latentes. Il faut consolider la démocratie et promouvoir les libertés fondamentales.
- Un enjeu énergétique
- Un enjeu économique et financier : la crise a montré notre interdépendance. L'Union européenne n'a pu rester indifférente face aux difficultés de ses partenaires orientaux. C'est ensemble que nous lutterons contre cette crise ; c'est ensemble que nous consoliderons les réformes économiques qui sont vitales pour nos Six partenaires.
5/ Le Partenariat oriental sera naturellement ouvert aux contributions concrètes que pourraient apporter de grands pays comme la Turquie ou la Russie.
Le Partenariat oriental n'est dirigé contre personne. Il ne prendra tout son sens que comme facteur de coopération, d'inclusion, de réforme économique, de démocratie et de stabilité pour toute la région.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 mai 2009