Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Préfet,
Messieurs les élus,
Monsieur le Chef d'état-major de l'Armée de l'air,
Messieurs les Officiers généraux,
Mesdames, Messieurs,
J'ai choisi de me rendre sur la base aérienne de Colmar-Meyenheim pour apprécier comment s'effectue la réforme de notre défense. Cette base étant une de celles choisies pour conduire et expérimenter la professionnalisation de l'Armée de l'air.
Colmar-Meyenheim accueille plusieurs unités prestigieuses créées au cours de la Seconde guerre mondiale, unités qui ont depuis combattu sur beaucoup de fronts et sur presque tous les théâtres d'intervention récents.
Colmar-Meyenheim résolument tournée vers l'avenir est aujourd'hui chargée de la réception des images transmises par le satellite d'observation Hélios ; elle constitue un des maillons indispensables de la chaîne de renseignement des armées ; elle est impliquée dans le processus de transformation et de modernisation de notre outil militaire.
Cette première visite que je rends aux Armées comme chef du gouvernement et comme responsable de la Défense nationale sera poursuivie prochainement par d'autres dans l'Armée de terre, la Marine et la Gendarmerie.
Je tiens à remercier de son accueil le chef d'état-major de l'Armée de l'air, le général Rannou, qui fut aussi il y a dix ans commandant de cette base, et à féliciter le colonel Salomon qui lui a succédé, et plus généralement tous ceux qui ont participé à l'organisation de la présentation qui vient de m'être faite ; celle-ci illustre parfaitement les capacités opérationnelles de l'Armée de l'air. J'ai en particulier pu apprécier l'aptitude des escadrons de Mirage F1 CT - et notamment celle de l'escadron de chasse "Normandie Niemen" - à participer à des opérations de projection de forces conduites en coopération avec nos Alliés.
Plus largement, cette présentation m'a permis de mesurer concrètement l'effort d'adaptation et de modernisation engagé par les Armées.
Dans ma déclaration de politique générale, j'ai indiqué devant la représentation nationale que j'entendais conduire à son terme, dans les délais prévus, le processus de professionnalisation des Armées.
L'importance de l'enjeu implique une adhésion de tous et la mise en oeuvre de toutes les énergies. J'en mesure cependant pleinement les contraintes pour vos carrières et vos familles qui ressentent le contrecoup d'une mobilité professionnelle accrue. Je sais pouvoir compter sur vous, et au-delà sur l'ensemble des personnels du ministère de la Défense, pour faire preuve de la discipline et de la rigueur nécessaires dans cette période de transition cruciale pour l'avenir de notre outil militaire. La réussite de l'expérimentation de Colmar en témoigne.
Plus généralement pour l'Armée de l'air, la professionnalisation se traduira à l'horizon 2002 par un format réduit de près d'un quart, mais aussi par l'augmentation du nombre de ses personnels civils et la création de postes de militaires techniciens de l'air. J'ai ainsi pu constater que la base de Colmar-Meyenheim comprenait d'ores et déjà une centaine de militaires techniciens de l'air engagés sous le nouveau statut.
J'ai également pu apprécier la capacité de votre base à s'insérer dans le tissu économique local, comme le montre les nombreux accords de partenariat conclus avec les organismes chargés de l'emploi et de la formation dans le département de Haut-Rhin.
En 1998, les armées, comme l'ensemble des services de l'Etat, sont appelées à participer à l'effort de maîtrise des dépenses publiques engagé par le gouvernement pour poursuivre l'édification européenne et retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi.
Je veillerai pourtant dans ces circonstances à ce que les efforts qui seront demandés ne se traduisent pas par une dégradation des conditions dans lesquelles vous remplissez quotidiennement votre mission au service de la Nation.
L'Armée de l'air constitue un élément essentiel du dispositif de défense de notre pays. Par sa contribution à chacune des grandes fonctions opérationnelles - dissuasion, prévention, projection et protection -, elle continuera à donner à la France la puissance, la souplesse et l'allonge qui lui sont nécessaires pour assurer sa sécurité et honorer ses engagements internationaux.
Vous pouvez être fiers de participer, par votre compétence, votre courage et votre disponibilité, à la défense de notre pays et à son rayonnement dans le monde.
Merci encore pour la chaleur de votre accueil.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 juin 2001)
Monsieur le Préfet,
Messieurs les élus,
Monsieur le Chef d'état-major de l'Armée de l'air,
Messieurs les Officiers généraux,
Mesdames, Messieurs,
J'ai choisi de me rendre sur la base aérienne de Colmar-Meyenheim pour apprécier comment s'effectue la réforme de notre défense. Cette base étant une de celles choisies pour conduire et expérimenter la professionnalisation de l'Armée de l'air.
Colmar-Meyenheim accueille plusieurs unités prestigieuses créées au cours de la Seconde guerre mondiale, unités qui ont depuis combattu sur beaucoup de fronts et sur presque tous les théâtres d'intervention récents.
Colmar-Meyenheim résolument tournée vers l'avenir est aujourd'hui chargée de la réception des images transmises par le satellite d'observation Hélios ; elle constitue un des maillons indispensables de la chaîne de renseignement des armées ; elle est impliquée dans le processus de transformation et de modernisation de notre outil militaire.
Cette première visite que je rends aux Armées comme chef du gouvernement et comme responsable de la Défense nationale sera poursuivie prochainement par d'autres dans l'Armée de terre, la Marine et la Gendarmerie.
Je tiens à remercier de son accueil le chef d'état-major de l'Armée de l'air, le général Rannou, qui fut aussi il y a dix ans commandant de cette base, et à féliciter le colonel Salomon qui lui a succédé, et plus généralement tous ceux qui ont participé à l'organisation de la présentation qui vient de m'être faite ; celle-ci illustre parfaitement les capacités opérationnelles de l'Armée de l'air. J'ai en particulier pu apprécier l'aptitude des escadrons de Mirage F1 CT - et notamment celle de l'escadron de chasse "Normandie Niemen" - à participer à des opérations de projection de forces conduites en coopération avec nos Alliés.
Plus largement, cette présentation m'a permis de mesurer concrètement l'effort d'adaptation et de modernisation engagé par les Armées.
Dans ma déclaration de politique générale, j'ai indiqué devant la représentation nationale que j'entendais conduire à son terme, dans les délais prévus, le processus de professionnalisation des Armées.
L'importance de l'enjeu implique une adhésion de tous et la mise en oeuvre de toutes les énergies. J'en mesure cependant pleinement les contraintes pour vos carrières et vos familles qui ressentent le contrecoup d'une mobilité professionnelle accrue. Je sais pouvoir compter sur vous, et au-delà sur l'ensemble des personnels du ministère de la Défense, pour faire preuve de la discipline et de la rigueur nécessaires dans cette période de transition cruciale pour l'avenir de notre outil militaire. La réussite de l'expérimentation de Colmar en témoigne.
Plus généralement pour l'Armée de l'air, la professionnalisation se traduira à l'horizon 2002 par un format réduit de près d'un quart, mais aussi par l'augmentation du nombre de ses personnels civils et la création de postes de militaires techniciens de l'air. J'ai ainsi pu constater que la base de Colmar-Meyenheim comprenait d'ores et déjà une centaine de militaires techniciens de l'air engagés sous le nouveau statut.
J'ai également pu apprécier la capacité de votre base à s'insérer dans le tissu économique local, comme le montre les nombreux accords de partenariat conclus avec les organismes chargés de l'emploi et de la formation dans le département de Haut-Rhin.
En 1998, les armées, comme l'ensemble des services de l'Etat, sont appelées à participer à l'effort de maîtrise des dépenses publiques engagé par le gouvernement pour poursuivre l'édification européenne et retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi.
Je veillerai pourtant dans ces circonstances à ce que les efforts qui seront demandés ne se traduisent pas par une dégradation des conditions dans lesquelles vous remplissez quotidiennement votre mission au service de la Nation.
L'Armée de l'air constitue un élément essentiel du dispositif de défense de notre pays. Par sa contribution à chacune des grandes fonctions opérationnelles - dissuasion, prévention, projection et protection -, elle continuera à donner à la France la puissance, la souplesse et l'allonge qui lui sont nécessaires pour assurer sa sécurité et honorer ses engagements internationaux.
Vous pouvez être fiers de participer, par votre compétence, votre courage et votre disponibilité, à la défense de notre pays et à son rayonnement dans le monde.
Merci encore pour la chaleur de votre accueil.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 juin 2001)