Texte intégral
- Comment se porte le Nouveau Centre ?
Désormais, nous sommes 24 députés, soit un de plus, André Santini nous a rejoints. Notre groupe est très actif, ainsi, à propos du travail dominical, nous avons voulu apporter, lors des discussions à l'Assemblée, des garanties aux salariés. On s'est battus pour qu'ils aient le droit de choisir, avec même une possibilité de rétractation.
- Quels sont les reproches que vous pouvez faire au gouvernement ?
L'Etat est trop pléthorique, trop dispendieux, on n'a pas été au bout de la décentralisation. Il faut à la fois poursuivre les réformes et engager une réduction des dépenses.
- Quel regard portez-vous sur les socialistes ?
La gauche est à l'ouest, le PS n'a plus de ligne directrice, plus de propositions, les socialistes essaient de se construire un avenir pour eux. Alors que l'enjeu est de construire un avenir pour la France. Les appels du PS à l'égard du Modem comme du PC se multiplient, preuve que la gauche est en pleine dérive idéologique.
- Cette nouvelle ouverture à droite vous satisfait-elle ?
C'est une bonne chose que la majorité se rassemble sur un socle plus large, notamment avec Philippe de Villiers et les chasseurs, mais cette ouverture appelle une clarification politique, notamment sur l'engagement européen.
- Toujours en froid avec François Bayrou ?
Bayrou est une voie sans issue.
- Vous avez un emploi du temps très chargé ces prochains jours ?
Je viens de terminer les universités d'été du Nouveau Centre à Agen. J'organise le 8 septembre un séminaire à huis clos à l'Assemblée nationale et le 28 septembre ce sont les journées parlementaires qui s'achèvent par un dîner au musée de la piscine à Roubaix.
- Vous avez bien quelques points de désaccord avec la majorité ?
Je suis pour un grand emprunt, s'il est consacré à des investissements d'avenir et non pas à boucher les trous. Et je dis attention à la taxe carbone ! Il ne faut pas que ça devienne un impôt nouveau car dans le monde rural que je connais bien, il n'y a pas d'alternative à la voiture.
- Quand serez-vous ministre ?
Mon nom a été maintes fois cité pour l'agriculture, l'aménagement du territoire. La décision appartient au chef de l'Etat.
- Vous avez tout de même un petit faible pour le Président !
Je ne suis pas d'accord sur tout, mais il dégage une incroyable énergie, dont on a besoin en ces temps de crise. La France a souvent traversé des temps difficiles, si on est déterminé on s'en sort toujours.
- Quelles sont vos failles ?
Je ne fais pas suffisamment parler de moi, pour exister en politique, il faut jouer contre son camp et ça n'est pas dans ma nature.
Source http://www.le-nouveaucentre.org, le 7 septembre 2009
Désormais, nous sommes 24 députés, soit un de plus, André Santini nous a rejoints. Notre groupe est très actif, ainsi, à propos du travail dominical, nous avons voulu apporter, lors des discussions à l'Assemblée, des garanties aux salariés. On s'est battus pour qu'ils aient le droit de choisir, avec même une possibilité de rétractation.
- Quels sont les reproches que vous pouvez faire au gouvernement ?
L'Etat est trop pléthorique, trop dispendieux, on n'a pas été au bout de la décentralisation. Il faut à la fois poursuivre les réformes et engager une réduction des dépenses.
- Quel regard portez-vous sur les socialistes ?
La gauche est à l'ouest, le PS n'a plus de ligne directrice, plus de propositions, les socialistes essaient de se construire un avenir pour eux. Alors que l'enjeu est de construire un avenir pour la France. Les appels du PS à l'égard du Modem comme du PC se multiplient, preuve que la gauche est en pleine dérive idéologique.
- Cette nouvelle ouverture à droite vous satisfait-elle ?
C'est une bonne chose que la majorité se rassemble sur un socle plus large, notamment avec Philippe de Villiers et les chasseurs, mais cette ouverture appelle une clarification politique, notamment sur l'engagement européen.
- Toujours en froid avec François Bayrou ?
Bayrou est une voie sans issue.
- Vous avez un emploi du temps très chargé ces prochains jours ?
Je viens de terminer les universités d'été du Nouveau Centre à Agen. J'organise le 8 septembre un séminaire à huis clos à l'Assemblée nationale et le 28 septembre ce sont les journées parlementaires qui s'achèvent par un dîner au musée de la piscine à Roubaix.
- Vous avez bien quelques points de désaccord avec la majorité ?
Je suis pour un grand emprunt, s'il est consacré à des investissements d'avenir et non pas à boucher les trous. Et je dis attention à la taxe carbone ! Il ne faut pas que ça devienne un impôt nouveau car dans le monde rural que je connais bien, il n'y a pas d'alternative à la voiture.
- Quand serez-vous ministre ?
Mon nom a été maintes fois cité pour l'agriculture, l'aménagement du territoire. La décision appartient au chef de l'Etat.
- Vous avez tout de même un petit faible pour le Président !
Je ne suis pas d'accord sur tout, mais il dégage une incroyable énergie, dont on a besoin en ces temps de crise. La France a souvent traversé des temps difficiles, si on est déterminé on s'en sort toujours.
- Quelles sont vos failles ?
Je ne fais pas suffisamment parler de moi, pour exister en politique, il faut jouer contre son camp et ça n'est pas dans ma nature.
Source http://www.le-nouveaucentre.org, le 7 septembre 2009