Texte intégral
En accord avec l'UMP, la sénatrice Catherine Morin-Desailly conduira-t-elle, comme on le laisse entendre, la liste départementale en Seine-Maritime ?
« Cela fait partie des hypothèses probables et des éléments que j'ai indiqués en souhaitant qu'à travers cette implication dans la campagne des régionales, ce soit déjà une indication que Catherine Morin-Desailly sera bien le leader naturel pour conduire la liste aux municipales, à Rouen ».
Quelle a été la réponse de Bruno Le Maire
« Il y est plutôt favorable ».
Pour la Haute-Normandie, le Nouveau Centre joue donc la carte de l'alliance avec l'UMP.
« Dans l'hypothèse où la stratégie nationale serait de faire des listes autonomes partout, je me vois mal ne pas conduire une liste en Haute-Normandie. Mais dans l'hypothèse où nous irions vers l'union - c'est notre démarche mais à la condition que notre représentation soit à la hauteur de notre existence politique - la Haute-Normandie est plutôt partie vers l'union ».
Quelles en seront les modalités ?
« Nous sommes le deuxième parti de la majorité. A ce titre, notre représentation doit être à la hauteur de ce que nous sommes dans la majorité car de nombreux hommes politiques, dans différentes régions, peuvent être tête de liste. La Haute-Normandie, d'ailleurs, aurait pu en faire partie ».
Vous regrettez que ce ne soit pas le cas ?
« Non, je ne souhaitais pas m'engager dans ce combat ».
En 2004 pourtant, vous étiez un farouche combattant.
« Cette fois-ci, j'aurai été extrêmement partant si nous avions eu une campagne sur la Basse et la Haute-Normandie réunies. Or, ce n'est pas le cas. Bruno Le Maire porte l'idée de la réunification, donc cela me va très bien. Et je ferai campagne ».
Serez-vous présent sur la liste ?
« C'est une discussion que nous avons avec Bruno Le Maire. S'il faut y être pour démontrer que le combat que nous menons ensemble est important, j'y serai ».
Aux premiers postes ou en fin de liste ?
« Je lui ai proposé d'être le dernier, il préfère que je sois plus haut dans la liste ».
En Basse-Normandie, l'hypothèse du maire de Deauville, Philippe Augier, comme tête de liste est-elle réglée ?
« La Basse-Normandie fait partie des régions dans lesquelles il serait logique que la tête de liste soit issue du Nouveau Centre. ».
La réunification de la Normandie est-elle encore un enjeu électoral ?
« Non. J'ai constaté moi-même en 2004 que les gens votent avant tout sur des réflexes nationaux. Je suis donc partant pour un référendum où, cette fois-ci, il faudra bien répondre à la question posée ».
Quand le référendum arrivera-t-il ?
« Je voudrais faire en sorte que dans le projet de loi sur les collectivités locales, qui arrivera l'été prochain au parlement, il y ait un amendement qui inscrive le principe de ce référendum ».
Craignez-vous, comme le maire de Deauville, que la rive gauche de la Seine soit le parent pauvre du Grand Paris ?
« J'ai plutôt le sentiment qu'il faut envisager le développement de l'estuaire avec l'idée de la complémentarité et pas avec une idée de compétition et de concurrence ».
Propos recueillis par Stephane Siret
source http://www.le-nouveaucentre.org, le 29 septembre 2009
« Cela fait partie des hypothèses probables et des éléments que j'ai indiqués en souhaitant qu'à travers cette implication dans la campagne des régionales, ce soit déjà une indication que Catherine Morin-Desailly sera bien le leader naturel pour conduire la liste aux municipales, à Rouen ».
Quelle a été la réponse de Bruno Le Maire
« Il y est plutôt favorable ».
Pour la Haute-Normandie, le Nouveau Centre joue donc la carte de l'alliance avec l'UMP.
« Dans l'hypothèse où la stratégie nationale serait de faire des listes autonomes partout, je me vois mal ne pas conduire une liste en Haute-Normandie. Mais dans l'hypothèse où nous irions vers l'union - c'est notre démarche mais à la condition que notre représentation soit à la hauteur de notre existence politique - la Haute-Normandie est plutôt partie vers l'union ».
Quelles en seront les modalités ?
« Nous sommes le deuxième parti de la majorité. A ce titre, notre représentation doit être à la hauteur de ce que nous sommes dans la majorité car de nombreux hommes politiques, dans différentes régions, peuvent être tête de liste. La Haute-Normandie, d'ailleurs, aurait pu en faire partie ».
Vous regrettez que ce ne soit pas le cas ?
« Non, je ne souhaitais pas m'engager dans ce combat ».
En 2004 pourtant, vous étiez un farouche combattant.
« Cette fois-ci, j'aurai été extrêmement partant si nous avions eu une campagne sur la Basse et la Haute-Normandie réunies. Or, ce n'est pas le cas. Bruno Le Maire porte l'idée de la réunification, donc cela me va très bien. Et je ferai campagne ».
Serez-vous présent sur la liste ?
« C'est une discussion que nous avons avec Bruno Le Maire. S'il faut y être pour démontrer que le combat que nous menons ensemble est important, j'y serai ».
Aux premiers postes ou en fin de liste ?
« Je lui ai proposé d'être le dernier, il préfère que je sois plus haut dans la liste ».
En Basse-Normandie, l'hypothèse du maire de Deauville, Philippe Augier, comme tête de liste est-elle réglée ?
« La Basse-Normandie fait partie des régions dans lesquelles il serait logique que la tête de liste soit issue du Nouveau Centre. ».
La réunification de la Normandie est-elle encore un enjeu électoral ?
« Non. J'ai constaté moi-même en 2004 que les gens votent avant tout sur des réflexes nationaux. Je suis donc partant pour un référendum où, cette fois-ci, il faudra bien répondre à la question posée ».
Quand le référendum arrivera-t-il ?
« Je voudrais faire en sorte que dans le projet de loi sur les collectivités locales, qui arrivera l'été prochain au parlement, il y ait un amendement qui inscrive le principe de ce référendum ».
Craignez-vous, comme le maire de Deauville, que la rive gauche de la Seine soit le parent pauvre du Grand Paris ?
« J'ai plutôt le sentiment qu'il faut envisager le développement de l'estuaire avec l'idée de la complémentarité et pas avec une idée de compétition et de concurrence ».
Propos recueillis par Stephane Siret
source http://www.le-nouveaucentre.org, le 29 septembre 2009