Texte intégral
Monsieur le Président de la République,
Madame,
Messieurs les Ministres d'Etat, Messieurs les Ministres,
Messieurs les Députés de la Grande Assemblée Nationale de Turquie,
Monsieur le Président de la Commission pour l'Union Européenne,
Messieurs les Présidents des Groupe d'Amitié,
Cher Henri de Castries, Coprésident du Comité de la saison Turque en France,
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Monsieur le Président de la République,
Il y a trois semaines, j'ai eu l'honneur d'effectuer une visite officielle en Turquie, à l'invitation du Président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, M. Mehmet Ali Sahin.
L'accueil qui nous a été réservé, à ma délégation et à moi-même, a été à la hauteur de la réputation d'hospitalité et de convivialité de votre grand pays, héritier de tant de grandes civilisations.
Les Sénateurs qui participaient à ce déplacement sont là ce soir et je sais le souvenir très fort que tous, nous gardons de cette visite, des rencontres que nous avons eues, de nos échanges.
Monsieur le Président, lors de cette visite, vous nous aviez fait l'honneur de nous recevoir. Je vous avais dit mon espoir de vous accueillir prochainement à Paris : je suis très heureux que ce souhait ait été réalisé par le Président de la République, Nicolas Sarkozy, qui vous a invité à effectuer cette visite officielle en France.
Monsieur le Président, c'est un grand plaisir de vous souhaiter, à vous-même, à votre épouse et à votre délégation, la bienvenue au Sénat.
Vous allez notamment inaugurer demain au Grand Palais, avec le Président Sarkozy, la superbe exposition « De Byzance à Istanbul : un port pour deux continents ». J'avais moi-même inauguré l'une des premières expositions de la Saison de la Turquie, au mois de juillet, ici-même, à l'Orangerie du Sénat, en compagnie de notre ami Yaser Yakis, qui préside le groupe d'amitié entre la France et la Turquie.
Une exposition, certes, plus modeste que celle que vous inaugurez demain, mais qui a eu un grand succès et qui a attiré, cet été, de nombreux visiteurs. Car la Saison de la Turquie est une superbe réussite, dont Henri de Castries, le Président du comité d'organisation, peut être fier.
C'est une initiative ambitieuse, la plus importante manifestation de ce type jamais menée par la Turquie à l'étranger : plus de 400 manifestations culturelles, universitaires, économiques et de débats d'idées jusqu'en mars 2010.
Cette saison rend hommage à l'intensité des liens que nos deux pays ont noués au fil d'une longue histoire partagée, tout en montrant l'effervescence de la scène artistique turque contemporaine. Elle permet aux Français de découvrir le visage de la Turquie d'aujourd'hui, de la Turquie moderne et dynamique que j'ai vue lors de ma visite, notamment lorsque votre Premier ministre, M. Erdogan, m'a convié à inaugurer à ses côtés le nouveau centre de conférence d'Istanbul, qui vient d'accueillir une conférence du FMI et de la Banque Mondiale.
Le Sénat accueillera, au cours des prochains mois, d'autres manifestations de la Saison de la Turquie: le 27 novembre 2009, se tiendra une conférence à l'occasion de la réunion du conseil académique de l'Université de Galatasaray. Le 7 décembre, ce sera un colloque sur les investissements croisés entre la France et la Turquie ; j'ouvrirai ce colloque avec, je l'espère, le Président de la GANT. Enfin, le 6 mars 2010, nous accueillerons un colloque « Femmes françaises, femmes turques » organisé par le Comité France-Turquie.
On voit la grande diversité des thèmes abordés. Le succès de la Saison de la Turquie montre l'intérêt des Français pour votre pays, loin des clichés et des idées reçues. La Turquie est déjà une des destinations touristiques préférées de nos compatriotes, mais ils savent qu'elle est bien plus que cela.
La Turquie est un pays héritier d'anciennes et prestigieuses civilisations, et un pays jeune et dynamique, qui forge son identité en puisant dans ses racines, dans les enseignements de Mustapha Kémal et dans sa confiance en son avenir.
Au plan interne, vous vous êtes engagés dans une importante politique de réformes. C'est un choix lucide et courageux, un choix difficile et responsable. Nous suivons avec attention vos efforts et les ajustements que vous effectuez, à l'heure où vous relevez tant de défis et ouvrez avec volonté des chantiers délicats : l'ouverture démocratique vers vos compatriotes Kurdes ou encore la normalisation des relations avec la République d'Arménie. Certains de ces choix sont des réponses à votre processus de négociation avec l'Union Européenne, mais tous sont d'abord dictés par l'intérêt de votre grand peuple.
La Turquie est un partenaire ancien de la France, depuis François 1er et Soliman le Magnifique ! Elle est aujourd'hui un partenaire majeur, au plan diplomatique comme au plan économique. Permettez-moi de saluer ceux qui sont au quotidien les artisans de notre relation bilatérale : nos ambassadeurs.
Bernard Emié est, à Ankara, le représentant de mon pays, je sais qu'il est aussi le promoteur inlassable de notre coopération et de notre amitié.
A Paris, pour beaucoup d'entre nous, le visage de la Turquie est d'abord celui, chaleureux et distingué, d'Osman Korutürk. Il est votre ambassadeur chez nous depuis quatre ans. Je suis heureux de lui dire ce soir l'amitié du Sénat : le succès de la Saison de la Turquie lui doit beaucoup, la qualité de la relation entre le Sénat et votre pays lui doit beaucoup, et je suis très heureux qu'il n'ait pas quitté Paris avant d'y avoir accueilli votre visite officielle.
Nos pays sont des partenaires. Aux Nations-Unies, nous travaillons ensemble. Sur de nombreux dossiers internationaux, nous nous consultons, et votre expérience et notre coopération nous sont précieuses, au Moyen-Orient, pour faire progresser l'Union pour la Méditerranée, ou encore pour préparer ensemble le G20 et chercher des solutions à la crise que nous traversons tous, sans oublier le dossier Iranien et l'ensemble des dossiers régionaux.
La Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, que préside Josselin de Rohan que vous aviez reçu il y a un an, vient de publier un rapport d'information intitulé : « le Moyen Orient à l'heure nucléaire ».
C'est le résultat d'un travail de plusieurs mois de deux de nos collègues, Jean François-Poncet et Monique Cerisier-ben Guiga. Vous leur aviez fait l'honneur, Monsieur le Président, de les recevoir pour leur apporter votre éclairage sur cette région que vous connaissez bien. Permettez-moi de citer l'une de leurs conclusions.
À la question « dans quel cadre convient-il de mener notre politique au Moyen-Orient ? », voici leur réponse et je cite : « il serait indispensable d'y associer la Turquie. La diplomatie habile et efficace que ce pays déploie au Moyen-Orient depuis deux décennies va dans le sens de la paix ». Je partage cette opinion.
Monsieur le Président, votre visite officielle en France est une étape importante dans la consolidation de nos relations bilatérales, dans le dépassement de certaines divergences pour avancer ensemble avec la conviction que le partenariat franco-turc est notre intérêt mutuel. Nos deux pays, au-delà de leur relation ancienne, ou précisément grâce à cette amitié séculaire, ont un avenir commun.
Nul ne peut dire aujourd'hui quel en sera le futur cadre institutionnel, ce que seront demain les souhaits des uns et des autres. J'ai dit, lors de ma visite, l'importance qu'il y a à garder l'avenir ouvert. Le oui irlandais au référendum sur le Traité de Lisbonne redonne une dynamique au projet européen et rouvre des perspectives.
Ce que je sais, ma conviction profonde, c'est que notre relation, quel que soit le cadre dans lequel elle s'inscrira demain, doit être une relation forte, une relation indispensable pour vous comme pour nous, une relation de partenariat et d'amitié.
Dans ces relations bilatérales intenses, les relations parlementaires jouent et joueront tout leur rôle. Lors de ma visite en Turquie, j'ai signé un accord de coopération entre le Sénat et la Grande Assemblée Nationale de Turquie, pour renforcer notre coopération parlementaire. Le Sénat de la République française sera à vos côtés pour consolider et développer nos relations.
Vous ne serez pas surpris que le Président du Sénat de la Vème République que je suis, qui plus est gaulliste, considère que la politique étrangère de notre pays relève au premier chef de l'exécutif et du Président de la République.
Mais le Sénat, les Sénateurs et son Président peuvent aussi avoir un rôle qui, sans être diplomatique au sens strict, n'est pas sans influence sur les équilibres internationaux.
C'est la raison pour laquelle, ces dernières années -et je pense en particulier à 2008-, le Sénat a voulu maintenir un point d'équilibre, garder une ligne égale entre les thèses en présence. Je sais que vous y avez été sensible.
Monsieur le Président de la République,
Le programme de votre visite est dense : j'ai parlé de cette inauguration demain, mais vous avez également participé hier à un dîner-débat à l'IFRI, déjeuné aujourd'hui avec notre Premier ministre, que vous retrouvez demain pour participer à une conférence économique. Vous vous êtes rendus à l'Unesco pour y prononcer un important discours, et vous déjeunez demain avec le Président de la République.
Dans ce programme chargé, j'espère que le dîner de ce soir sera aussi un moment de convivialité, un moment d'amitié. Oui, c'est en ami que le Sénat est honoré de vous accueillir.
Vive la France ! vive la Turquie ! vive l'amitié franco-turque !
Yaþasýn Fransa ! Yaþasýn Türkiye ! Yaþasýn Türkiye-Fransa dostluðu !
Source http://www.senat.fr, le 13 octobre 2009
Madame,
Messieurs les Ministres d'Etat, Messieurs les Ministres,
Messieurs les Députés de la Grande Assemblée Nationale de Turquie,
Monsieur le Président de la Commission pour l'Union Européenne,
Messieurs les Présidents des Groupe d'Amitié,
Cher Henri de Castries, Coprésident du Comité de la saison Turque en France,
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Monsieur le Président de la République,
Il y a trois semaines, j'ai eu l'honneur d'effectuer une visite officielle en Turquie, à l'invitation du Président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, M. Mehmet Ali Sahin.
L'accueil qui nous a été réservé, à ma délégation et à moi-même, a été à la hauteur de la réputation d'hospitalité et de convivialité de votre grand pays, héritier de tant de grandes civilisations.
Les Sénateurs qui participaient à ce déplacement sont là ce soir et je sais le souvenir très fort que tous, nous gardons de cette visite, des rencontres que nous avons eues, de nos échanges.
Monsieur le Président, lors de cette visite, vous nous aviez fait l'honneur de nous recevoir. Je vous avais dit mon espoir de vous accueillir prochainement à Paris : je suis très heureux que ce souhait ait été réalisé par le Président de la République, Nicolas Sarkozy, qui vous a invité à effectuer cette visite officielle en France.
Monsieur le Président, c'est un grand plaisir de vous souhaiter, à vous-même, à votre épouse et à votre délégation, la bienvenue au Sénat.
Vous allez notamment inaugurer demain au Grand Palais, avec le Président Sarkozy, la superbe exposition « De Byzance à Istanbul : un port pour deux continents ». J'avais moi-même inauguré l'une des premières expositions de la Saison de la Turquie, au mois de juillet, ici-même, à l'Orangerie du Sénat, en compagnie de notre ami Yaser Yakis, qui préside le groupe d'amitié entre la France et la Turquie.
Une exposition, certes, plus modeste que celle que vous inaugurez demain, mais qui a eu un grand succès et qui a attiré, cet été, de nombreux visiteurs. Car la Saison de la Turquie est une superbe réussite, dont Henri de Castries, le Président du comité d'organisation, peut être fier.
C'est une initiative ambitieuse, la plus importante manifestation de ce type jamais menée par la Turquie à l'étranger : plus de 400 manifestations culturelles, universitaires, économiques et de débats d'idées jusqu'en mars 2010.
Cette saison rend hommage à l'intensité des liens que nos deux pays ont noués au fil d'une longue histoire partagée, tout en montrant l'effervescence de la scène artistique turque contemporaine. Elle permet aux Français de découvrir le visage de la Turquie d'aujourd'hui, de la Turquie moderne et dynamique que j'ai vue lors de ma visite, notamment lorsque votre Premier ministre, M. Erdogan, m'a convié à inaugurer à ses côtés le nouveau centre de conférence d'Istanbul, qui vient d'accueillir une conférence du FMI et de la Banque Mondiale.
Le Sénat accueillera, au cours des prochains mois, d'autres manifestations de la Saison de la Turquie: le 27 novembre 2009, se tiendra une conférence à l'occasion de la réunion du conseil académique de l'Université de Galatasaray. Le 7 décembre, ce sera un colloque sur les investissements croisés entre la France et la Turquie ; j'ouvrirai ce colloque avec, je l'espère, le Président de la GANT. Enfin, le 6 mars 2010, nous accueillerons un colloque « Femmes françaises, femmes turques » organisé par le Comité France-Turquie.
On voit la grande diversité des thèmes abordés. Le succès de la Saison de la Turquie montre l'intérêt des Français pour votre pays, loin des clichés et des idées reçues. La Turquie est déjà une des destinations touristiques préférées de nos compatriotes, mais ils savent qu'elle est bien plus que cela.
La Turquie est un pays héritier d'anciennes et prestigieuses civilisations, et un pays jeune et dynamique, qui forge son identité en puisant dans ses racines, dans les enseignements de Mustapha Kémal et dans sa confiance en son avenir.
Au plan interne, vous vous êtes engagés dans une importante politique de réformes. C'est un choix lucide et courageux, un choix difficile et responsable. Nous suivons avec attention vos efforts et les ajustements que vous effectuez, à l'heure où vous relevez tant de défis et ouvrez avec volonté des chantiers délicats : l'ouverture démocratique vers vos compatriotes Kurdes ou encore la normalisation des relations avec la République d'Arménie. Certains de ces choix sont des réponses à votre processus de négociation avec l'Union Européenne, mais tous sont d'abord dictés par l'intérêt de votre grand peuple.
La Turquie est un partenaire ancien de la France, depuis François 1er et Soliman le Magnifique ! Elle est aujourd'hui un partenaire majeur, au plan diplomatique comme au plan économique. Permettez-moi de saluer ceux qui sont au quotidien les artisans de notre relation bilatérale : nos ambassadeurs.
Bernard Emié est, à Ankara, le représentant de mon pays, je sais qu'il est aussi le promoteur inlassable de notre coopération et de notre amitié.
A Paris, pour beaucoup d'entre nous, le visage de la Turquie est d'abord celui, chaleureux et distingué, d'Osman Korutürk. Il est votre ambassadeur chez nous depuis quatre ans. Je suis heureux de lui dire ce soir l'amitié du Sénat : le succès de la Saison de la Turquie lui doit beaucoup, la qualité de la relation entre le Sénat et votre pays lui doit beaucoup, et je suis très heureux qu'il n'ait pas quitté Paris avant d'y avoir accueilli votre visite officielle.
Nos pays sont des partenaires. Aux Nations-Unies, nous travaillons ensemble. Sur de nombreux dossiers internationaux, nous nous consultons, et votre expérience et notre coopération nous sont précieuses, au Moyen-Orient, pour faire progresser l'Union pour la Méditerranée, ou encore pour préparer ensemble le G20 et chercher des solutions à la crise que nous traversons tous, sans oublier le dossier Iranien et l'ensemble des dossiers régionaux.
La Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, que préside Josselin de Rohan que vous aviez reçu il y a un an, vient de publier un rapport d'information intitulé : « le Moyen Orient à l'heure nucléaire ».
C'est le résultat d'un travail de plusieurs mois de deux de nos collègues, Jean François-Poncet et Monique Cerisier-ben Guiga. Vous leur aviez fait l'honneur, Monsieur le Président, de les recevoir pour leur apporter votre éclairage sur cette région que vous connaissez bien. Permettez-moi de citer l'une de leurs conclusions.
À la question « dans quel cadre convient-il de mener notre politique au Moyen-Orient ? », voici leur réponse et je cite : « il serait indispensable d'y associer la Turquie. La diplomatie habile et efficace que ce pays déploie au Moyen-Orient depuis deux décennies va dans le sens de la paix ». Je partage cette opinion.
Monsieur le Président, votre visite officielle en France est une étape importante dans la consolidation de nos relations bilatérales, dans le dépassement de certaines divergences pour avancer ensemble avec la conviction que le partenariat franco-turc est notre intérêt mutuel. Nos deux pays, au-delà de leur relation ancienne, ou précisément grâce à cette amitié séculaire, ont un avenir commun.
Nul ne peut dire aujourd'hui quel en sera le futur cadre institutionnel, ce que seront demain les souhaits des uns et des autres. J'ai dit, lors de ma visite, l'importance qu'il y a à garder l'avenir ouvert. Le oui irlandais au référendum sur le Traité de Lisbonne redonne une dynamique au projet européen et rouvre des perspectives.
Ce que je sais, ma conviction profonde, c'est que notre relation, quel que soit le cadre dans lequel elle s'inscrira demain, doit être une relation forte, une relation indispensable pour vous comme pour nous, une relation de partenariat et d'amitié.
Dans ces relations bilatérales intenses, les relations parlementaires jouent et joueront tout leur rôle. Lors de ma visite en Turquie, j'ai signé un accord de coopération entre le Sénat et la Grande Assemblée Nationale de Turquie, pour renforcer notre coopération parlementaire. Le Sénat de la République française sera à vos côtés pour consolider et développer nos relations.
Vous ne serez pas surpris que le Président du Sénat de la Vème République que je suis, qui plus est gaulliste, considère que la politique étrangère de notre pays relève au premier chef de l'exécutif et du Président de la République.
Mais le Sénat, les Sénateurs et son Président peuvent aussi avoir un rôle qui, sans être diplomatique au sens strict, n'est pas sans influence sur les équilibres internationaux.
C'est la raison pour laquelle, ces dernières années -et je pense en particulier à 2008-, le Sénat a voulu maintenir un point d'équilibre, garder une ligne égale entre les thèses en présence. Je sais que vous y avez été sensible.
Monsieur le Président de la République,
Le programme de votre visite est dense : j'ai parlé de cette inauguration demain, mais vous avez également participé hier à un dîner-débat à l'IFRI, déjeuné aujourd'hui avec notre Premier ministre, que vous retrouvez demain pour participer à une conférence économique. Vous vous êtes rendus à l'Unesco pour y prononcer un important discours, et vous déjeunez demain avec le Président de la République.
Dans ce programme chargé, j'espère que le dîner de ce soir sera aussi un moment de convivialité, un moment d'amitié. Oui, c'est en ami que le Sénat est honoré de vous accueillir.
Vive la France ! vive la Turquie ! vive l'amitié franco-turque !
Yaþasýn Fransa ! Yaþasýn Türkiye ! Yaþasýn Türkiye-Fransa dostluðu !
Source http://www.senat.fr, le 13 octobre 2009