Texte intégral
Les graves incidents de ce matin et la course aux armements sont inacceptables à un moment où la communauté internationale s'emploie activement à trouver une solution négociée juste et durable au conflit.
La responsabilité première de la situation incombe aux parties congolaises. Si elles veulent la paix, la communauté internationale les aidera.
La médiation internationale menée sous les auspices du président Bongo et au nom de l'ONU et de l'OUA par l'ambassadeur Sahnoun a travaillé activement à la mise au point d'un projet d'accord. Les négociations ont progressé significativement à Libreville. Le principe d'un gouvernement d'union nationale pour préparer le scrutin présidentiel a été accepté par les uns et les autres. Ce n'est pas un mince résultat.
Le Conseil de sécurité autorisera le déploiement d'une force de maintien de la paix des Nations unies au Congo dès lors que les protagonistes témoigneront de leur volonté de paix.
Dans ce contexte, toute extension des affrontements de Brazzaville vers la province serait catastrophique pour le Congo. Nous espérons que les parties congolaises s'en rendront compte à temps. Il n'y a pas d'issue militaire à la crise congolaise. L'intensification et la propagation des combats entraîneraient le pays dans une guerre civile désastreuse.
Plus que jamais, si elles ne souhaitent pas la destruction de leur pays, les parties congolaises doivent, à la table des négociations à Libreville, rechercher un accord sur les derniers points encore en litige./.
La responsabilité première de la situation incombe aux parties congolaises. Si elles veulent la paix, la communauté internationale les aidera.
La médiation internationale menée sous les auspices du président Bongo et au nom de l'ONU et de l'OUA par l'ambassadeur Sahnoun a travaillé activement à la mise au point d'un projet d'accord. Les négociations ont progressé significativement à Libreville. Le principe d'un gouvernement d'union nationale pour préparer le scrutin présidentiel a été accepté par les uns et les autres. Ce n'est pas un mince résultat.
Le Conseil de sécurité autorisera le déploiement d'une force de maintien de la paix des Nations unies au Congo dès lors que les protagonistes témoigneront de leur volonté de paix.
Dans ce contexte, toute extension des affrontements de Brazzaville vers la province serait catastrophique pour le Congo. Nous espérons que les parties congolaises s'en rendront compte à temps. Il n'y a pas d'issue militaire à la crise congolaise. L'intensification et la propagation des combats entraîneraient le pays dans une guerre civile désastreuse.
Plus que jamais, si elles ne souhaitent pas la destruction de leur pays, les parties congolaises doivent, à la table des négociations à Libreville, rechercher un accord sur les derniers points encore en litige./.