Déclaration à la presse de M. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères,sur la situation en Afrique et sur les relations euro-africaines, Paris le 1er septembre 1997.

Prononcé le 1er septembre 1997

Intervenant(s) : 

Circonstance : Entretien de M. Védrine avec M. Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, à Paris le 1er septembre 1997

Texte intégral

Q - De quoi avez-vous parlé avec le président Compaoré ?
R - Le président avait déjà évoqué les domaines précis de la Coopération entre nos deux pays avec le secrétaire d'Etat à la Coopération. Nous avons cette fois plutôt parlé de toutes les grandes questions générales qui se posent aujourd'hui en Afrique, les questions plus générales de relations entre l'Union européenne et les pays africains, enfin, toutes les grandes questions concernant le continent africain dans son ensemble, et les modalités d'avenir de la Coopération entre l'Union européenne et l'ensemble des pays africains.

Q - Est-ce qu'il y a eu une identité de vues entre Paris et Ouagadougou sur certaines questions ?

R - Il y a un désir commun de garder des relations très fortes entre l'Union européenne et les pays de l'Afrique subsaharienne. Cela est très important, parce qu'au sein de l'Union européenne, les approches sont parfois diverses sur ce point. Mais en tout cas, ce sont des pays qui doivent savoir qu'ils peuvent compter sur la France sur tous ces points. Pour le reste, c'est un échange de vues. C'est un chef d'Etat, je suis un ministre et j'ai écouté avec beaucoup d'intérêt quelles étaient ses conceptions générales de la situation en Afrique./.

(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2001)