Texte intégral
J.-P. Elkabbach.- Si la petite raffinerie de Dunkerque souffre et ferme un jour, n'est-ce pas aussi de votre faute ?
Ce qui est vrai, c'est qu'on est sur une mutation de notre mix énergétique, c'est-à-dire que c'est clair qu'on développe les énergies renouvelables de manière massive, et qu'on fait en sorte de réduire les consommations d'énergie dans les bâtiments, chez vous, comme dans ce beau bureau d'Europe 1. Je crois que c'est une évolution nécessaire, indispensable, technologiquement possible, et qui améliore le pouvoir d'achat, à la fois des ménages, des familles, et en même temps...
Mais qui crée aussi des tensions sociales, parce qu'il y a la mutation. Parce que moins de CO2, moins de voitures, moins d'essence consommée en Europe et exportée aux Etats-Unis, c'est une industrie et une part de l'économie qui sont victimes du monde nouveau de la crise et de l'écologie.
C'est en partie vrai. Toute mutation doit être accompagnée. Il ne s'agit pas d'un problème de réduction, il s'agit d'une évolution. Nous avons, tous les experts sont à peu près d'accord, un petit million d'emplois à créer dans la décennie, certains ont déjà commencé, il n'y a pas une journée où vous n'avez pas l'annonce d'une nouvelle implantation industrielle sur ces énergies renouvelables. La bataille des voitures par exemple : qui va gagner ou perdre la bataille des automobiles dans le monde ? Ceux qui vont faire des voitures à 20 litres au 100, ceux qui vont faire des voitures électriques ou des voitures décarbonées. Cette mutation, elle est globalement heureuse...
C'est moins de pétrole, plus de nucléaire et moins de raffinerie ?
t en même temps, elle nécessite une évolution et une adaptation.
Concrètement, est-ce que les stations qui sont vides aujourd'hui peuvent être réapprovisionnées ?
Il y a des réunions ce matin, à la demande d'ailleurs de l'Elysée. Les partenaires sociaux ont demandé que le conseil central d'entreprise prévu le 29 mars soit avancé le 8 mars. C'est fait et c'est acquis.
Mais est-ce qu'il y a un risque pour le pays de paralysie ? Est-ce que les stations-service peuvent être à sec ? Et quels sont les réserves et les stocks de la France ?
A cette heure-ci, il n'y a pas de risque de pénurie. Nous avons à quelques endroits locaux un peu plus d'une centaine de stations qui sont à sec, pour dire les choses simplement, sur un peu plus de 2.000. Je pense qu'on va être en situation de réapprovisionnement, nous avons une dizaine de jours de stocks de sécurité, il n'y a aucun risque de pénurie grave. Je crois qu'il faut parfaitement garder son calme. Mais ce que je souhaite...
C'est-à-dire, il faut éviter les jerricans dans les garages, dans les jardins, éviter l'affolement que l'on voit quelquefois ?
Oui, qui est, Dieu merci, très limité. Et puis, j'espère surtout que le dialogue social va permettre de trouver une solution. On est dans un groupe puissant, dans un groupe qui sait dialoguer traditionnellement avec ses partenaires sociaux. La vraie question des syndicats, elle est assez simple : que fait-on, quel est le niveau d'investissement pour les années qui viennent sur l'ensemble des sites, et notamment les autres sites ? C'est ça leur question de fond...
Pour garantir la mutation dont vous parliez tout à l'heure ?
Pour garantir la mutation.
En cas de pénurie, la France peut-elle importer du pétrole ?
Oui, mais enfin très franchement, on n'en est pas là. Total est une entreprise qui investit massivement dans les énergies renouvelables. La plus grande opération de ferme photovoltaïque est actuellement financée par Total. On vit cette mutation.
Donc, ce matin, vous poussez Total à s'engager à fond aussi dans des activités technologiques nouvelles ?
Mais bien entendu. Total doit bien préparer l'après pétrole. Cela prendra plusieurs décennies. Mais la bataille, elle se gagne maintenant. Qui est devenu aujourd'hui leader du photovoltaïque ? Ce sont les Chinois ! Ce n'est pas pour l'instant les Européens. Cette bataille est mondiale. Qui va équiper l'Afrique qui est au bout de la rue, qui a 10 % d'accès à l'énergie ? Ce sera bien par des énergies renouvelables ; je souhaite que ce soit des compagnies françaises.
Vous restez optimiste ?
Très optimiste !
Vous-même, grâce au grand emprunt, est-ce que vous allez bientôt avoir à sélectionner de nouveau projets ? Est-ce que ce matin vous vous engagez à aider le site industriel de Dunkerque avec des énergies renouvelables, avec une aide à la filière ou aux filières vertes d'avenir ?
Nous avons 7,6 milliards dans le grand emprunt pour l'ensemble des nouvelles énergies. Les énergies marines, les énergies éoliennes, la géothermie de basse ou de haute température, les démonstrateurs...
Mais ça peut aller à Dunkerque ?
Alors après, il faut trouver les sites les plus adaptés. A Dunkerque, il y a un projet de port méthanier, qui est pour l'économie du Nord-Pas-de- Calais extrêmement important. Je crois qu'il faut regarder ça sans faire du point particulier, mais il faut regarder cette mutation nécessaire et heureuse.
Le climat, la peur et le catastrophisme ne payent plus. L'opinion est sceptique, vous voyez la presse, et le sentiment de s'être fait rouler grandit, par les A. Gore, N. Hulot, Y. Arthus-Bertrand et compagnie, qui jusqu'ici avaient pour eux la mode et le droit de s'exprimer, est en train de changer. Est-ce que la vérité progresse ?
Merci de me permettre 30 secondes sur ce point. Je suis absolument stupéfait. D'abord parce qu'on est sur un sujet très grave, car s'il y a deux degrés d'écart dans les trente ans, c'est la façon de vivre d'une grande partie de l'humanité qui est transformée. Donc on n'est pas sur une blague. Quelle est la question ?
Il y a des tricheurs. La question c'est que parmi 2.500 scientifiques parrainés par l'ONU, on nous dit aujourd'hui qu'il y a des tricheurs, ce n'est pas bien.
Non, non, attendez. Quelle est la question ? La question est de savoir s'il y a un risque réel et sérieux d'un dérèglement climatique ? Et quand on dit "dérèglement climatique", on dit bien des changements sur des longues durées par rapport à l'ère préindustrielle. Quand j'entends dire : "vous avez vu, il fait froid aujourd'hui, il y a de la neige...", franchement, ça, c'est de la démagogie !
Mais les prévisions à cent ans du climat... ?
Non, ce n'est pas des "prévisions", ne tombez pas dans les pièges sémantiques. C'est le fait de balancer du CO2 toute la journée dans une petite couche qui ne fait que 14 kilomètres de haut, est-ce que ça a un impact, bon, mauvais, et lequel ? Pour faire ça, il a été mis en place la plus grande méthode rigoureuse jamais faite au monde sur aucun sujet. Je m'explique : le GIEC, ce n'est pas un groupe scientifique quelque part, qui se sont réunis avec trois labos pour dire, "voilà...".
On doute de plus en plus de leur indépendance ou de l'indépendance de certains d'entre eux.
Non mais attendez...
Ben oui, il faut voir les choses comme elles sont !
Est-ce que je peux vous expliquer ce qu'est le GIEC ?... Sur un sujet qui est donné, vous avez un appel d'offres international, les gens sont bénévoles, on collationne des avis scientifiques dans des laboratoires, scientifiques, c'est parfaitement transparent, c'est envoyé à tous les collègues du monde, il y a trois lectures qui sont faites, et à la finale... D'accord, mais c'est contesté ! Laissez-moi terminer ! ...A la finale, point par point, de manière transparente, tous ceux qui ont un avis contraire l'adressent. Et c'est comme ça sur ce travail. Dans aucune science, c'est...
Est-ce qu'il y a eu des erreurs ?
Laissez-moi terminer ! ...Dans aucune science, dans aucun problème scientifique, il y a une méthode comme celle-là. Ce que je peux vous dire simplement, c'est que devant près de 4 ou 500.000 documentations, sur un sujet, il y a un point qui dit : "la conséquence à tel endroit...", et ça, c'était une erreur. Cela ne remet absolument pas en cause la méthode, le bénévolat. Il n'y a aucun, puisque c'est transparent, aucun...
Est-ce qu'il faut réformer le GIEC ?
Si vous trouvez une méthode plus efficace que celle-là, plus transparente que celle-là, très sincèrement, il faut me la proposer.
Faut-il un moratoire, faut-il proposer un moratoire sur la taxe carbone ?
Non ! Arrêtez une seconde ! Non, mais j'y reviens, c'est trop grave...
Il nous reste 15 secondes...
Ça m'est égal, encore une fois. Je vais vous dire la chose suivante : les quelques personnes qui ne sont pas climatologues et qui ne se sont pas adressées scientifiquement au GIEC, dont les documents, parce qu'ils n'ont pas de capacités d'alerte, n'ont même pas...
Ils savent lire...
...n'ont même pas été adressés. Je vais dire une chose : s'il y a 5 % de risques ou de doutes, de doutes, eh bien ces 5 % là, moi je ne les prends pas ! Notre responsabilité, c'est celle-là. Et je trouve cette désinformation sur le GIEC... J'ai vu le "le patron du GIEC a démissionné", son contrat était terminé depuis le mois de décembre ! Il devait partir de toute façon le 31 août, il part six semaines avant, vous parlez la belle affaire !
La taxe carbone, moratoire ?
Il n'y a pas de moratoire, elle va être présentée bientôt de façon à ce que les sites industriels les plus polluants soient soumis à la taxe carbone. Mais je vais vous dire, cette affaire est assez grave. Dernier point, puisqu'on n'en a pas parlé, les 130 pays...
Il est temps...
...qui devaient après Copenhague, adresser leurs engagements et leurs financements, ils l'ont fait avant le 31 janvier, et la France réunit les ministres (inaud.) au mois de mars.
Vous voyez, au moins vous, vous y croyez encore !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 16 mars 2010
Ce qui est vrai, c'est qu'on est sur une mutation de notre mix énergétique, c'est-à-dire que c'est clair qu'on développe les énergies renouvelables de manière massive, et qu'on fait en sorte de réduire les consommations d'énergie dans les bâtiments, chez vous, comme dans ce beau bureau d'Europe 1. Je crois que c'est une évolution nécessaire, indispensable, technologiquement possible, et qui améliore le pouvoir d'achat, à la fois des ménages, des familles, et en même temps...
Mais qui crée aussi des tensions sociales, parce qu'il y a la mutation. Parce que moins de CO2, moins de voitures, moins d'essence consommée en Europe et exportée aux Etats-Unis, c'est une industrie et une part de l'économie qui sont victimes du monde nouveau de la crise et de l'écologie.
C'est en partie vrai. Toute mutation doit être accompagnée. Il ne s'agit pas d'un problème de réduction, il s'agit d'une évolution. Nous avons, tous les experts sont à peu près d'accord, un petit million d'emplois à créer dans la décennie, certains ont déjà commencé, il n'y a pas une journée où vous n'avez pas l'annonce d'une nouvelle implantation industrielle sur ces énergies renouvelables. La bataille des voitures par exemple : qui va gagner ou perdre la bataille des automobiles dans le monde ? Ceux qui vont faire des voitures à 20 litres au 100, ceux qui vont faire des voitures électriques ou des voitures décarbonées. Cette mutation, elle est globalement heureuse...
C'est moins de pétrole, plus de nucléaire et moins de raffinerie ?
t en même temps, elle nécessite une évolution et une adaptation.
Concrètement, est-ce que les stations qui sont vides aujourd'hui peuvent être réapprovisionnées ?
Il y a des réunions ce matin, à la demande d'ailleurs de l'Elysée. Les partenaires sociaux ont demandé que le conseil central d'entreprise prévu le 29 mars soit avancé le 8 mars. C'est fait et c'est acquis.
Mais est-ce qu'il y a un risque pour le pays de paralysie ? Est-ce que les stations-service peuvent être à sec ? Et quels sont les réserves et les stocks de la France ?
A cette heure-ci, il n'y a pas de risque de pénurie. Nous avons à quelques endroits locaux un peu plus d'une centaine de stations qui sont à sec, pour dire les choses simplement, sur un peu plus de 2.000. Je pense qu'on va être en situation de réapprovisionnement, nous avons une dizaine de jours de stocks de sécurité, il n'y a aucun risque de pénurie grave. Je crois qu'il faut parfaitement garder son calme. Mais ce que je souhaite...
C'est-à-dire, il faut éviter les jerricans dans les garages, dans les jardins, éviter l'affolement que l'on voit quelquefois ?
Oui, qui est, Dieu merci, très limité. Et puis, j'espère surtout que le dialogue social va permettre de trouver une solution. On est dans un groupe puissant, dans un groupe qui sait dialoguer traditionnellement avec ses partenaires sociaux. La vraie question des syndicats, elle est assez simple : que fait-on, quel est le niveau d'investissement pour les années qui viennent sur l'ensemble des sites, et notamment les autres sites ? C'est ça leur question de fond...
Pour garantir la mutation dont vous parliez tout à l'heure ?
Pour garantir la mutation.
En cas de pénurie, la France peut-elle importer du pétrole ?
Oui, mais enfin très franchement, on n'en est pas là. Total est une entreprise qui investit massivement dans les énergies renouvelables. La plus grande opération de ferme photovoltaïque est actuellement financée par Total. On vit cette mutation.
Donc, ce matin, vous poussez Total à s'engager à fond aussi dans des activités technologiques nouvelles ?
Mais bien entendu. Total doit bien préparer l'après pétrole. Cela prendra plusieurs décennies. Mais la bataille, elle se gagne maintenant. Qui est devenu aujourd'hui leader du photovoltaïque ? Ce sont les Chinois ! Ce n'est pas pour l'instant les Européens. Cette bataille est mondiale. Qui va équiper l'Afrique qui est au bout de la rue, qui a 10 % d'accès à l'énergie ? Ce sera bien par des énergies renouvelables ; je souhaite que ce soit des compagnies françaises.
Vous restez optimiste ?
Très optimiste !
Vous-même, grâce au grand emprunt, est-ce que vous allez bientôt avoir à sélectionner de nouveau projets ? Est-ce que ce matin vous vous engagez à aider le site industriel de Dunkerque avec des énergies renouvelables, avec une aide à la filière ou aux filières vertes d'avenir ?
Nous avons 7,6 milliards dans le grand emprunt pour l'ensemble des nouvelles énergies. Les énergies marines, les énergies éoliennes, la géothermie de basse ou de haute température, les démonstrateurs...
Mais ça peut aller à Dunkerque ?
Alors après, il faut trouver les sites les plus adaptés. A Dunkerque, il y a un projet de port méthanier, qui est pour l'économie du Nord-Pas-de- Calais extrêmement important. Je crois qu'il faut regarder ça sans faire du point particulier, mais il faut regarder cette mutation nécessaire et heureuse.
Le climat, la peur et le catastrophisme ne payent plus. L'opinion est sceptique, vous voyez la presse, et le sentiment de s'être fait rouler grandit, par les A. Gore, N. Hulot, Y. Arthus-Bertrand et compagnie, qui jusqu'ici avaient pour eux la mode et le droit de s'exprimer, est en train de changer. Est-ce que la vérité progresse ?
Merci de me permettre 30 secondes sur ce point. Je suis absolument stupéfait. D'abord parce qu'on est sur un sujet très grave, car s'il y a deux degrés d'écart dans les trente ans, c'est la façon de vivre d'une grande partie de l'humanité qui est transformée. Donc on n'est pas sur une blague. Quelle est la question ?
Il y a des tricheurs. La question c'est que parmi 2.500 scientifiques parrainés par l'ONU, on nous dit aujourd'hui qu'il y a des tricheurs, ce n'est pas bien.
Non, non, attendez. Quelle est la question ? La question est de savoir s'il y a un risque réel et sérieux d'un dérèglement climatique ? Et quand on dit "dérèglement climatique", on dit bien des changements sur des longues durées par rapport à l'ère préindustrielle. Quand j'entends dire : "vous avez vu, il fait froid aujourd'hui, il y a de la neige...", franchement, ça, c'est de la démagogie !
Mais les prévisions à cent ans du climat... ?
Non, ce n'est pas des "prévisions", ne tombez pas dans les pièges sémantiques. C'est le fait de balancer du CO2 toute la journée dans une petite couche qui ne fait que 14 kilomètres de haut, est-ce que ça a un impact, bon, mauvais, et lequel ? Pour faire ça, il a été mis en place la plus grande méthode rigoureuse jamais faite au monde sur aucun sujet. Je m'explique : le GIEC, ce n'est pas un groupe scientifique quelque part, qui se sont réunis avec trois labos pour dire, "voilà...".
On doute de plus en plus de leur indépendance ou de l'indépendance de certains d'entre eux.
Non mais attendez...
Ben oui, il faut voir les choses comme elles sont !
Est-ce que je peux vous expliquer ce qu'est le GIEC ?... Sur un sujet qui est donné, vous avez un appel d'offres international, les gens sont bénévoles, on collationne des avis scientifiques dans des laboratoires, scientifiques, c'est parfaitement transparent, c'est envoyé à tous les collègues du monde, il y a trois lectures qui sont faites, et à la finale... D'accord, mais c'est contesté ! Laissez-moi terminer ! ...A la finale, point par point, de manière transparente, tous ceux qui ont un avis contraire l'adressent. Et c'est comme ça sur ce travail. Dans aucune science, c'est...
Est-ce qu'il y a eu des erreurs ?
Laissez-moi terminer ! ...Dans aucune science, dans aucun problème scientifique, il y a une méthode comme celle-là. Ce que je peux vous dire simplement, c'est que devant près de 4 ou 500.000 documentations, sur un sujet, il y a un point qui dit : "la conséquence à tel endroit...", et ça, c'était une erreur. Cela ne remet absolument pas en cause la méthode, le bénévolat. Il n'y a aucun, puisque c'est transparent, aucun...
Est-ce qu'il faut réformer le GIEC ?
Si vous trouvez une méthode plus efficace que celle-là, plus transparente que celle-là, très sincèrement, il faut me la proposer.
Faut-il un moratoire, faut-il proposer un moratoire sur la taxe carbone ?
Non ! Arrêtez une seconde ! Non, mais j'y reviens, c'est trop grave...
Il nous reste 15 secondes...
Ça m'est égal, encore une fois. Je vais vous dire la chose suivante : les quelques personnes qui ne sont pas climatologues et qui ne se sont pas adressées scientifiquement au GIEC, dont les documents, parce qu'ils n'ont pas de capacités d'alerte, n'ont même pas...
Ils savent lire...
...n'ont même pas été adressés. Je vais dire une chose : s'il y a 5 % de risques ou de doutes, de doutes, eh bien ces 5 % là, moi je ne les prends pas ! Notre responsabilité, c'est celle-là. Et je trouve cette désinformation sur le GIEC... J'ai vu le "le patron du GIEC a démissionné", son contrat était terminé depuis le mois de décembre ! Il devait partir de toute façon le 31 août, il part six semaines avant, vous parlez la belle affaire !
La taxe carbone, moratoire ?
Il n'y a pas de moratoire, elle va être présentée bientôt de façon à ce que les sites industriels les plus polluants soient soumis à la taxe carbone. Mais je vais vous dire, cette affaire est assez grave. Dernier point, puisqu'on n'en a pas parlé, les 130 pays...
Il est temps...
...qui devaient après Copenhague, adresser leurs engagements et leurs financements, ils l'ont fait avant le 31 janvier, et la France réunit les ministres (inaud.) au mois de mars.
Vous voyez, au moins vous, vous y croyez encore !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 16 mars 2010