Texte intégral
Mes chers concitoyens,
Le résultat de ce soir confirme le succès des listes de gauche. Nous n'avons pas su convaincre.
Le rapport de force issue des Régionales de 2004 reste globalement inchangé et cela constitue une déception pour la majorité.
J'assume ma part de responsabilité, et dès demain matin, je l'évoquerai avec le Président de la République.
La crise mondiale ne nous a pas facilité la tâche.
La brutalité de la récession économique a laissé des traces, la peur du lendemain a fragilisé notre pacte social, la crise agricole a ébranlé le monde rural. Et j'ajoute que l'enjeu régional n'a pas mobilisé les électeurs.
Ce vote, nous devons l'analyser lucidement et nous devons le respecter, parce que le message des Français est toujours une source d'enseignement. Mais cela nous devons le faire posément car on ne gouverne pas un grand pays comme la France au rythme des élections locales, mais en gardant le cap fixé par les élections nationales.
Ce soir, je veux adresser mes félicitations aux élus qui dirigeront nos régions. J'ai aussi une pensée pour tous ceux qui n'ont pas ménagé leur peine pour défendre nos valeurs. Ils ne doivent pas se décourager, car on ne perd jamais lorsque l'on défend ses convictions.
Je souhaite que chacun ait maintenant à coeur de travailler à la modernisation de notre pays, dans un climat d'unité républicaine.
Avec le Président de la République, le combat pour la croissance et le combat pour l'emploi est notre priorité absolue. Et cette priorité exige notre rassemblement.
En 2009, nous étions en récession.
En 2010, notre croissance sera positive. C'est le résultat des mesures d'urgence que nous avons engagées, mais c'est aussi le résultat du travail et du courage des Français.
Ces élections ont montré que les français étaient inquiets.
Et au coeur de leur inquiétude, il y a la crainte de voir disparaître ce mode de vie qui fait la spécificité des grands pays européens et qui se caractérise par un haut niveau de développement, mais aussi de protection sociale.
Les Français ont raison : notre mode de vie est menacé.
Mais il n'est pas menacé par les réformes, il est menacé parce que sans réformes, nous ne pourrons plus le financer.
Avec le Président de la République et avec vous, nous avons déjà beaucoup changé notre pays pour le préparer à son avenir.
Ce soir, les défis que nous devons relever sont toujours les mêmes: renforcer notre compétitivité face à la mondialisation, financer nos retraites, réduire nos déficits.
Face à ces défis, il faut de la continuité, il faut de la ténacité et il faut aussi du courage !
La France a en elle les ressources et l'énergie nécessaires.
Au-delà de ces élections Régionales, je garde confiance dans notre capacité à réussir ensemble, au bénéfice de tous les Français.
Source http://www.gouvernement.fr, le 22 mars 2010
Le résultat de ce soir confirme le succès des listes de gauche. Nous n'avons pas su convaincre.
Le rapport de force issue des Régionales de 2004 reste globalement inchangé et cela constitue une déception pour la majorité.
J'assume ma part de responsabilité, et dès demain matin, je l'évoquerai avec le Président de la République.
La crise mondiale ne nous a pas facilité la tâche.
La brutalité de la récession économique a laissé des traces, la peur du lendemain a fragilisé notre pacte social, la crise agricole a ébranlé le monde rural. Et j'ajoute que l'enjeu régional n'a pas mobilisé les électeurs.
Ce vote, nous devons l'analyser lucidement et nous devons le respecter, parce que le message des Français est toujours une source d'enseignement. Mais cela nous devons le faire posément car on ne gouverne pas un grand pays comme la France au rythme des élections locales, mais en gardant le cap fixé par les élections nationales.
Ce soir, je veux adresser mes félicitations aux élus qui dirigeront nos régions. J'ai aussi une pensée pour tous ceux qui n'ont pas ménagé leur peine pour défendre nos valeurs. Ils ne doivent pas se décourager, car on ne perd jamais lorsque l'on défend ses convictions.
Je souhaite que chacun ait maintenant à coeur de travailler à la modernisation de notre pays, dans un climat d'unité républicaine.
Avec le Président de la République, le combat pour la croissance et le combat pour l'emploi est notre priorité absolue. Et cette priorité exige notre rassemblement.
En 2009, nous étions en récession.
En 2010, notre croissance sera positive. C'est le résultat des mesures d'urgence que nous avons engagées, mais c'est aussi le résultat du travail et du courage des Français.
Ces élections ont montré que les français étaient inquiets.
Et au coeur de leur inquiétude, il y a la crainte de voir disparaître ce mode de vie qui fait la spécificité des grands pays européens et qui se caractérise par un haut niveau de développement, mais aussi de protection sociale.
Les Français ont raison : notre mode de vie est menacé.
Mais il n'est pas menacé par les réformes, il est menacé parce que sans réformes, nous ne pourrons plus le financer.
Avec le Président de la République et avec vous, nous avons déjà beaucoup changé notre pays pour le préparer à son avenir.
Ce soir, les défis que nous devons relever sont toujours les mêmes: renforcer notre compétitivité face à la mondialisation, financer nos retraites, réduire nos déficits.
Face à ces défis, il faut de la continuité, il faut de la ténacité et il faut aussi du courage !
La France a en elle les ressources et l'énergie nécessaires.
Au-delà de ces élections Régionales, je garde confiance dans notre capacité à réussir ensemble, au bénéfice de tous les Français.
Source http://www.gouvernement.fr, le 22 mars 2010