Texte intégral
En effet, le groupe Alstom et le groupe ABB viennent de décider la création d'une société commune à 50/50, donc détenue par moitié par ABB et moitié par Alstom qui regroupera les pôles production d'énergie des deux groupes et sera dirigée par un Français, l'actuel Directeur Général d'Alstom.
L'ensemble du groupe deviendra le numéro un mondial avec 10 milliards d'euros de chiffres d'affaires et 54 000 personnes, et cette société permettra à l'Europe de prendre la première place sur un marché très concurrentiel, vous l'avez dit, difficile, où la nouvelle société passera devant l'actuel géant américain " Général Electric ".
Parallèlement Alstom et Général Electric mettent fin à leur accord de licence, et c'est ce qui concerne plus particulièrement Belfort portant sur les turbines à gaz, ABB disposant d'une technologie très performante.
Général Electric reprendra à 100 % EGT, actuelle filiale d'Alstom, qui fabrique ses turbines à gaz à BELFORT et à HESSEN et dont Général Electric est déjà actionnaire.
Trois remarques pour bien répondre à votre question:
- Le Gouvernement doit faire et veut faire prévaloir une logique industrielle et non pas une logique de concentration financière. Cette logique industrielle est attentive à l'investissement -on prévoit 6 à 7 % du chiffre d'affaires dans le Groupe-, attentive à la répartition géographique des marchés, attentive à l'augmentation de la recherche et développement au profit de la croissance du Groupe.
- Deuxièmement, le Gouvernement prend note de ces décisions et les soumettra, le moment venu, aux autorités de la concurrence.
- Et enfin, nous étudions avec une très grande attention, et croyez le bien une grande détermination, les conséquences éventuelles économiques et sociales sur l' ensemble des implantations Alstom et notamment sur la situation du Groupe à Belfort. Et je peux vous dire que je serai très exigeant à l'égard du Groupe Alstom en ce qui concerne et l'investissement et l'évolution de l'emploi à Belfort. Nous aurons l'occasion de continuer la concertation avec vous et les autres élus de la Région afin de garantir l'avenir régional de l'implantation Alstom à Belfort.
(Source http://www.mdc-france.org, le 07 avril 1999)
L'ensemble du groupe deviendra le numéro un mondial avec 10 milliards d'euros de chiffres d'affaires et 54 000 personnes, et cette société permettra à l'Europe de prendre la première place sur un marché très concurrentiel, vous l'avez dit, difficile, où la nouvelle société passera devant l'actuel géant américain " Général Electric ".
Parallèlement Alstom et Général Electric mettent fin à leur accord de licence, et c'est ce qui concerne plus particulièrement Belfort portant sur les turbines à gaz, ABB disposant d'une technologie très performante.
Général Electric reprendra à 100 % EGT, actuelle filiale d'Alstom, qui fabrique ses turbines à gaz à BELFORT et à HESSEN et dont Général Electric est déjà actionnaire.
Trois remarques pour bien répondre à votre question:
- Le Gouvernement doit faire et veut faire prévaloir une logique industrielle et non pas une logique de concentration financière. Cette logique industrielle est attentive à l'investissement -on prévoit 6 à 7 % du chiffre d'affaires dans le Groupe-, attentive à la répartition géographique des marchés, attentive à l'augmentation de la recherche et développement au profit de la croissance du Groupe.
- Deuxièmement, le Gouvernement prend note de ces décisions et les soumettra, le moment venu, aux autorités de la concurrence.
- Et enfin, nous étudions avec une très grande attention, et croyez le bien une grande détermination, les conséquences éventuelles économiques et sociales sur l' ensemble des implantations Alstom et notamment sur la situation du Groupe à Belfort. Et je peux vous dire que je serai très exigeant à l'égard du Groupe Alstom en ce qui concerne et l'investissement et l'évolution de l'emploi à Belfort. Nous aurons l'occasion de continuer la concertation avec vous et les autres élus de la Région afin de garantir l'avenir régional de l'implantation Alstom à Belfort.
(Source http://www.mdc-france.org, le 07 avril 1999)