Texte intégral
Le Premier ministre François Fillon a réuni cet après-midi, à l'Hôtel de Matignon, en présence d'Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, de Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants et de Patrick Ollier, ministre chargé des Relations avec le Parlement, le président de l'Assemblée nationale, les présidents des groupes politiques et les présidents des commissions des Affaires étrangères et de la Défense des deux Assemblées ou leurs représentants.
L'objet de la réunion était de les informer de l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire.
François Fillon a rappelé le contexte ayant conduit le président de la République à accepter hier, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité et en accord avec le président Ouattara, de donner suite à la demande du Secrétaire général des Nations unies que les forces françaises poursuivent leur participation aux opérations conduites par l'Onuci, afin de neutraliser les armes lourdes utilisées contre la population civile.
La situation en Côte d'Ivoire ces derniers jours s'était en effet profondément dégradée, marquée notamment par la multiplication des attaques à l'arme lourde perpétrées par les forces de Monsieur Gbagbo à Abidjan à l'encontre de la population ivoirienne, du personnel des Nations Unies, des missions diplomatiques étrangères et de l'Hôtel du Golf. La situation humanitaire en Côte d'Ivoire et à Abidjan en particulier, dont près du quart des habitants a dû quitter son domicile, était en outre dramatique.
Le Premier ministre a marqué l'attachement des autorités françaises au plein respect de la volonté souveraine de la population ivoirienne, telle qu'elle l'a exprimée lors des élections présidentielles de la fin de l'année dernière.
Après l'arrestation de Laurent Gbagbo par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire, les défis que vont désormais devoir affronter le président Ouattara et les autorités ivoiriennes sont immenses, du retour à leur domicile des réfugiés et des déplacés, au redémarrage de l'économie ivoirienne, en passant par le rétablissement de l'ordre public et des services collectifs de base et la conduite de la réconciliation nationale. La France soutient par ailleurs fermement l'intention du président Ouattara de poursuivre devant les juridictions nationales et internationales les auteurs des exactions commises contre les populations civiles et les casques bleus sur le territoire ivoirien.
Comme l'a indiqué cet après-midi le président de la République, qui s'est entretenu avec le président Ouattara, la Côte d'Ivoire peut être assurée du plein soutien des autorités françaises dans la phase de reconstruction qui s'amorce.Source http://www.gouvernement.fr, le 15 avril 2011
L'objet de la réunion était de les informer de l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire.
François Fillon a rappelé le contexte ayant conduit le président de la République à accepter hier, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité et en accord avec le président Ouattara, de donner suite à la demande du Secrétaire général des Nations unies que les forces françaises poursuivent leur participation aux opérations conduites par l'Onuci, afin de neutraliser les armes lourdes utilisées contre la population civile.
La situation en Côte d'Ivoire ces derniers jours s'était en effet profondément dégradée, marquée notamment par la multiplication des attaques à l'arme lourde perpétrées par les forces de Monsieur Gbagbo à Abidjan à l'encontre de la population ivoirienne, du personnel des Nations Unies, des missions diplomatiques étrangères et de l'Hôtel du Golf. La situation humanitaire en Côte d'Ivoire et à Abidjan en particulier, dont près du quart des habitants a dû quitter son domicile, était en outre dramatique.
Le Premier ministre a marqué l'attachement des autorités françaises au plein respect de la volonté souveraine de la population ivoirienne, telle qu'elle l'a exprimée lors des élections présidentielles de la fin de l'année dernière.
Après l'arrestation de Laurent Gbagbo par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire, les défis que vont désormais devoir affronter le président Ouattara et les autorités ivoiriennes sont immenses, du retour à leur domicile des réfugiés et des déplacés, au redémarrage de l'économie ivoirienne, en passant par le rétablissement de l'ordre public et des services collectifs de base et la conduite de la réconciliation nationale. La France soutient par ailleurs fermement l'intention du président Ouattara de poursuivre devant les juridictions nationales et internationales les auteurs des exactions commises contre les populations civiles et les casques bleus sur le territoire ivoirien.
Comme l'a indiqué cet après-midi le président de la République, qui s'est entretenu avec le président Ouattara, la Côte d'Ivoire peut être assurée du plein soutien des autorités françaises dans la phase de reconstruction qui s'amorce.Source http://www.gouvernement.fr, le 15 avril 2011