Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
( )
Face aux processus électoraux en Afrique, la France a pris une position dune très grande clarté.
Tout dabord nous demandons le respect de lÉtat de droit et des libertés fondamentales. Nous appelons au rejet de toutes les violences de quelque part quelles viennent et nous ne nous engageons pour aucun candidat, ni dun côté ni de lautre.
Cest très exactement la position que nous avons prise sagissant du Sénégal, pays à la longue et profonde tradition démocratique.
Le Conseil constitutionnel a validé 14 candidatures, dont celle de M. Wade et pas celle de M. Youssou Ndour, ce qui a provoqué un certain nombre de manifestations, parfois pacifiques, parfois violentes.
( )
Jai dit que nous regrettions que certaines sensibilités ne soient pas représentées. ( ) Nous avons même souhaité que le passage de génération soit organisé. Je préfère vous dire que le message a été entendu à Dakar. ( )
Enfin, nous avons bien sûr appelé à la retenue et à labsence de toute violence.
Pendant de nombreuses années, on nous a parlé de ce qui était en grande partie un fantasme, cest-à-dire la «Françafrique». Je peux vous dire aujourdhui que ce nest plus quune chimère.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2012
Mesdames et Messieurs les Députés,
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Face aux processus électoraux en Afrique, la France a pris une position dune très grande clarté.
Tout dabord nous demandons le respect de lÉtat de droit et des libertés fondamentales. Nous appelons au rejet de toutes les violences de quelque part quelles viennent et nous ne nous engageons pour aucun candidat, ni dun côté ni de lautre.
Cest très exactement la position que nous avons prise sagissant du Sénégal, pays à la longue et profonde tradition démocratique.
Le Conseil constitutionnel a validé 14 candidatures, dont celle de M. Wade et pas celle de M. Youssou Ndour, ce qui a provoqué un certain nombre de manifestations, parfois pacifiques, parfois violentes.
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Jai dit que nous regrettions que certaines sensibilités ne soient pas représentées. ( ) Nous avons même souhaité que le passage de génération soit organisé. Je préfère vous dire que le message a été entendu à Dakar. ( )
Enfin, nous avons bien sûr appelé à la retenue et à labsence de toute violence.
Pendant de nombreuses années, on nous a parlé de ce qui était en grande partie un fantasme, cest-à-dire la «Françafrique». Je peux vous dire aujourdhui que ce nest plus quune chimère.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2012