Texte intégral
Monsieur le Secrétaire général,
Messieurs les Chefs dÉtat,
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier ministre,
Mesdames, Messieurs les Chefs de Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Permettez-moi dabord, au nom du gouvernement français, de remercier le Premier ministre britannique, M. David Cameron, davoir organisé cette Conférence à un moment critique pour la Somalie, et de le remercier également de son engagement personnel en faveur de la paix dans ce pays.
Pourquoi sommes-nous réunis aujourdhui ?
- Parce que les habitants de Somalie, qui endurent la guerre depuis vingt ans et qui sont confrontés à une terrible famine, ont le droit de vivre dans un pays en paix, où leau et la nourriture ne manquent pas ;
- Parce que le drame somalien affecte lensemble de la Corne de lAfrique et nourrit les rivalités, les haines et le terrorisme ;
- Parce que la sécurité des mers est chaque jour un peu plus menacée par la piraterie, qui trouve sa principale origine dans labsence de perspectives de développement en Somalie ;
- Parce que nous sommes nous-mêmes, directement, les victimes dAl Shabaab, dont les milices, liées à Al Qaïda, recourent au terrorisme et aux prises dotages pour essayer dimposer leur loi à cette région. Nous noublions pas que lune de nos compatriotes, Mme Dedieu, enlevée au Kenya et livrée aux milices islamiques, est morte dans des conditions dramatiques. Nous noublions pas non plus nos otages retenus en Somalie ou ailleurs en Afrique.
La France attend de cette Conférence quelle manifeste la détermination de la communauté internationale à tout mettre en uvre pour donner un avenir au peuple somalien et pour contribuer à la renaissance dune Somalie souveraine, unie et indépendante. Au cours des dernières années, mon pays sest mobilisé sans relâche. Aujourdhui, il est plus résolu que jamais à poursuivre ses efforts en ce sens.
Notre réunion de ce jour doit dabord donner une impulsion nouvelle à la reconstruction de lÉtat somalien.
Ce processus de reconstruction, nous lavons initié avec les Somaliens au cours des dernières années, avec la création dun gouvernement fédéral de transition (GFT) chargé de poser les bases dun nouvel État somalien, et notamment de promouvoir durablement la paix et la réconciliation. En quelques mois, grâce à lappui de la France, de lEurope et de lensemble de la communauté internationale, des progrès ont été réalisés. Je pense à la signature de lAccord de Kampala, à la feuille de route de septembre dernier et aux principes de Garowe adoptés en décembre dernier. Je pense aussi aux succès enregistrés sur le terrain face à Al Shabaab.
Aujourdhui, il est indispensable dentretenir cette dynamique. Dans cette Somalie nouvelle qui est en train de naître, toutes les composantes du pays doivent pouvoir trouver leur place. Cest pourquoi le rétablissement de lÉtat somalien passe aussi par un renforcement du dialogue avec les entités locales. Les autorités à Mogadiscio doivent mieux prendre en compte la singularité du Somaliland, du Puntland ou encore du Galmudug. En retour, les régions doivent manifester leur attachement à lunité du pays. Je suis convaincu que chacune des parties peut y trouver son compte. Toutes les entités somaliennes ont droit à participer à ce dialogue, pourvu quelles sengagent à respecter lunité et lintégrité territoriale du pays, à combattre le terrorisme et toutes les formes de violences et à chercher à mettre un terme à la piraterie maritime.
Au plan politique, il ny pas dautre alternative quune solution sui generis qui émane des Somaliens eux-mêmes. Il revient à la communauté internationale non pas de se substituer à ce processus de réconciliation et de dialogue, mais dy apporter son appui.
Notre deuxième objectif cest le rétablissement de la paix et la sécurité dans tout le pays. Les défis sont immenses.
Le premier dentre eux, cest la sécurité à terre. La situation actuelle nest plus supportable. Les Shebab doivent déposer les armes et renoncer à la violence.
La communauté internationale na pas ménagé ses efforts. Je pense notamment au rôle fondamental de lUnion africaine, que je tiens à saluer, à travers sa mission en Somalie, lAMISOM, pour laquelle la France a formé plus de 16.000 soldats africains en 5 ans. Je tiens à rendre hommage au dévouement des contingents africains, ougandais, burundais, et maintenant aussi djiboutiens. Cest parce que nous sommes convaincus du rôle clé de lAMISOM que nous avons décidé hier, à New York, de répondre favorablement à la demande de lUnion africaine de renforcer ses effectifs et ses moyens.
Dans les zones libérées, cest aux forces somaliennes quil appartient en priorité de faire régner la paix. Non pas une paix précaire imposée de lextérieur, mais une paix somalienne, assumée par le peuple somalien lui-même. Cest pourquoi nous sommes déterminés à continuer à former des policiers et des soldats somaliens : sur une base bilatérale, comme nous lavons fait à Djibouti ; mais aussi et surtout dans le cadre de la mission européenne «EUTM Somalie» (European Union Training Mission) en Ouganda, à laquelle la France apporte, tout son soutien, financier et humain. Aujourdhui, le succès de cette mission est reconnu par tous ses partenaires, quil sagisse des autorités somaliennes, de lOuganda, des Nations unies ou de lUnion africaine, et notamment de lAMISOM. Après leur formation et leur entraînement en Ouganda, 1.700 soldats ont déjà rejoint la Somalie où ils participent activement, aux côtés de lAMISOM, aux combats contre le Shabaab et au contrôle de Mogadiscio. Plus de 600 recrues supplémentaires les rejoindront prochainement.
Deuxième défi : la sécurité maritime. Comment pouvons-nous accepter que quelques-uns fassent régner la terreur sur les océans ? Comment pouvons-nous accepter que malgré des efforts résolus de la communauté internationale, la piraterie continue de se développer ?
En 2008, la France a été la première à répondre à lappel du Programme alimentaire mondial pour protéger ses navires contre cette menace. Cest ainsi quest née lopération européenne ATALANTE et que dautres partenaires contribuent aujourdhui à lutter contre la piraterie.
Mais il faut aller plus loin.
- Il faut plus de moyens et plus dengagement de la part des partenaires de la Somalie.
- Il faut que les autorités somaliennes mettent en uvre la feuille de route endossée le 6 septembre 2011.
- Il faut mettre fin, définitivement, à la scandaleuse impunité des pirates. Cela suppose de compléter nos efforts par une stratégie à terre. À titre bilatéral et européen, nous sommes mobilisés pour développer les capacités maritimes et judiciaires des États de la région, en particulier en Somalie - où nous proposons depuis longtemps la mise en place dune cour spécialisée -, afin de les aider à lutter eux-mêmes contre la piraterie. Au niveau européen, nous soutenons ainsi le lancement, dès lété prochain, dune mission PSDC de renforcement des capacités maritimes et judiciaires dans la région, la mission «EUCAP».
Sur ces sujets, nous attendons une impulsion significative de la Conférence qui nous réunit aujourdhui.
Enfin, nous devons ensemble travailler à la reconstruction économique de la Somalie.
Lurgence, cest dapporter une réponse à la crise humanitaire. Là encore, comment ne pas se révolter ? Comment, en 2012, pouvons-nous admettre que laide humanitaire soit bloquée, ou pire, détournée, et que la population somalienne, les femmes, les enfants, meurent faute davoir été secourus ? La France, elle, ne sy résoudra jamais.
Certes, face à la gravité de la situation, la communauté internationale sest mobilisée. Au-delà des 77 millions deuros daide humanitaire apportés par lUnion européenne, auxquels la France a contribué de manière substantielle, nous avons immédiatement réagi en consacrant en 2011 30 millions deuros daide bilatérale à la Corne de lAfrique, dont 25 millions deuros à la Somalie. Nous poursuivrons nos efforts dans ce sens.
Aujourdhui, il est du devoir de la communauté internationale de condamner dans les termes les plus forts toutes les attaques contre la population civile. Il est de notre devoir de faire naître une conscience collective sur le drame somalien.
Répondre à lurgence humanitaire, cest aussi penser au développement de demain. Nous devons préparer dès aujourdhui la reconstruction de la Somalie, en encourageant la reprise de lactivité, notamment dans les secteurs prioritaires tels que les activités portuaires et de pêche, lexportation de bétail ou le développement régulé des services de télécommunication.
Nous ne sous-estimons ni lampleur de la tâche ni les difficultés de la Somalie et de son peuple. Si laction de nos gouvernements est indispensable, nous devons aussi recréer les conditions pour que nos entreprises envisagent à nouveau de revenir travailler en Somalie.
Cest la raison pour laquelle la France se réjouit de la récente décision des Nations unies dinstaller le bureau politique pour la Somalie (UNPOS) à Mogadiscio. Il sagit dun acte politique majeur.
Cest aussi la raison pour laquelle nous souhaitons que lUnion européenne renforce sa présence en Somalie. Nous saluons la nomination début janvier dun Représentant spécial de lUnion européenne pour la Somalie, M. Alexander Rondos. Avec laide du Service européen daction extérieure et de la Commission, nous comptons sur lui pour garantir le suivi et la visibilité de laide de lUnion européenne et pour permettre à lEurope de contribuer pleinement au processus politique que nous appelons de nos vux.
Mesdames, Messieurs,
Nous approuvons sans réserve les conclusions de cette conférence. Nous appelons tous les acteurs à sengager de façon déterminée pour mettre en uvre les lignes directrices qui auront été fixées.
Nous sommes fiers dy prendre notre part et nous sommes fiers du formidable appui, humain et financier, que lUnion européenne apporte en faveur de la Somalie.
Aujourdhui, lespoir peut renaître en Somalie.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 février 2012
Messieurs les Chefs dÉtat,
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier ministre,
Mesdames, Messieurs les Chefs de Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Permettez-moi dabord, au nom du gouvernement français, de remercier le Premier ministre britannique, M. David Cameron, davoir organisé cette Conférence à un moment critique pour la Somalie, et de le remercier également de son engagement personnel en faveur de la paix dans ce pays.
Pourquoi sommes-nous réunis aujourdhui ?
- Parce que les habitants de Somalie, qui endurent la guerre depuis vingt ans et qui sont confrontés à une terrible famine, ont le droit de vivre dans un pays en paix, où leau et la nourriture ne manquent pas ;
- Parce que le drame somalien affecte lensemble de la Corne de lAfrique et nourrit les rivalités, les haines et le terrorisme ;
- Parce que la sécurité des mers est chaque jour un peu plus menacée par la piraterie, qui trouve sa principale origine dans labsence de perspectives de développement en Somalie ;
- Parce que nous sommes nous-mêmes, directement, les victimes dAl Shabaab, dont les milices, liées à Al Qaïda, recourent au terrorisme et aux prises dotages pour essayer dimposer leur loi à cette région. Nous noublions pas que lune de nos compatriotes, Mme Dedieu, enlevée au Kenya et livrée aux milices islamiques, est morte dans des conditions dramatiques. Nous noublions pas non plus nos otages retenus en Somalie ou ailleurs en Afrique.
La France attend de cette Conférence quelle manifeste la détermination de la communauté internationale à tout mettre en uvre pour donner un avenir au peuple somalien et pour contribuer à la renaissance dune Somalie souveraine, unie et indépendante. Au cours des dernières années, mon pays sest mobilisé sans relâche. Aujourdhui, il est plus résolu que jamais à poursuivre ses efforts en ce sens.
Notre réunion de ce jour doit dabord donner une impulsion nouvelle à la reconstruction de lÉtat somalien.
Ce processus de reconstruction, nous lavons initié avec les Somaliens au cours des dernières années, avec la création dun gouvernement fédéral de transition (GFT) chargé de poser les bases dun nouvel État somalien, et notamment de promouvoir durablement la paix et la réconciliation. En quelques mois, grâce à lappui de la France, de lEurope et de lensemble de la communauté internationale, des progrès ont été réalisés. Je pense à la signature de lAccord de Kampala, à la feuille de route de septembre dernier et aux principes de Garowe adoptés en décembre dernier. Je pense aussi aux succès enregistrés sur le terrain face à Al Shabaab.
Aujourdhui, il est indispensable dentretenir cette dynamique. Dans cette Somalie nouvelle qui est en train de naître, toutes les composantes du pays doivent pouvoir trouver leur place. Cest pourquoi le rétablissement de lÉtat somalien passe aussi par un renforcement du dialogue avec les entités locales. Les autorités à Mogadiscio doivent mieux prendre en compte la singularité du Somaliland, du Puntland ou encore du Galmudug. En retour, les régions doivent manifester leur attachement à lunité du pays. Je suis convaincu que chacune des parties peut y trouver son compte. Toutes les entités somaliennes ont droit à participer à ce dialogue, pourvu quelles sengagent à respecter lunité et lintégrité territoriale du pays, à combattre le terrorisme et toutes les formes de violences et à chercher à mettre un terme à la piraterie maritime.
Au plan politique, il ny pas dautre alternative quune solution sui generis qui émane des Somaliens eux-mêmes. Il revient à la communauté internationale non pas de se substituer à ce processus de réconciliation et de dialogue, mais dy apporter son appui.
Notre deuxième objectif cest le rétablissement de la paix et la sécurité dans tout le pays. Les défis sont immenses.
Le premier dentre eux, cest la sécurité à terre. La situation actuelle nest plus supportable. Les Shebab doivent déposer les armes et renoncer à la violence.
La communauté internationale na pas ménagé ses efforts. Je pense notamment au rôle fondamental de lUnion africaine, que je tiens à saluer, à travers sa mission en Somalie, lAMISOM, pour laquelle la France a formé plus de 16.000 soldats africains en 5 ans. Je tiens à rendre hommage au dévouement des contingents africains, ougandais, burundais, et maintenant aussi djiboutiens. Cest parce que nous sommes convaincus du rôle clé de lAMISOM que nous avons décidé hier, à New York, de répondre favorablement à la demande de lUnion africaine de renforcer ses effectifs et ses moyens.
Dans les zones libérées, cest aux forces somaliennes quil appartient en priorité de faire régner la paix. Non pas une paix précaire imposée de lextérieur, mais une paix somalienne, assumée par le peuple somalien lui-même. Cest pourquoi nous sommes déterminés à continuer à former des policiers et des soldats somaliens : sur une base bilatérale, comme nous lavons fait à Djibouti ; mais aussi et surtout dans le cadre de la mission européenne «EUTM Somalie» (European Union Training Mission) en Ouganda, à laquelle la France apporte, tout son soutien, financier et humain. Aujourdhui, le succès de cette mission est reconnu par tous ses partenaires, quil sagisse des autorités somaliennes, de lOuganda, des Nations unies ou de lUnion africaine, et notamment de lAMISOM. Après leur formation et leur entraînement en Ouganda, 1.700 soldats ont déjà rejoint la Somalie où ils participent activement, aux côtés de lAMISOM, aux combats contre le Shabaab et au contrôle de Mogadiscio. Plus de 600 recrues supplémentaires les rejoindront prochainement.
Deuxième défi : la sécurité maritime. Comment pouvons-nous accepter que quelques-uns fassent régner la terreur sur les océans ? Comment pouvons-nous accepter que malgré des efforts résolus de la communauté internationale, la piraterie continue de se développer ?
En 2008, la France a été la première à répondre à lappel du Programme alimentaire mondial pour protéger ses navires contre cette menace. Cest ainsi quest née lopération européenne ATALANTE et que dautres partenaires contribuent aujourdhui à lutter contre la piraterie.
Mais il faut aller plus loin.
- Il faut plus de moyens et plus dengagement de la part des partenaires de la Somalie.
- Il faut que les autorités somaliennes mettent en uvre la feuille de route endossée le 6 septembre 2011.
- Il faut mettre fin, définitivement, à la scandaleuse impunité des pirates. Cela suppose de compléter nos efforts par une stratégie à terre. À titre bilatéral et européen, nous sommes mobilisés pour développer les capacités maritimes et judiciaires des États de la région, en particulier en Somalie - où nous proposons depuis longtemps la mise en place dune cour spécialisée -, afin de les aider à lutter eux-mêmes contre la piraterie. Au niveau européen, nous soutenons ainsi le lancement, dès lété prochain, dune mission PSDC de renforcement des capacités maritimes et judiciaires dans la région, la mission «EUCAP».
Sur ces sujets, nous attendons une impulsion significative de la Conférence qui nous réunit aujourdhui.
Enfin, nous devons ensemble travailler à la reconstruction économique de la Somalie.
Lurgence, cest dapporter une réponse à la crise humanitaire. Là encore, comment ne pas se révolter ? Comment, en 2012, pouvons-nous admettre que laide humanitaire soit bloquée, ou pire, détournée, et que la population somalienne, les femmes, les enfants, meurent faute davoir été secourus ? La France, elle, ne sy résoudra jamais.
Certes, face à la gravité de la situation, la communauté internationale sest mobilisée. Au-delà des 77 millions deuros daide humanitaire apportés par lUnion européenne, auxquels la France a contribué de manière substantielle, nous avons immédiatement réagi en consacrant en 2011 30 millions deuros daide bilatérale à la Corne de lAfrique, dont 25 millions deuros à la Somalie. Nous poursuivrons nos efforts dans ce sens.
Aujourdhui, il est du devoir de la communauté internationale de condamner dans les termes les plus forts toutes les attaques contre la population civile. Il est de notre devoir de faire naître une conscience collective sur le drame somalien.
Répondre à lurgence humanitaire, cest aussi penser au développement de demain. Nous devons préparer dès aujourdhui la reconstruction de la Somalie, en encourageant la reprise de lactivité, notamment dans les secteurs prioritaires tels que les activités portuaires et de pêche, lexportation de bétail ou le développement régulé des services de télécommunication.
Nous ne sous-estimons ni lampleur de la tâche ni les difficultés de la Somalie et de son peuple. Si laction de nos gouvernements est indispensable, nous devons aussi recréer les conditions pour que nos entreprises envisagent à nouveau de revenir travailler en Somalie.
Cest la raison pour laquelle la France se réjouit de la récente décision des Nations unies dinstaller le bureau politique pour la Somalie (UNPOS) à Mogadiscio. Il sagit dun acte politique majeur.
Cest aussi la raison pour laquelle nous souhaitons que lUnion européenne renforce sa présence en Somalie. Nous saluons la nomination début janvier dun Représentant spécial de lUnion européenne pour la Somalie, M. Alexander Rondos. Avec laide du Service européen daction extérieure et de la Commission, nous comptons sur lui pour garantir le suivi et la visibilité de laide de lUnion européenne et pour permettre à lEurope de contribuer pleinement au processus politique que nous appelons de nos vux.
Mesdames, Messieurs,
Nous approuvons sans réserve les conclusions de cette conférence. Nous appelons tous les acteurs à sengager de façon déterminée pour mettre en uvre les lignes directrices qui auront été fixées.
Nous sommes fiers dy prendre notre part et nous sommes fiers du formidable appui, humain et financier, que lUnion européenne apporte en faveur de la Somalie.
Aujourdhui, lespoir peut renaître en Somalie.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 février 2012