Point de presse de M. François Fillon, Premier ministre, sur la coopération internationale en matière de sécurité nucléaire, à Séoul le 27 mars 2012.

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Circonstance : Sommet sur la sécurité nucléaire à Séoul le 27 mars 2012

Texte intégral

Monsieur le Premier ministre, est-ce qu’un sommet comme celui-là permet des avancées en matière de sécurité nucléaire ?
François Fillon : En tout cas il était vraiment nécessaire après l’accident de Fukushima, qui a conduit à prendre des initiatives internationales pour améliorer les niveaux de sûreté. Nous avons en face de nous des menaces en matière de terrorisme nucléaire, en matière de terrorisme radiologique, nous avons l’attitude de l’Iran et de la Corée du Nord, qui est une vraie menace sur la sécurité du monde, et ce sommet venant après celui de Washington, permet à la fois de s’assurer que les engagements qui ont été pris par tous les Etats sont bien tenus, c’est notamment ce que nous avons fait en France, et permet ensuite d’aller plus loin, en prenant mieux en compte cette menace nucléaire.
Vous avez rappelé dans votre discours le choix de la France en faveur du nucléaire. Est-ce que ce n’est pas un rappel stratégique à moins d’un mois de la présidentielle ?
François Fillon : Cela n’a rien à voir avec l’élection présidentielle. C’est un rappel stratégique, vous avez raison. Il y a la question du réchauffement climatique, qui risque de provoquer des dégâts bien plus graves que n’importe quel accident technologique. Il y a la raréfaction des ressources énergétiques et notamment des ressources en matière de pétrole et de gaz. Toutes ces raisons nous poussent à continuer les recherches en matière nucléaire, nous poussent à dire qu’on a besoin de l’énergie nucléaire, mais qu’elle doit être maîtrisée d’une façon extrêmement fiable par la communauté internationale.
Source http://www.gouvernement.fr, le 28 mars 2012